La politique a besoin de meilleures lunettes
«Gouverner, c’est prévoir.» Cette maxime si répandue a été formulée il y a 160 ans par Émile de Girardin, véritable «Napoléon de la presse» et homme politique parisien. C’est une ironie plutôt cruelle de l’histoire que cette célèbre citation élève sans vergogne un monument à l’un des pires opportunistes, spéculateurs et bellicistes de la France du XIXe siècle. En effet, sur le plan de la res publica et du bien commun, Girardin était d’une extrême myopie – une véritable girouette politique, mû uniquement par son propre intérêt.
Cela ne change bien entendu rien à la justesse de son propos, que seul un imbécile pourrait remettre en question. Toutefois, rétrospectivement parlant, l’exemple montre qu’à elle seule, une belle sentence n’a que peu d’effets. De fait, il s’avère de plus que plus que ce n’est pas le principe qui est déterminant, mais la durée pendant laquelle ses effets se font ressentir. Girardin a vécu à l’aube de la révolution industrielle, il a été témoin des balbutiements de la mécanisation et de la libéralisation du monde. Il ne pouvait pas deviner les effets pervers du manque de vision à long terme.
La politique n’a rien appris de ces erreurs passées. Elle se débat, impuissante, contre les marchés déchaînés, qui agissent comme ils l’entendent.

Si le monde n'a pas une vision réaliste à lus long terme, on ne laissera aux générations futures qu'un amas de débris. Ici une opération de désamiantage. (image: Keystone)
Aujourd’hui, nous sommes un peu mieux renseignés. Nombreux sont les inventions, les progrès et les produits qui promettaient monts et merveilles au moment de leur naissance mais qui, au fil du temps, ont révélé des effets secondaires désagréables, voire dévastateurs. Le cas de l’amiante, ce matériau autrefois porté aux nues mais si nocif à long terme, et qui a récemment amené Stephan Schmidheiny, ancien directeur d’Eternit, devant la justice italienne, n’est pas un exemple isolé, tant s’en faut. Il suffit de se retourner un bref instant sur son propre passé pour découvrir, même à petite échelle, des souvenirs éminemment personnels de la myopie humaine.
Au début des années 1960, lorsque, tous les samedis, nous allions aux scouts, nous passions toujours près de la décharge fumante de Küsnachter Tobel. À l’époque, tous les déchets de la commune, y compris les vieux réfrigérateurs et les pots de peinture à moitié vides, étaient déversés par camions entiers depuis une route forestière sur les pentes du ruisseau du village.
Autre exemple: lorsque nous étions enfants, au magasin de chaussures Walder, nous étions fascinés par la machine à calculer la pointure, un appareil à rayons X (!), dans lequel on voyait, clairement définie, la forme de nos pieds. Aujourd’hui encore, des traverses de chemin de fer imprégnées de phénol décorent de nombreux jardins, et des générations d’écoliers ont suivi des éclipses de soleil à travers des tessons de verre noirci. Tout cela est considéré de nos jours comme nocif. Personne n’avait prévu ces risques, et si quelqu’un tentait d’avertir l’opinion du danger, il passait pour un ennemi du progrès et un défaitiste.
La politique, elle, n’a rien appris de ces erreurs passées. Elle se débat, impuissante, contre les marchés déchaînés, qui, au nom de la société de consommation, agissent comme ils l’entendent. Les hommes politiques réussissent toutefois, au moyen de règlements ponctuels, à éviter le pire – pour le moment. Peut-être réussira-t-on à résoudre à temps le problème des déchets nucléaires et à protéger les océans de nouveaux déversements de pétrole et de plastique avant que la vie n’en disparaisse complètement. En attendant, les chercheurs et les industriels dans les domaines du génie génétique, de l’industrie pharmaceutique et de l’océan de radiations que représentent les communications sans fil jouent avec le feu des nouvelles technologies, dont les risques à long terme sont aussi inconnus que les dangers de l’amiante ne l’étaient en 1900.
Lorsque la politique parle de vision à long terme, elle veut dire peut-être 30 à 50 ans, soit à peine deux générations. Elle devrait peut-être regarder encore un peu plus en avant – par exemple en instituant des consignes de production plus strictes et des sanctions plus lourdes pour le cas où un virus mortel de la grippe aviaire serait volé dans un laboratoire ultra-protégé. Sinon, elle doit dire la simple vérité à la population et avouer que son rôle se limite à celui d’extincteur. La vraie clairvoyance a un tout autre visage, et si le développement démesuré des 150 dernières années se poursuit, l’avenir restera soumis au principe du tâtonnement.
69 commentaires sur «La politique a besoin de meilleures lunettes»
Dass nachteilige Entwicklungen immer viel zu spät von breiteren Bevölkerungsschichten erkannt werden, hat eben auch damit zu tun dass sich Politiker nicht getrauen unpopuläre oder gar tabubehaftete Themen anzugehen aus Angst nicht mehr gewählt zu werden.Der andauernde Parteien-hick-hack eliminiert die sonst schon dürftig vorhandene Ueberzeugungskraft der Politiker/innen und macht alles zu einem kaum noch aktionsfähigen Einheitsbrei in dem Rufer in der Wüste keinen Platz haben.
Gutes Argument … Heisses Thema eher von Anfang an fallenlassen!
Gut zusammengefasst. Unser System ist durch die Interesenvertretungen der stärksten Lobbyisten geprägt. Die stärksten Partikularinteressen werden sich deshalb immer durchsetzen, natürlich nach dem System wer zahlt befiehlt; und bezahlt wird nur etwas, das den schnellen Profit in Aussicht stellt oder weiterhin sicherstellt. Solange alles nur nach dem heiligen Prinzip « Rendite des Kapitals » abläuft und das Kapital immer weitervererbt wird, ändert sich auch nichts; und damit das Kapital weiterhin rendiert, müssen willfährige Sklaven sich weiterhin abstrampeln.
hervorragender artikel. ein paradebeispiel blocher, mörgeli, köppel und konsorten. denen geht es nicht im allergeringsten um das wohl des volkes, sondern ausschliesslich um die projektion ihres durch und durch xxxxx und xxxxx charakters; man schürt entrüstung, fremdenhass, legt brände, und spielt dann selber feuerwehr; die echten probleme des globus (die gäbe es tatsächlich auch noch, der artikelverfasser zählt einige auf) werden ausgeblendet. gefragt wären politiker mit fähigkeit und willen zu objekltiven analysen des echten handlungsbedarfs und entsprechendem handeln
oha, da ist der zensurbleistift aber scharf gespitzt 😉 (bei blocher & co geh ich jeweils nach einem sprichwort der alten walser: « auf einen groben klotz gehört ein grober keil »)
Solche Beiträge sind eben Teil des Problems und lassen den Karren nur noch tiefer in den Sumpf schlittern. Hätte Candrian etwas mehr Weitblick, liesse er diese tolpatschigen Stürmis links liegen.
@ walter bossert: hätten sie dies vor rund 80 jahren in deutschland ebenso formuliert? für mich geht von den scharfmachern der svp eine echte gefahr aus. zum glück ist die heutige (wirtschaftliche) situation in der schweiz eine sehr viel bessere als damals in deutschland. aber ich behaupte, dass zumindest die hardcore-svp-anhänger nicht wesentlich anders funktionieren als ihre « vorbilder » vor 80 jahren nördlich des rheins (sie müssen ja nur die posts z.b. beim thema islam lesen; da könnte einem das grauen kommen; die projektionen vor 80 jahren auf die juden, heute auf die moslems)
Candrian,Glauben Sie wirklich, dass eine einzelne Person in der Schweiz plötzlich so viel Einfluss erhalten könnte wie dies in Deutschland in alten und unwissenden Zeiten geschehen ist?Da unterschätzen sie die Freiheitsliebe der Einwohner dieses Landes aber gewaltig!
Hr. Candrian, wenn Sie nicht vollkommen blind durch die Gegend laufen würden hätten Sie vor ihrer Schreibe gemerkt dass der Vergleich hinten und vorne nicht passt. Während die Juden im 3. Reich ein rein künstliches Feinbild waren haben die Moslems in den letzten 15 – 20 Jahren weltweit nachhaltig bewiesen dass der Islam aufgrund einer inhärenten Tendenz zu Totalitarität eine echte Gefahr darstellt. Obwohl es klar ist dass die überwältigende Mehrheit der Moslems aktuell friedlich sind und deshalb solche Ängste nicht verstehen, sind diese real und begründet.
@ walter bossert: es ist ja nicht nur der mehrfachmilliardär von der zürcher goldküste, es springen ihm immerhin gegen 30% der wählenden nach, und die sind nun nicht einfach eine quantité négligeable.
@ beat: für mich ist ganz klar die achse usa – israel die grösste bedrohung für den globus. diese führt praktisch permanent völkerrechtswidrige angriffskriege und terrorisiert x weltgegenden und völker. und: hauptnährboden für den islamistischen extremismus ist die seit 70 jahren andauernde demütigung und terrorisierung der araber und moslems durch ebendiese achse usa – israel.
Blocher & Consorten haben durchaus Weitsicht bewiesen insbesondere im Kampf gegen den EU-Beitritt. Zum Glück! Was wäre das jetzt für eine Katastrophe für die Schweiz.
die ch fährt zur zeit auch meines erachtens tatsächlich (bzgl. eigennutz) besser als nicht-mitglied der eu. aber nur solange die eu mit uns « chäsperlet », solange sie unser rosinen-picken zulässt. vergessen sie nicht, dass rund 60% der ch-exporte in den eu-raum gehen, von der eu in die ch dürften es hingegen lediglich rund 5% sein. wer da von gleich langen spiessen oder sogar von drohpotenzial der ch gegen die eu spricht resp. träumt, der hat eine schon gröber verzerrte wahrnehmung
Und wo haben die SVP Spitzen Weitsicht bewiesen im Kampf gegen den EU-Beitritt?
Ich bin ja auch der Meinung, dass die jetzige EU nichts taugt.
Aber Fakt ist, die wirklichen Probleme wie Klimawandel, Atommüll, den Plastic Patch, die Nachwehen der Kolonisation oder die grenzelose Energie- und Resourcenverschwendung lassen sich nur interkontinetal lösen, Nationalismus ist nur hinderlich.
Sehr geehrter Herr Haas,
Jene Forscher, die gemäss Ihrem Artikel ein wenig mit gefährlicher Technologie spielen, sind diejenigen, die den zukünftigen Generationen die Zivilisation erhalten. In der Tat ist es kurzsichtig und egoistisch, wenn man auf Grund des bestehenden Risikos auf jegliche Forschung verzichtet. Denn unser Wohlstand, unser « Way of Life » ist zur Zeit weder nachhaltig noch auf 150 Jahre gesichert. Das Risiko, dass durch moderne Forschung entsteht, ist meiner Meinung nach geringer als jenes, wenn unsere Gesellschaft einfach stehen bleibt.
Spannend ist, dass Herr Haas selber nicht merkt, dass er mit dem Blog eine Technologie anwendet, die schädlich ist: gerade kürzlich hätte er doch selbst im Tagi lesen können: Internet macht dumm! Vielleicht ist es schon zu spät? Wahrscheinlich ist er einfach einer dieser Maschinenstürmer, der nur die Rückschläge und nicht die Vorteile der technischen Entwicklung sieht. Schon die demografische Entwicklung zeigt uns, dass die Technik in erster Linie ein Segen ist. Der in der Geschichte höchste Stand der Volksgesundheit ist nicht der Medizin, sondern dem technischen Forschritt zu verdanken.
Weder David M noch Era Dam scheinen auch nur im GERINGSTEN verstaden zu haben, vorum es geht… Jaja, das Internet scheint dumm zu machen… Also gut, ich helfe ihnen, solange ich noch kann 😉
1.Niemand hat etwas davon gesagt nicht mehr zu forschen
2.Aber (nur als Beispiel) weis doch jeder Vollidiot das der Ausstos von Russ, CO2 etc. durch den Menschen in den letzten Jahren MASSIV zugenommen hat. Was er genau zur Folge hat, wissen wir nicht. Das es aber wohl nicht positiv ist schon. Ergo: Man reduziert die Emissionen, right? FALSCH: Man behauptet das sei eine Klimalüge und macht gar nichts…
ja, Reto Stadelmann – wenn man natürlich alles nachplappert, was im Internet so steht 😉 der Russ hat abgenommen (oder nehmen die Hausfrauen die Wäsche wieder rein, weil nächstens die Dampflokomotive vorbeifährt?), der CO2-Ausstoss auch – natürlich alles berechnet per transformiertes kJ (falls Sie noch « nachkommen » [???]). Jeder von uns fragt laufend mehr Energie nach – alleine (bevölkerungskorrigiert) von der Elektrizität jedes Jahr + 3% im Schnitt, die Autos werden grösser, es sollen noch mehr Züge verkehren und wir alle leben länger, nicht die Technik ist schuld, sondern der Konsum!
Und immernoch haben sie nicht verstanden was eigentlich im Artikel geschrieben steht. (ihr « tüpflischissen » mit dem Russ ist ja so was von am Thema vorbei) Es geht Haas NICHT um ein Technologieverbot, auch wenn man das verstehen könnte wenn man den Artikel nicht genau liest. Und auserdem haben sie mich nicht im Geringsten mit ihren Ausführungen beeindruck. Es macht doch keinen Unterschied wie die zusätzlich Emissionen entstehen, wir wissen das eine Reduktion dieser gut ist also machen wird das. So einfach ist es mit dem vorausschauenden Denken. Jetzt alle Missverständnisse ausgeräumt?
Wenn ich Herrn Haas richtig verstanden habe, kritisiert er nicht den Fortschritt an sich, sondern das nicht rechtzeitig auf sich abzeichnende Problem reagiert wurde. Dabei ist das Beispiel Asbest schon sehr bezeichnend.Selbstverständlich ist Fortschritt in allen Belangen wichtig, er sollte aber dem Erhalt einer gesunden und lebenslustigen Gesellschaft dienen und nicht dem meist kurzfristigen Gewinn einzelner! ( Siehe auch Zweitwohnungsinitiative )
Herr Bossert – beim Asbest wurde gehandelt, nachdem man seine Gefährlichkeit eingesehen hatte – ausser in Italien, und da hatte Eternit noch eine ganze Reihe von Konkurrenten, die nicht auf asbestfrei umstellen wollten. Übrigens war es früher bei den Glasbläsern üblich, die in ihrem Metier verwendeten Asbest-Schnüre anzulecken, damit sie während der Bearbeitung des Glasrohlings besser halten – ich habe noch nie gehört, dass Glasbläser an Asbestose leiden würden, es betrifft offensichtlich in erster Linie Personen, die Asbest-Staub ausgesetzt sind.
Das Wort « punktuelle Regulierungen » trifft den Nagel auf den Kopf. Dort ,wo es brennt werden Feuerlöscher eingesetzt.
Aber die Zusammenhänge werden nicht gesehen.
Das wäre aber wohl nur im Ideal-Staat von Plato möglich, wo der Herscher unabhängig von der Gunst der Wähler ist.So kann er weitreichende Entscheidungen treffen. Aber leider Utopie.
Selbst ein guter POlitiker ist, wie mir scheint, in der Demokratie HEUTE überfordert.
Denke auch Politiker heute überfordert, am Gehalt klebend. Eine andere Variante « gute, fähige Schaffer » nicht in der Politik weil das ganze Familienleben von den Medien auseinander dividiert wird. (Hildebrand). Andere Meinung geächtet. Böse Worte (im Tagi) zensuriert!
Endlich jemand der es wagt die Wirklichkeit aufzuzeigen. Ich bin auch aus dieser Generation, habe mich immer geweigert, diese kurzfristigen sog. Vorteile mitzumachen, mit dem Ergebnis offiziell als Dissident bezeichnet zu werden (seinerzeit Gemeinde Grüningen). Es war und ist mir egal – wir alle tragen die Verantwortung für einen lebenswerten Planeten in allen Facetten in uns. Gerade die Politik hätte eine Vorbildfunktion. Doch wo stehen wir heute? Wo bleibt die vielgepriesene Eigenverantwortung die immer mehr mit Eigennutz vertauscht wird? Zuviel von Allem hat uns träge und blind gemacht.
man erinnert sich auch wann dies gesagt wurde (18jh ..gouverner..). dies waren absolutäre zustände und repressive momente. das gros der autorität wurde nach den 70ern abgeschaft. heute gilt’s nur noch dem volk und seit 10jahren der EG nach dem mund zu reden. eine regierung aus opportunisten führt nich einmal, sie ist immer unter zugzwang.
das volk fühlt sich alleine gelassen, vorallem sieht’s keinen sinn und funktion des regierungssystems (1798 bastille).
rot-grün rettet die welt und zuerst sich selbst.
«Gouverner, c’est prévoir» kann man aber nur nach bestem Wissen und Gewissen.
Sich blind nach Zukunftsprogosen zu richten – waere kontraproduktiv (siehe z.B. Prof. Kneschaurek).
Evolution, als der blinde Wille der Natur funktioniert nach « trial and error ».
Oder – wieder mal Schopenhauer: « Du haettest wollen – haettest Du auch koennen ? ».
Könnte nicht ganz einfach die Demokratie und damit der Kenntnisstand der Bevölkerung und damit unser Umgang mit Information das Problem sein? Ein Politiker muss wiedergewählt werden; und einer, der unbequeme (und dann noch erst auf lange Frist überprüfbare) Wahrheiten von sich gibt, wird doch sofort von allen abgeschossen, die wegen dieser Aussagen ein paar Fränkli verlieren. Beispiel USA: dort ist der aktuelle Benzinpreis echt ein Kriterium für die Wiederwahl des Präsidenten. Was nun?
Sie haben völlig Recht. Was nun geschehen soll? Entweder Demokratieabbau (birgt andere grosse Gefahren) oder der Bürger wird mündiger von Lobbying und seinem kurzfristigen Vorteil. Weiter müsste er/sie weitsichtig handelnde Politiker nicht abwählen. Zusammengefasst müsste sich also der Mensch ändern. Und da sehe ich leider schwarz.
die politische weitsicht ist derzeit in der tat am a….h. eigentlich müsste man den ganzen parteien-unfug abschaffen und aus einer auswahl fähiger und konsensfähiger politiker, die besten intressensvertreter für das land rekrutieren.
Habe ich vor Jahren schon geschrieben, alle abwählen und nur noch gute Köpfe ohne diese Parteiengrippe wählen.
Damit man diese fähigen Politiker auch findet, würden wahrscheinlich Bürger, die ähnliche Idealvorstellungen haben, miteinander diskutieren wer das sein könnte und ein paar davon zur Wahl vorschlagen. Da dies alle 4 Jahre geschehen sollte, organisieren sich diese Bürger in einem Verein, damit auch klare Strukturen und Verhältnisse herrschen, und geben diesem Verein einen prägnanten Namen, damit die anderen wissen, wer sie sind. Und schon haben wir wieder Parteien. Am Grundprinzip der Parteien kommen wir nicht vorbei, aber Politiker die zu Lobbyisten verkommen, darf man gerne abwählen.
Ja, los, verbieten wir jede Forschung! Diese linken Akademiker hängen ja sowieso nur am Tropf des Staates, und forschen an Dingen rum, die entweder gefährlich sind, oder sonst niemanden interessieren. Schon gar nicht die Wirtschaft! Wo kämen wir den hin, wenn jeder einfach forschen könnte, was er oder sie wolle?
Fortschritt ist sowieso überbewertet. Unser eigentliches Ziel sollte ja sein, wieder wie zu Zeiten Tells zu leben, wo noch wahre Werte gegolten haben, man im Zug nicht dauernd von Handys gestört wurde. Damals gabs ja auch noch keine Krankheiten und wir waren alle kerngesund!
Wobei der Tell ja auch unter Märchen einzuordnen ist…
Wo bleibt die Weitsicht der Politiker? Gute Frage! Weil in der Bibel irgendwo steht « wer sucht der findet » habe ich überall gesucht, aber nichts gefunden. Die Politiker scheinen alle kurzsichtig zu sein. Wahrscheinlich kommt das daher, dass sie vorab ihre Klientel befriedigen müssen, um in vier Jahren wieder gewählt zu werden.
Die politische Weitsicht ist im Detail verloren gegangen. Heutige Spitzenpolitiker sind gute Verkäufer, die ihre Politik von Professoren, PR-Fachleuten und Marketingstrategen eingeflüstert bekommen. Früher gab es noch kreative Politiker, die Visionen hatten. Das gibt es heute kaum mehr, jedenfalls kaum in der Spitzenpolitik.
Dem kann ich nur zustimmen!
Es gibt schon eine Weitsicht, die Gier… Leider nicht von Politikern, die wollen sowieso nur die punktuelle Macht ausüben. Die grosse Linie bestimmt das Geld, und das ist nicht bei den Politikern. Gut Reden können viele, aber alle haben Angst, nicht mehr gewählt zu werden. Angst ist der schlechteste Ratgeber überhaupt. Ich gebe daher meine Stimme niemandem mehr. Ich behalte Sie, damit ich sie dann habe, wenn die grossen Demonstrationen losgehen. Und sie kommen näher, mit sieben Meilenstiefeln. Leider.
Das Beispiel Asbest ist ein sehr schlechtes Beispiel. Wenn jede Erfindung behindert worden wäre, nur weil sie in Zukunft vielleicht schädlich sein könnte würden wir noch auf den Bäumen leben. Weitsicht hat nichts mit « kein Risiko » zu tun. Und seien wir doch einmal ehrlich: Die Demokratie mit ihren regelmässigen Wahlen lässt eine Sicht über die nächste Wahl hinaus gar nicht zu. Und gerade die Medien spielen im Ganzen eine äusserst fragwürdige Rolle. Das ganze System basiert letztendlich auf Versuch und Irrtum (wo wir wieder beim Asbest wären).
Sehr richtig. Wenn zum Beispiel die Elektrizität daran gemessen worden wäre, wieviele Hausfrauen anfangs des 20. Jahrhunderts an abgewetzten Lampen-Kabeln zu Tode kamen, dann hätte sich die Elektririzität nicht durchgesetzt. Und es gibt weitere Beispiele.
Auf den Punkt gebracht, ein sehr guter Beitrag, welcher früher aktuell war und heute immer noch aktuell ist.
Oftmals wird das Vorausdenken auch durch schlichten und einfachen Egoismus gebremst. Bestes Beispiel: Die EU. Würde es nach der Bevölkerung und populistischen Politikern gehen wäre sie längst Geschichte und abgeschafft. Niemand will heute noch die Vorteile sehen die erst viel später (etwa 100 Jahre?) zu Tage treten! Man sieht nur das es heute kostet was man nicht will. Das gleiche mit der Globalisierung. Ja, heute müssen die reichen Länder auch Opfer bringen, die Globalisierung zeigt eben erst später ihre Früchte wenn die Menschen nicht mehr zu tausenden fliehen und zu uns drängen…
Leider wird die EU von deren Politikern auch nicht dahin geführt, wo sie hin sollte. Die Idee eines vereinten Europas ist heute schon eine Illusion die wohl auch in 100 Jahren nicht erreicht sein wird, weil die Politiker eben dieser EU ebenso kurzsichtig und übereilt handeln. Momentan entwickelt sich das Gebilde eher zu einer Gefahr, weil kein Nationalstaat mehr Verantwortung tragen will, aber Gemeinsames will man dann auch nicht.
Eben genau so, wie es Herr Haas formuliert hat.
Tja, eine bittere Tatsache. Mir stellt sich hier aber noch die Frage nach dem Huhn und dem Ei… Was war zuerst da? Die unverantwortlichen Politiker oder das Volk das diese dazu drängt unverantwortlich zu handeln? Das wird von Herr Haas ebenfalls erwähnt. Ich denke einig können wir uns vor allem darin werden das die heutige Politik nicht mehr wirklich gut funktioniert da die Menschen einfach oft viel zu populistisch denken und handeln. Aber wie man dieses Problem lösen könnte, weis wohl niemand…
Man kann das den Politikern nicht verargen. Ein Politiker, der Probleme nachhaltig angeht, wird kaum mehr gewählt.
In unserem System haben wir wenigstens die direkte Demokratie, da gibt es dann langfristige Entscheide.
Daran zweifle ich wenn die Stimmbeteiligung bei den U30 bei 10% liegt und diejenige von Ü65 bei 75%…
Vielleicht bringt die Volkswahl des Bundesrates wieder wahre Persönlichkeiten mit Weitsicht in dieses nun mehr « Sachverwaltergremium ». Meines Erachtens hat die Bundesversammlung gar kein wahres Intresse an Bundesräte mit Weitsicht, den diese sind sicherlich keine Konsenskandidaten. Und wer will schon die Macht abgeben an eine starke Persönlichkeit?
Diese stärkeren Brillen braucht es unbedingt!
Die schweizerische Politik erachte ich als rückgratlos und kurzsichtig. Sie agiert kaum und reagiert vorallem.
Zudem erachte ich den Polit- und Gerichtsfilz als Hindernis für eine offene Kommunikation. Beispiel: Film « Dallas in der Schweiz » von Harry H. Heutschi!
Wir brauchen in unseren Land wieder Visionäre. Visionäre, die z.B. die SNB abschaffen und zinsfreie Geldsysteme etablieren. So werden wir als Zins- und Steuersklaven befreit! Beispiel Goldenes Zeitalter in England mit « Tally tick » von 1290 – 1694 mit 14 Wochen Arbeit pro Jahr!
Ein Beispiel sind die AKWs. Auch hier: es hat nie an Stimmen gefehlt, die vor den Gefahren dieser Technologie warnten. Und zwar auch von Fachleuten. Man hat alle mal als technikfeindlich und rückwärtsgerichtet in die linke Ecke gestellt. Hat sich dabei nicht gescheut, auch noch brandschwarz zu lügen. Es kamen Lucens, Three miles-islands und Tschernobyl. Tschernobyl konnte man als kommunistische Technologie abtun, den westlichen haushoch unterlegen, was so nicht stimmte. Und nun Fukushima. Da waren plötzlich 5 Reaktoren betroffen, sie werden noch Jahrhunderte gefährlich strahlen.
von den gleichen problemen stehen doch die meisten medienverlage, es wird wenn immer möglich politisch korrekt von der hand in den mund gelebt. kurzum depeschen agenturmeldungen, mit werbung und a bis cervelatprominenz angereichert und als meinungsmacher verkauft. irgendwie langweilt mich das alles nur noch, für ein ärgernies ist das ganze schon zu offensichtlich überall standart.
In keinem ‘Geschäft’ der Welt sind die Anforderungen an Qualifikation und Kompetenz so unwichtig, wie in der Politik. Wir leben heute in Systemen, denen wir durch unsere sträfliche Ignoranz weitgehend ‘Selbstermächtigung’ zugestanden haben – ohne dies wirklich zu wollen. Jedes Unternehmen, das erfolgreich sein will, prüft seine KandidatInnen auf Herz und Nieren. Nur in der Politik macht heute jemand heute das Justizdepartement und morgen dann z.B. die Finanzen oder sonstwas. Völlig kompetenzfrei. Ich wäre für eine umfassende Qualitätskontrolle der politischen Arbeit – es gibt zu viele Blender!
ich denke, nachdem man die Wirteprüfung nicht mehr machen muss, gilt der alte Spruch. « Wer nichts wird, wird Wirt! » umso mehr – die Politiker haben also Kollegen 😉
Der Fortschritt durch die Forschung uns ein immer längeres und beschwerdenfreiereres Leben gebracht. Wollen wir wieder zurück ins asbestfreie Mittelalter, wo die Lebenserwartung bei 40 Jahren war und man häufig qualvoll gestorben ist?
nun Anton Keller, wir sind schon fast asbestfrei – ohne grossen Abstriche im Konsum und Lebensstandard – technischem Fortschritt sei Dank! Ich muss Ihnen natürlich auf eine andere Art Recht geben: wenn wir alles zuerst niet- und nagelfest prüfen würden, ob eine techn. Errungenschaft nicht lebensgefährlich ist, würden wir wohl nicht einmal mit der Kutsche rumfahren oder auf einem Pferd reiten – schon mit diesen Transportmitteln gab es immer wieder tödliche Unfälle…
Wenn Asbest von Wissenschaft und Industrie angepriesen wird, wird sicher nicht die Politik irgend etwas anderes darüber befinden. Dieses Beispiel lässt sich 1:1 in die heutige Zeit übertragen, aber daraus lernen kann man nichts. Bloss merken, dass sich alle freuen, wenn ein wissenschaftlicher Fortschritt passiert, der sich irgendwie auf unser Leben auswirkt. Die Spätfolgen kommen dann später, sie werden sich zeigen und dann brauchts die Feuerwehr. Antibiotika könnte eines Tages ein Problem sein, es hat Millionen von Leben gerettet. Sogar das könnte dereinst ein Problem sein. Probleme? Regeln?!
Guter Artikel.. eigentlich….. Mein Problem ist, dass der Zauberlehrling die Dinge soweit gebracht hat, dass es kein zurueck mehr gibt. Wir koennen nur noch die Katastrophe verzoegern, wobei das Risiko besteht, dass wir den Teufel mit Belzebub austreiben.
Es graut mir zwar davor, aber je schneller wir zum Mittelalter zurueckkehren desto schneller wird sich unsere Mutter Erde erholen.
Es sei denn, wir stoppen sofort den Bevoelkerungszuwachs und versuchen alle unsere Selbstverwirklichungstriebe drastisch zu daempfen.
Wir müssen überhaupt nicht ins Mittelalter zurückkehren um der Natur wieder zum Gleichgewicht zu verhelfen und können uns trotz oder gerade wegen dem ein Lebenswertes Leben einrichten, wenn wir nur wollten!! Dazu müssten halt Egoismus und Selbstdarstellertum geopfert werden.
Bravo! Gut zusammengefasst! Das dümmste Tier auf Erden, welches sich selber als Intelligent bezeichnet, bleibt des Mensch. Er hat noch immer nicht begriffen, dass es schon heute an Platz und Energie mangelt und er vermehrt sich immer noch wie Ratten und Mäuse. Eine Tages werden sie sich selber auffressen oder die gewissenlos und dumm angewendete Technik wird ihm zum Verhängnis wie Tchernobyl, Fukushima, und es wird andere geben…
Guter Artikel, richtige Frage. die einfachste Antwort auf ihre Frage ist, dass alle Politiker vor allem eines wollen, wiedergewählt zu werden. Das Glück des einfachen Volkes ist da zweitrangig. Und wie wird Mann/Frau wiedergewählt, indem er/sie in den 4 Jahren der Legislaturperiode etwas populäres zustande gebracht hat, auch wenn es auf lange Sicht sinn und zwecklos ist.Das letzte Mal als weitsichtig geplant worden ist,war in den 80er Jahren als der ZVV aufgebaut worden ist obwohl damals massiv kritisiert.Heute profitieren mehr als 1 Million Einwohner der Region Zürich davon, das ist Weitsicht
Die Frage, weshalb Politiker so « kurzsichtig » seien ist doch einfach beantwortbar:sie wurden von uns gewählt – und wir wählen mehrheitlich Leute, die uns das Blaue vom Himmel versprechen und uns belügen – weil wir selbst die Wahrheit gar nicht wissen wollen.
Wahre Worte… ABER wer die Schuld bei der Politik alleine sucht, macht es sich definitiv zu einfach, zumal die Politiker ja vom Volk gewählt sind – aber das ist ein anderes Thema.
Vielmehr richtet sich die Politik (leider!) nach der Agenda gewisser Medien – so zum Beispiel, wenn Hinz und Kunz über die ach so bösen Fussballfans meckern – wehe dem Politiker, der sich dann nicht den Forderungen der Medien gemäss verhält. Andere Themen, die nach dem gleichen Muster von den Medien den Politikern diktiert werden: ach so böse Abzocker, ach so böse Pharmaindustrie… Honi soit qui mal y pense…
Es gibt in der Politik kein langfristiges Denken, weil die Politiker zu dumm dazu sind. Da sich nur Idioten zur Wahl stellen, können auch nur Idioten gewählt werden.
« Waffenbrüder: Eine Spurensuche in der Schweiz ergibt: Die Verbindungen der mutmaßlichen Helfer der Zwickauer Zelle zu ihren eidgenössischen Freunden waren überaus vielfältiger Natur. »
Auch dieser Titel zu einem Artikel in einer Ostdeutschen Zeitung sagt viel über die Befindlichket, die verlogene Mentalität und den Fremdenhass u. Rassismus der, bzw. vieler Schweizer.
Die Menschen an sich schauen nicht weit in die Zukunft. Die Priorität von Problemen wird durch zeitliche Nähe definiert: Je dringlicher ein Problem, desto wichtiger ist es, etwas weiter wegliegende, materiell viel grössere Probleme, werden zwar wahrgenommen, deren Lösung wird jedoch auf später verschoben.
Die Menscheit und der einzelne Mensch, werden untergehen. Dieses Problem lässt sich wohl kaum lösen, es wäre das Rezept für ewiges Leben. Alles was wir tun können, ist das Ende verschieben, « die another day »! So betrachtet macht die Konzentration auf zeitlich naheliegende Probleme Sinn.
Die grössten Gefahren für den einzelnen Menschen und die Menschheit insgesamt, liegen gerade im Unvorstellbaren: Wir sterben an Krankheiten, die es noch nicht gibt. Der letzte Weltkrieg wird weder durch Iran, Israel oder Nordkorea ausgelöst, sondern duirch z.B. die Annexion Norwegens durch Schweden. Nicht die bekannten Gefahren töten uns, gerade das Unerwartete tötet. Werden bekannte Gefahren akut, kümmern wir uns darum, vorher beobachten wir diese, und kümmern uns um die aktuellen Probleme. Wie die Antilopen, die weiter fressen und die (noch) nicht angreifenden Löwen beobachten.
Was wollen Politiker mit dem Übermorgen, wenn sie nicht einmal an das Morgen denken? Das Unvermögen, aus dem Durchlebten (z.B. Banken/Finanzkrise) schnell die richtigen Schlüsse zu ziehen, nennt man Dummheit. Diese Dummheit ist systemrelevant. Deshalb wird sie vom Staat gestützt. Offenbar hat die Krise auch alles vernichtet, aus dem man hätte klug werden können. Statt richtig zu denken, greift man auf den alten Trick mit den Rundum-Glücksversprechen zurück. Wenn die Zukunft dann da ist, sind die Damen/Herren nicht verantwortlich, weil nicht mehr im Amt. So einfach, so schön.
Ich sehe in unserer Regierungsform ein Problem. Die Demokratie hat durchaus viele Vorteile, aber auch ihre Nachteile. Politiker haben das Dilemma, dass sie, wenn sie über Angelegenheiten sprechen, die keiner hören will, schnell abgewählt werden. Halten sie sich jedoch populär, indem sie topaktuelle punktuelle Subjekte thematisieren, so können sie wiedergewählt werden und in ihren Augen mehr und länger dem Volk dienen.
Was ich auch noch vermisse ist ein wenig der Radikalismus der Linken. Die SVP provoziert und empört sogar mit ihnen Wahlplakaten, von den Linken hört man einfach nichts.
« Politische Weitsicht » ist ein Oxymoron. « Weitsicht » funktioniert schon in der allgemeinen Welt nicht korrekt, weil unser Hirn mit falschen Prioritäten und einem falschem Wertesystem verdrahtet ist. Solange wir unser Wertesystem nicht ändern, und Verantwortung, Korrekturen und Konsequenzen für unsere Handlungen ausschliessen, ist « Weitsicht » ein Luftschloss aus einer anderen Welt. Wer kann es Politikern und Leitfiguren verdenken, dass sie fast ausschliesslich ihre eigene Agenda umsetzen, wenn ihnen die (Nicht-)Wähler einen politischen, finanziellen und moralischen Blankoscheck ausstellen?
Ein unsäglicher Artikel. Da wird eine allgemeine Behauptung aufgestellt und diese dann anhand von Beispielen aus einem einzigen Sektor, nämlich Gesundheitsgefahren aus industriell eingesetzten Stoffen, unterfüttert ohne dass Gegenargumente eingebracht werden. Journalismus at its worst. Beispiele übrigens, die mehr mit Wissenschaftsversagen als mit Politikversagen zu tun haben.
Die Politik arbeitet sehr langfristig, Max Weber sprach vom Bohren dicker Bretter. Die langfristige Arbeit ist aber nicht in punktuellen Massnahmen zu sehen sondern in Strukturen, wie etwa unsere direkten Demokratie.
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In der Arena nimmt ein Parteivertreter zu einem Thema Stellung, in der nächsten Arena schickt sie einen anderen Vertreter zu einem anderen Thema, der eine völlig inkompatible Stellung vertritt. Die Analyse von Widersprüchen, Inkonsistenzen mit einem erweiterten Horizont wäre eine Aufgabe der Medien. Aber nirgends eine Spur von ganzheitlichem Denken.
Magnifique article comme il devrait y en avoir plus souvent, le gouvernement joue à l’autuche depuis trop longtemps. N’y a t il pas déjà eu trop d’exemples ou les politiciens et autres organes se fient à des expertises … qui 50 ans après se révélent néfastes. Ce cirque va t il durer encore longtemps. L’espéce humaine se détruit en étant tenu dans le mensonge.