L’échec de transfert du Conseil fédéral

En fait, la population avait assez clairement défini l’objectif en adoptant l’initiative des Alpes en 1994 : les marchandises ne doivent pas transiter à travers les Alpes par la route mais par le rail, solution plus respectueuse de l’environnement et des hommes, parce que protéger du bruit et des odeurs les Alpes et la population d’Uri, du Tessin et du Valais est une priorité. Le nombre maximal de camions autorisés à traverser les Alpes avait également été fixé par cette initiative. Depuis 2004, ils ne doivent pas être plus de 650’000 par an. Aujourd’hui, nous nous apprêtons à passer en 2012 et même l’objectif intermédiaire, bien plus bas, fixé à un million de camions maximum n’est pas atteint. Cette année, avec 1,25 million de camions, c’est presque le double de la limite autorisée.

Et ce n’est pas tout : au lieu de mettre enfin les bouchées doubles dans la mise en œuvre de l’initiative et d’utiliser tous les moyens disponibles pour atteindre encore l’objectif, le Conseil fédéral, dans son cinquième rapport de transfert, fait profil bas. La ministre des transports, Doris Leuthard, l’a exprimé ainsi à la mi-décembre : « Les mesures prises jusqu’à présent n’ont pas permis de satisfaire aux exigences. Alors soit nous revoyons les chiffres à la baisse, soit nous prenons des mesures supplémentaires. » Mais soyons clairs : la marge de manœuvre pour des mesures supplémentaires est très restreinte. Autrement dit, le gouvernement capitule. Il courbe le front devant une « réalité » cousue d’omissions, de lenteur et d’obstruction politique, qui tente de légitimer le lobby des transporteurs par les « besoins de l’économie, du marché et de la population ».

Et le Conseil fédéral n’est pas embarrassé de devoir expliquer cet échec politique. Il ne fallait pas compter sur l’UE et les pays voisins pour créer une bourse de transit pour mettre aux enchères les droits de passage, sans compter qu’une augmentation de la taxe des véhicules lourds (RPLP) viendrait contredire le principe selon lequel il ne faudrait plus récolter d’argent sur le transit, étant donné que les camions engendrent des coûts. Jusque là, la confédération n’exploitait même pas le maximum des taxes pour la RPLP. Selon l’Accord sur les transports terrestres, elle devrait empocher CHF 325.– par trajet de transit. Et un trajet ne coûte actuellement que CHF 288.– environ. Là encore, le Conseil fédéral a déjà une explication : le montant de la RPLP dépendrait de la nocivité des moteurs de camions pour l’environnement et les transporteurs auraient sans cesse renouvelé leur flotte de véhicules. Ils bénéficieraient donc maintenant de taxes moindres. Mais ce que le gouvernement ne dit pas, c’est que cette tendance était prévisible et aurait largement pu être compensée en renforçant de manière générale les conditions d’obtention d’un bonus RPLP.

La Suisse est donc au pied du mur : toujours pour transférer le trafic des marchandises de la route au rail, elle construit une ligne de plaine transalpine avec le tunnel du Gotthard pour CHF 12 milliards, de sa poche, et elle ne fait pas restreindre pour autant le trafic des poids lourds sur la route (notamment parce que l’Allemagne et l’Italie se révèlent être des partenaires peu fiables pour compléter le couloir de transit de la mer du Nord à la Méditerranée. Ce serait là l’occasion pour l’UDC de se remplumer et d’exiger que la Suisse montre ici à l’UE qui est le maître.

Des personnes influentes de l’Union démocratique comme les conseillers nationaux Adrian Amstuz, président de l’Association suisse des transports routiers ASTAG, et Ulrich Giezendanner, transporteur reconnu, ne sont pas du même avis et renoncent exceptionnellement à se plaindre du non-respect de la volonté du peuple de 1994. Dans les débats sur le franc au Conseil national, les membres UDC Erich von Siebenthal et Thomas Hurter ne se sont d’ailleurs pas gênés, la semaine dernière, pour exiger (en vain) quelques allègements pour l’agriculture et la sylviculture et la baisse générale des tarifs de la RPLP de 20 %.

Peut-être un jour tout cela ira-t-il si loin que la politique forcera le Conseil fédéral à faire tout ce qui est en son pouvoir pour atteindre l’objectif de transfert. Même si ce moment ne semble pas encore venu. Tout va lentement, il va d’abord falloir une autre communication sur les possibilités de mesures supplémentaires. L’objectif de transfert sera donc une fois de plus repoussé de quelques années, si ce n’est à la Saint-Glinglin…

Le prix que la Suisse devra éventuellement payer pour tout cela se reflète dans l’exemple autrichien tout récent. Depuis 2008 et en vue de réduire le trafic de poids lourds et de protéger la population, il était interdit de transporter des matières non périssables telles que la pierre, l’acier, le bois et les déchets sur les autoroutes du Tyrol de la vallée de l’Inn et du Brenner qui relient Italie et Autriche. Aujourd’hui, la Cour de justice des Communautés européennes a levé cette interdiction en arguant qu’elle entravait le principe de liberté de circulation des marchandises. Selon le journal « Echo der Zeit », le gouvernement de la région du Tyrol a parlé d’une prosternation devant le lobby du transport tandis que les associations de protection de l’environnement déploraient que cette levée d’interdiction réduise en miettes le droit à la santé de la population.

Au fond de la vallée de l’Inn, l’air est si malsain que l’espérance de vie moyenne a chuté de douze mois et 4’000 personnes souffrent d’asthme chaque année. L’interdiction de circulation pour les marchandises non périssables a permis d’épargner aux Tyroliens le passage de près de 200’000 poids lourds sur l’axe nord-sud le plus important d’Europe. Pourtant, ils ont dû endurer le passage de 1,8 million de camions au lieu des 450’000 par an initialement convenus. Si la Suisse n’est pas à même d’atteindre son but, le Conseil fédéral devra un jour expliquer aux Uranais pourquoi leur vie est moins importante que la libre circulation des camions.

116 commentaires sur «L’échec de transfert du Conseil fédéral»

  • Urs Wolffers dit :

    Warum wird nicht auch der nationale Verkehr auf die Schiene geholt, ein LKW ins Tessin macht doch genau so viel Lärm und Gestank wie einer nach Italien

    • Margot Rosanes-Csuka dit :

      Also man hat 12 Milliarden verlocht für einen Egotrip, von dem man im Voraus annehmen konnte, dass unsere Anrainerstaaten uns damit hängen liessen. Wir hätten wahrscheinlich besser diesen Betrag in einen Bevölkerungstransfer in andere Regionen investiert. In all den Argumenten, welche wir zu hören und lesen bekommen, wird der gesundheitliche Schaden an der Bevölkerung nicht erwähnt…..

      • Karlmax Schmid dit :

        Die Personenbahn ins Wallis läuft ja schon ganz gut,einige Güterzüge laufen auch und so wirds in ein paar Jahren auch am Gotthard. lst nicht ganz für die Katze aber mehr war nicht zu erwarten solange die Nachbarn in Nord und Süd nicht mitmachen.Schuld sind da weder die Frächter noch die SVP sondern wenn schon SP BR Leuenberger und seine Hunderte von Papierproduzenten in Ittigen die seit bald 20 Jahren auf die Erleuchtung warten. Das Selbe wird wohl nun mit dem Atomausstieg folgen,wenns zwar Windräder u. Kollektoren aber keine Verteilleitungen hat.Mit Schauläufen allein reichts auch da nicht.

        • zubinden alfred dit :

          die Endverteilung findet durch Lastwagen statt…oder wollen Sie das über Schienen machen?

      • Nein, inzwischen sind es 20 Milliarden und es werden am Schluss 25 sein. 12 Milliarden ist der Betrag, den das Stimmvolk bewilligte. Für den Rest werden wir Steuerzahler wie die Geiseln behandelt.

      • walter ottiger dit :

        Das Stimmvolk hat entschieden !!!!

        • @walter ottiger

          Das Stimmvolk hat entschieden, dass es 12 Milliarden geben will. Genommen ohne zu fragen wurden bisher weitere 8 Milliarden. So kann man Demokratie betreiben: man lügt bei der Abstimmung und stiehlt hinterher.

          • Fabian Kreuzer dit :

            Das mit den Kostenversprechungen wird allerdings überall so gemacht, auch bei den Autobahnen, siehe H2 in Liestal. 300 Mio vom Volk bewilligt, im Moment ist man bei 600 Mio und kein Ende in Sicht.

  • Anh Toan dit :

    @Erwin Haas: Hervorragender Beitrag, aber dennoch:

    Vielleicht wäre es schlauer gewesen, die 12 Milliarden in die Verbesserung der Umweltverträglichkeit nachgefragter Gütertransporte auf den Strassen zu investieren, statt in ein nicht nachgefragtes Schienennetz. Der Markt, und zumindest als Konsumenten sind wir alle ein Teil davon, verlangt, alles, jederzeit und billig und dies wiederum verlangt anscheinend Strassentransporte. Realitätsverweigerung ist kein guter Ratgeber.

    Unter http://www.patent-de.com/20071115/DE102006022245A1.html habe ich was gefunden, mit 12 Mia lässt sich viel tun.

    • urs strassmann dit :

      besser kein gotthard tunnel =kein stau keine lastwagen so einfach

    • urs strassmann dit :

      besser kein gotthard tunnel =kein stau keine lastwagen so einfach ps ich meine gar keinen strassen tunnel und schienen tunnel dann geht der ferker um der schweiz

    • Matthias dit :

      Der Markt vielleicht, die Schweiz ist jedoch ein Hochpreisland weil Qualität hier vor Billig kommt. Das ist selten, es gibt aber auch andere Wirtschaftsmächte, namentlich Japan, wo das selbe zutrifft.

    • Pascal Meister dit :

      @Strassmann: OK, überhaupt keinen Gotthardtunnel mehr, sollen wir dann das Tessin nach Italien verschenken?? Reichlich unsinnig, diese Forderung…

  • guido bitter dit :

    Hoffen wir nur, dass das Parlament der von der Lastwagenlobby geforderte Bau der zweiten Gotthard Autobahnroehre ablehnt. Denn sonst wird die Umverlagerung von der Schiene zurueck zum Lastwagentransport geschehen.

    • Arnold Joseph dit :

      Richtig! Und die Verlogenheit gewisser Rechts-Politiker (besonders aus der Rosinen-Picker- und Windfahnen-Partei) zeigt sich hier am deutlichsten: Man verteufelt alles, was von der EU (sprich Brüssel) kommt, weist aber ganz schnell auf EU-Bestimmungen hin, wenn’s um die eigenen Geschäftsinteressen geht.

      • Walter Wenger dit :

        wegen Verlogenheit, wie ist es damals gelaufen, mit der Alpenschutz-Initiative?

  • Walter Strahm dit :

    Wenn dies die einzige Bankrotterklärung der CH-Politik wäre, dann müsste man sich aufregen und Massnahmen ergreifen. Leider ist dem nicht so und der grenzenlose Egoismus der Lobbyisten und ihrer Clans machen das Regieren in diesem Land praktisch unmöglich. Das Urteil über uns werden unsere Grosskinder sprechen. Es wird rundum vernichtend sein.

    • gonzo dit :

      Yes sir!

    • Zimmermann dit :

      Herr Strahm, was regen Sie sich denn so auf…es sind halt nicht immer, wie Sie, der Mainstream und die Dauerlügner im Bundesrat uns weis machen wollen, die ANDEREN………die uns solche Miseren einbrocken….zumeist sind es Lügen Unfähigkeit und Dummheit der auch so netten lieben 7 Zwergli.
      In jedem anderen Land der Welt ( einschliesslich Burkina Faso Iran und Nordkorea) wären sämtliche Mitmauschler, speziell die der letzten 4 Jahre, längst in die Wüste geschickt worden, hier werden die wie Kim yong Il vom Filz abgefeiert.

      • Sugi dit :

        Wau, Herr Zimmermann: Herzliche Gratulation! Habe schon
        lange nicht mehr einen derart klugen und wahren Artikel
        gelesen. Hut ab!

  • Pius Tschirky dit :

    Hätte man ein effizientes und auch kostengünstiges System, so wäre das sicher schon lange gelungen.

  • kurt habegger dit :

    Typisch – es ist doch wieder die SVP schuld asn diesem Schlamassel – da wird ein Bahntunnel für 12 Milliarden gebaut und der Bundesrat ist nicht im Stande, Deutschland und Italien als Abnehmer vom Mehrverkehr an die Kandarre zu nehmen – es ist halt viel einfacher die bösen SVP-Nationalräte zu kritisieren und ihnen die Versäumnisse in die Schuhe zu schieben als vor der eigenen Türe zu wischen – Frau Leurhard soll doch jetzet ihre Milchbüechlirechnung präsentieren, wie sie das beim Atomausstieg getan hat aber eben das Jahr 2034 steht dafür auch in den Sternen – Lösungen sind keine in Sicht!!

    • Realist dit :

      Nein Herr Habegger die SVP ist nicht (allein) schuld an diesem Schlamassel sondern im Verein mit der bürgerlichen Mehrheit in Parlament und Bundesrat. Die SVP-NR Amstutz und Giezendanner sind zwar federführend aber nicht allein bestimmend. FDP und rechter Flügel der CVP haben ihre Mitschuld.

    • Realist dit :

      Nein Kurt Habegger, die SVP ist nicht allein Schuld am Schlamassel. Sie hat nur beigetragen im Verein mit FDP und rechtem Flügel der CVP. Die bürgerliche Mehrheit in Bundesrat und Parlament sorgt dafür dass es nicht vorwärts geht. Ganz im Gegensatz dazu läuft es wie am Schnürchen wenn es bürgerlichen Kreisen dient und passt.

      • Michael S. dit :

        Sie sind Traumtänzer, nicht Realist. Giezendanner flucht schon seit Jahren gegen die Kontingentierung des Bahnverlads. Besorgen Sie alte Arena-Sendungen zur NEAT aus dem SF Archiv. Ferner hat die SVP im Zuge der Abstimmungen zu Alpeninitiative, NEAT und Landverkehrsabkommen am lautestend davor gewarnt hat, dass das Ganze nicht funktioniert und in milliardenschweren Fehlinvestitionen endet. Dies wiederum können Sie den Pressecommuniqués auf ihrer Webseite nachlesen. Das Ganze ist inkompetente SP/Grüne – Misswirtschaft. Auch das können Sie den Arena-Tapes entnehmen; auch wenn es Ihnen passt.

        • Mike Locher dit :

          Interessant das Thema SP/Grüne Misswirtschaft. Ich dachte jetzt nämlich immer, der grosse Visionär Bundesrat Adolf Ogi wäre von der SVP gewesen, kann mich aber auch irren.

    • Mike Locher dit :

      Ich bin überzeugt, der Herr Habegger als Bundesrat würde DE und I so richtig an die Kandarre nehmen! Ist ja üblich, dass die Kleinen den Grossen befehlen, Appenzell sagt ja auch, was läuft in Zürich, und wenn nicht, dann ist der Appenzeller Regierungsrat unfähig…

      • Jirucha dit :

        Es war immerhin Herr A.Ogi, der die Verträge mit D und I durchgeboxt hatte. Und es war M.Leuenberger, der die Nichteinhaltung der Verträge akzeptierte. Auch wenn Amstutz, Giezendanner und andere SVPler sich quer stellen, es sind die EU-Turbos, welche uns die Nachteile aufzwingen. M.Leuenberger hat einmal im Talk täglich gesagt, es werden niemals 60-tonner die Schweiz durchqueren. Ein Jahr nach seinem Austritt ist es schon so weit. Wer lügt, der geht in die Politik.

    • Dass die Deutschen mit den Zubringern zur NEAT nicht vorwärtsmachen kann mit der Finanzlage erklärt werden. Dass es die Italiener sein lassen hingegen, ist ein anderes Problem: Die SBB hat seit Anfang 70er Jahre mindestens sechs Verträge mit den FS geschlossen, die einer nach dem anderen nie eingehalten wurden von italienischer Seite. Solche Verträge der SBB mit der FS hatten damals den Charakter von Staatsverträgen. Sie wurden von der FS nie eingehalten — kein einziges mal. Einen dermassen vertragsbrüchigen Nachbarn in die eigenen Kalkulationen einzubeziehen ist nur dumm, sonst nichts!

  • Maja dit :

    Die Hauptsache das Rauchverbot bleibt. Ist schon schräg was da abgeht. Der Staat gibt sich so besorgt um unsere Gesundheit, dabei geht es nur um Bevormundung. Mit dem Bürger kann er es ja machen, der glaubt all diesen Schrott noch und nickt brav alles ab. Wacht endlich auf und klopft denen in Bern endlich mal tüchtig auf die Finger.

  • kurt habegger dit :

    War dieser Kommentar zu deutlich, dass er mit dieser Pharse nicht publiziert werden soll – war eine zu diesem Thema eine
    ganz neue Erkenntnis !!!!

  • M. Zumbuehl dit :

    Währe es denn nicht möglich, die Lastwagen an Hand der Grösse und Gewicht bei der Einfahrt in die Schweiz durch ein Kanalsystem zu sortieren, resp. auf die « Schiene » zu leiten? Falls der Bestimmungsort in der Schweiz liegt, müsste es für die Lastwagen eine Möglichkeit geben, die Schiene z.B. in der Zentralschweiz verlassen zu können. Ausländische wie Schweizerische Transportunternehmen müssten sich über die Konsequenz der Schweizer Politik bewusst sein, und könnten so auch Druck auf Ihre Regierungen in Bezug auf die Fertigstellungen der Zufahrten zur NEAT ausüben.

    • Andy Dreyer dit :

      Hab ich mich auch schon mal gefragt. So ein System wie es die Post hat in ihren Verteilzentren. Vielleicht ein computergesteuertes Verteilsystem für das ganze Land, mit ferngesteuerten Wagons usw. Wäre aber sicher sehr teuer zu realisieren.

  • walter Bossert dit :

    Nach meiner Meinung wäre statt der SVP-ler aber der Verkehrsminister für den landqurenden Verkehr zuständig gewesen, der aber hat lieber Bücher geschrieben als seine Arbeit verrichtet. Für Verhandlungen mit den betroffenen Ländern wäre eine Aussenministerin und Ratspräsidentin zuständig gewesen!!!

  • Abdel Thuma dit :

    Dass sich die Alpeninitiative nicht umsetzen lässt, wurde bereits vor der Abstimmung klar kommuniziert. Zudem liegt die Schweiz mitten in Europa und hat somit ihre Verpflichtungen als Transitland. Ausgehandelt wurden die LSVA-Tarife mit der EU von Leuenberger SP. Sorry, Herr Haas. Ein Alleingang, wie Sie und die Initianten der unausgegorenen Initiative das gern hätten, geht nicht. Kommen Ihnen die Argumente bekannt vor?

    • Markus Breisinger dit :

      Sehr geehrter Herr Thuma
      Genau so ist es. Die Regierung hat nicht kapituliert. Sie sieht klarer. Als die Güterverkehrsverbände vor der Einführung der LSVA die Marschrichtung angezweifelt hat, wurden sie als Querschläger taxiert.
      Ein LKW fährt im Gegensatz zu PKW’s nicht zum Vergnügen. Er hat einen Auftrag. Es ist nicht Aufgabe der Güterverkehrs-Interessierten, das Konsumverhalten der Bevölkerung zu ändern.
      Wenn alle LKW’s auf die Schiene verlagert werden, müsste alle 8 Minuten ein 700 Meter langer Zug losfahren. Möglich wäre alles, aber nicht so, wie es heute aussieht.

      • walter Bossert dit :

        Es ist eben schon falsch die sperrigen, hohen und schweren LKW`s auf die Güterzüge zu verladen, das war möglicherweise auch schon der Anfang vom Ende des Verlagerns, denn bis jetzt fehlt eine sinnvolle Ver- und Entladetechnik vollständig was die ganze Sache sehr schwerfällig macht.Dazu kommt das greise Rollmaterial und die Tatsache das im Norden und im Süden die Anschlüsse ungenügend sind. Alles aber eine Frage der Organisation, da haben hohe Politiker/ innen versagt.

    • Hugo Reichmuth dit :

      Können sie mir die physikalischen oder chemischen Gesetzmässigkeiten erläutern, die eine Umsetzbarkeit der Alpeninitative verhindern? Ich war in den Naturwissenschaften eine Niete und darum ist mir dieses Naturgesetz entgangen.
      Danke für die Aufklärung.

      • Michael S. dit :

        Die 60-Tonner, die die EU bis zur Einweihung der NEAT durchgesetzt haben wird, passen von ihrem Querschnitt her nicht durch das Loch. Das ist das physikalische Problem. Das andere ist politisch. Das Landverkehrsabkommen mit der EU verbietet griffige Verlagerungsmassnahmen. Die chemische Zusammensetzung der Tinte, mit welcher SP-Leuenberger es damals unterzeichnet hat, spielt dabei keine Rolle.

        • Mike Locher dit :

          So ein Blödsinn, Herr S! Die Euro Combi LkWs sind nur länger, aber weder breiter noch höher und passen damit also tiptop durch das « Loch » (sie müssen ja logischerweise auch durch die Strassen »löcher » passen).
          Lustig auch, wie Sie den Herrn Leuenberger und andere die SVP verantwortlich machen. Zuerst war Ogi (SVP), dann Leuenberger (SP) und jetzt Leuthard (CVP). Auch wenn es praktisch wäre, einen Sündenbock zu haben, dürften alle zusammen versagt haben – oder das Problem ist wesentlich komplexer.

        • Hugo Reichmuth dit :

          Herr S.,
          Da die EU-Zone zum politischen Selbstbedienungsladen wird, wo man je nach Situation Gesetze befolgt oder auch nicht, leuchtet es mir nicht ein, wieso wir nicht Verträge nach unserem Gusto gestalten sollten. Ich weiss – Rechtssicherheit und so. Aber solange Dublin und Schengen toter Buchstabe sind und die Euro-Kriterien fakultativ sind und Ungarn EU-konform zur Diktatur verkommt, sehe ich keinen Grund, Verträge einzuhalten. Es ist sich hier doch jeder sein Nächster. Was interessieren uns Verträge mit der EU?

      • Horst Grüning dit :

        Lieber Herr Reichmuth,
        diese Gesetzmässigkeiten suchen Sie in der Physik, der Chemie und den Naturwissenschaften überhaupt vergeblich.
        Diese Naturgesetze aber gibt es trotzdem: Sie liegen in der Natur des (heutigen?) Menschen begründet.
        Z.B. da, wo die meisten von uns praktisch nie genug kriegen können. Und da, wo das eigene kleine Zurückstecken weit mehr schmerzt als die körperlichen Leiden, die anderen durch die eigene Gier zugefügt werden. Und da, wo man vehemend für Umweltschutz eintritt – aber bitte nur, ohne selbst auf liebgewordene Annehmlichkeiten verzichten zu müssen.

        • Hugo Reichmuth dit :

          Lieber Herr Grüning,
          Danke für Ihre Ausführungen. Ich sehe das ähnlich. Die Alpeninitiative ist durchaus umsetzbar – man muss es nur wollen.
          Schade, dass wir Schweizer ein Volk von Bütteln sind und kein Rückgrat haben. Darum wird es auch nie zu einer Verlagerung des Verkehrs oder einer Einschränkung der PFZ kommen.

  • Michael S. dit :

    Ich verstehe nicht, wo hier die neue Erkenntnis liegt. Exakt genau das, was jetzt passiert, wurde bereits bei der Alpeninitiative, bei der NEAT und beim Transitverkehrsabkommen mit der EU vor 20 Jahren von deren Gegnern dargelegt. Die EU hat kein Interesse an einer Verlagerung. Also findet eine solche auch nicht statt. Das Transitverkehrsabkommen verhindert griffige Massnahmen. Das war von Anfang an klar. Rot/grüne Traumtänzerei. Mit Lobbying von den zwei oder drei Transportunternehmern in unserem 200er Parlament hat das nun wirklich nichts zu tun.

  • Hans Vögtlin dit :

    Die Schweiz, die unter diesem überfrachteten Schwerverkehr
    auf der Strasse bald erstickt, sollte sich konsequent dem vom
    Stimmvolk verlangten Ziel verschreiben, gleichgültig, was das
    Ausland dazu meckert. Offenbar geht es nicht ohne Zwang:
    Ein Lastenzug, der die Schweiz nur durchquert, muss auf die
    Schiene gezwungen werden, sonst soll er via Frankreich
    fahren und endlos Autobahngebühren zahlen.

  • Leimgruber dit :

    Was haben wir für eine Regierung die die Volksrechte mit Füssen tritt. z.B. Sommerzeit,Auschaffungsinitiative und jetzt Alpeninitiative die nicht umgesetzt wird. Für was gehen wir überhaupt noch abstimmen ?

    • Matthias dit :

      Damit die Politiker behaupten können sie regieren im Volkswillen. Natürlich haben sie das nicht wirklich vor und setzen nur um was ihnen gerade passt (oder wofür sie keine Ausrede finden).
      Das selbe wird sein wenn die 1:12 Initiative angenommen wird, wird einfach nichts gemacht und am Ende heisst « Geht nicht ».

      • Pascal Meister dit :

        Das Problem ist, dass die meisten Initiativen keine sinnvollen Sanktionen enthalten, wenn ihr Kernanliegen nicht erfüllt wird. Nebenbei halte ich das 1:12-Anliegen für überhaupt nicht umsetzbar, das scheitert bereits bei simplen Organisationen wie einem Fussballclub…

  • Wir sagen den vielen Lastwagen denen wir auf der Strasse begegnen nur noch « Leuenbergerli « .
    Wir wurden also ein weiteres Mal vom Bundesrat verarscht.
    Was kann man gegen solche Versager unternehmen?

  • Ruedi dit :

    Für diese Misere SVP-Politiker quasi verantwortlich zu machen, ist mehr als daneben. Wo waren denn da die hervorragenden und fähigen SP- und CVP-Leute?

  • sandro gasser dit :

    so funktioniert die gehirnwäsche: dem stimmbürger ein projekt unterbreiten mit lügen und versprechungen, halbwahrheiten und ideologisch motiviert… kosten um ein mehrfaches überschreiten und dann…. sind es en paar svp nationalräte zitieren! kein wort, kein name in diesem fabelhaften blog vom damals verantwortlichen verkehrsminister und bundesrat SP moritz leuenberger!

    gehirnwäsche für oberflächliche bürger!

    • r.meier dit :

      es gab noch nie einen bundesrat,der so viel am volk vorbei regierte, wie moritz leuenberger,er hat gewurschelt wie es ihm passte,seine masslose macht,hat der schweiz viele probleme gebracht,er hat verträge mit der eu abgschlossen,die nicht verlogener sein können,leider haben wir es zu spät gemerkt ,nun muss das volk die milliardenschwere zeche bezahlen,

      • walter ottiger dit :

        Es wird immer von Schuldigen gesprocvhen, eimal Bundesrat X, dann wieder Bundesrat Y usw. Doch grundsätzlich haben wir ein vom Volk gewähltes Parlament, das die Aufsicht über die Exekutive ausüben soll. Und wer hat die Mehrheit in diesem Parlament seit Jahrzehnten: FDP, CvP, SVP , sie « sogenannten » bürgerlichen Parteien.

  • fischer sagt dit :

    Das sich Deutschland wie auch Italien nicht an den Kosten, die seit Jahren immer höher wurden nicht beteiligen werden ist klar. Doch auch wenn die Einnahmen beim LSVA-tarif recht gute einnahmen beim Bund generriert werden können, ist der Wille des volkes, die Brummi von der Strasse auf die Schienen zu bewegen in keiner Weise erfüllt. Was aber hatte der BR in der Vergangenheit, aus Gründen des Pragmatismus der Eigenständigkeit unterlasssen. Die Liste wäre sicherlich Kilometerlang, oder ?Aber eben, die Wähler werden doch zum phatologischen Kopfnicherchen erzogen gepaart mit einer Prise Morologie

  • Hanspeter dit :

    « Das wäre doch nun für die SVP wirklich auch mal eine Gelegenheit, sich dafür stark zu machen, dass die Schweiz der EU in diesem Punkt den Meister zeigt. » Dies zeigt einmal mehr wie populistisch der Zeitungsschmierer Erwin Haas seine Artikel verfasst. Was die anderen Parteien von Grün bis Links inkl. der wiliwäli CVP mit unmöglichen Versprechen an die Bevölkerung durchgebracht haben, soll die SVP nun auslöffeln. Wahrlich ein Meisterstück eines unfähigen Jurnalisten!

    • Mike Locher dit :

      Lieber Handpeter! Ist Ihnen möglicherweise entgangen, wem wir NEAT und das Transitabkommen zu verdanken haben? Schauen Sie mal im Internet nach, wer die NEAT « durchgeboxt » hat und wer 1992 bei der Aushandlung des Transitabkommens mit der EU Verkehrsminister war.
      Ich persönlich bin Altbundesrat Ogi für die NEAT sehr dankbar, spätestens unsere Kinder werden urteilen können, wie es ohne wäre (bis jetzt ist sie ja noch nicht mal fertig). Aber festhalten dürfen wir glaub schon, dass er von der SVP war, meinen Sie nicht auch?

  • Rene Meier dit :

    Auf dem Bild sieht man sehr gut, dass Frau Bundesrat Leuthard fröhlich ist.

  • walter schwager dit :

    Ein Volksentscheid ist ein Dreck wert!
    Wir entschieden uns für die Verlagerung; es gibt überhaupt nichts mehr zu diskutieren sondern einzig unser Entscheidung umzusetzen. Bei einer Geschwindigkeitsreduktion durch Volksentscheid stehen neue Tafeln und der Bussenticker zählt abFolgetag.
    Wo bleibt hier die SVP die doch einen Volksentscheid für heilig erklärt?

    • flückiger jürg dit :

      Lieber Herr Schwager, es ist Ihnen entgangen, dass die SVP leider noch nicht 51 % des Parlamentes stellt. Warten Sie das Jahr 2015 ab, dann ist es soweit. Alles SVP soweit das Auge reicht. Ein Paradies auf Erden.

  • alfred dit :

    zur förderung der verkehrsverlagerung von der strasse auf die bahn sollte endlich das flächendeckende überholverbot für den schwerverkehr eingeführt werden >> dann würde sich auch die 2-te gotthardröre und der autobahnausbau erübrigen >> dass die politiker immer faule ausreden aus dem hut zaubern ist bekannt >> aber dass sie den volkswillen (volksabstimmung zur alpeninitiative) ignorieren / missachten sollte bestraft werden >> mangelnde pflichterfüllung sollte mit lohnentzug oder kündigung sanktioniert werden wie in der privatwirtschaft ? ? frau leuthard auf welcher seite stehen sie

    • bruno - walther rudolph dit :

      alfred, schau dir mal das bild von frau leuthard am nutzfahrzeugsalon in bern an dann weisst du wo sie (ein)sitzt und steht >>> mit anderen worten sei ist dem schwerverkehr auf den strassen sehr wohlgesinnt — leider / (zum glück) ist hier bis auf weiteres nicht mit einem erdbeben / tsunami ( fukushima, atomenergie ) zu rechnen darum wir sie auch nicht umdenken >>> dazu braucht es noch viel mehr druck aus der bevölkerung

  • M. Bättiger dit :

    An den Journalisten: statt des ewigen SVP-Bashings wäre es vielleicht geboten, einmal aufzuzeigen, welche Linken den dem Volk mit träumereien all die teuren – und nutzlosen – Milliardeninvestitionen aufgeschwatzt haben mit Lügen, Falschkalkulationen und ideologischen Hoffnungen. Aber davon natürlich kein Wort. Dass eine NEAT z.B. bei der Abstimmung noch 8 Mrd. kostete, nun schon 24 Mrd. ist völlig egal – dafür ereifert sich der Tagi dann über die « Fehlkalkulationen » des Hr. Merz und die Linke klagt. Ja, die Welt des Tagis ist schon einseitig.Dasselbe spiel wiederholt sich nun beim AKW-Ausstieg

    • W.Kleiner dit :

      Herr Bättiger, ich kann Ihnen nur beipflichten. Doch die NEAT-Kosten sollten gem. Abstimmungsvorlage über die Staatskasse finanziert werden. Dann kam der Schreiberling „..ich han schoo immer gxeit“ Leuenberger, ehemaliger Justizdir. ZH (Pasquale Brumann) und erfand den FINÖF. Jetzt bezahlen die Automobilisten & die LKWs die ganzen Kosten. Leuenberger sagte auch er könne innert Jahresfrist den Fluglärmstreit mit D beilegen. Ach ja, Leuthard sagte das Selbe. Klar ist Politiker müssen ihre Versprechungen die halten, bis dann sind die in gut bezahler (Steuergelder)Rente. Ein Hoch auf die Lügner!

  • Peter Vogt dit :

    Die Bankrotterklärung war ja absehbar. Alles, was wir konsumieren wird irgendwann auf einem LKW transportiert (mit Ausnahme von Strom), deshalb wird es auch nicht weniger Transporte geben. Und die Tranporte nehmen wie Wasser den besten Weg. Auf die Bahn würden sie nur umgelenkt werden, wenn diese in unserem kleinräumigen Land echte Vorteile gegenüber der Strasse bietet und jederzeit verfügbar wäre. Hallo, aufwachen!

  • Hans Käslin dit :

    Ich hab schon viel zur NEAT geschrieben. Ein nur halb geplantes Lügen-Projekt, aus der Wunderkiste der Schlafpille Leuenberger, nach dem Motto: Wir haben den Längsten. Ohne die ZWEISPURIGE neue Nordzufahrt vom Tunnel nach Basel ist die NEAT wertlos und wir müssen unseren Nachbarn auch keine Vorhaltungen machen wenn die den Ausbau nicht vorantreiben. Die Zunahme der LKW ist die logische Konsequenz und war immer absehbar.

  • Roger Möschler dit :

    Na, na Herr Haas. Sie sollten ihr beschränkter Anti-SVP-Reflex nicht überall anwenden. Es war wohl mehr die Linke mit ihrem naiven Weltbild und dem dazugehörenden Anlügen der Wähler, dass diese Abstimmung damals durchgekommen ist. Die rechten Politiker, haben damals schon gesagt, dass eine Verlagerung auch aus Kapazitätsgründen nicht stattfinden wird.

  • Housi dit :

    Der Redaktor Herr Haas begibt sich mit diesem Beitrag auf Revolverblatt-Niveau. Die seit Jahrzehnten verschlampten Probleme liegen viel zu tief, als dass man sie, wie beim Tagi üblich, ein paar SVP-Lobyisten in die Schuhe schieben könnte. Anderseits war es nicht nur Leuenberger, der seine Hausaufgaben nicht gemacht hat. Wenn die Bahn ein kostengünstiges, effizientes und zuverlässiges Transportsystem anbieten könnte, wäre Herr Giezendanner sicher der Erste, der es nutzen würde. Doch wir investieren weiter in ein untaugliches, veraltetes und offensichtlich nicht bedarfsgerechtes Verkehrskonzept und ärgern uns gegenseitig weiterhin mit Volksinitiativen für und gegen Alles. In einem anderen Beitrag beweist Herr Haas erstaunlich visionäre Weitsicht und ich bin gleicher Meinung: « Wohnen am Arbeitsplatz oder Arbeiten am Wohnort » wäre doch mal eine Vorgabe für Politik und Wirtschaft.

  • Bruno Bänninger dit :

    Unbestrittene Fakten: weder an der Nord- noch an der Südgrenze gibt es leistungsfähige Bahnanschlüsse und Verladebahnhöfe
    (wie in Seehäfen) um während 7 Tagen und 24 Std. standardisierte Sattelauflieger mit 4 m Höhe auf die Bahn zu verladen und innert wenigen Stunden von N nach S und v.v. trsp. zu werden. 4 Meter hohe Standardauflieger (und LKW) können nur auf abgesenkten Bahnwagen durch Bahntunnels gekarrt werden. Solche Wagen in genügender Menge fehlen bei DB, SBB und FI. Fazit: Selbst wer möchte, kann nicht verladen. Also: Verlagerung technisch unmöglich. Politik hin oder her.

    • Toni Tobler dit :

      Der verantwortliche Bundesrat in Einzahl hiess Moritz Leuenberger. Weii Herr Haas das nicht?

  • Hans Christoffel dit :

    Die Zielsetzung der Initiative war leider unrealistisch, die Euphorie aber umso grösser. Die ganze Initiative nützt nichts, wenn sie zeitlich nicht umsetzbar ist. Man hätte schon während des Baus der Neat die Zufahrtsstrecke in Bahntunnels für LkW’s mit 4 Metern Höhe umbauen müssen damit man mehr auf die Schiene bekommt. Der Transport eines Lastzuges ist nur interessant, wenn er in Basel verladen kann und bis an die italienische Grenze durchgehend transportiert wird. Das ist heute aber nicht möglich. Ausserdem haben Deutschland und Italien ihre Infrastruktur noch nicht ausgebaut.

  • Zürcher Silvio dit :

    Die Schweizer wollen immer was sie selber nicht haben wollen. Der Gütertransport innerhalb der Schweiz inkl. Import- und
    Export-Verkehr erfolgt praktisch nur auf die Strasse mit einem Anteil von 98%. Der Bahnanteil am Güterverkehr in der Schweiz ist einfach unbedeutend !

    • Chris Winkler dit :

      Wer rechnen kann ist klar im Vorteil, lieber Herr Zürcher.

      Statt hier Sprüche zu klopfen, nehmen Sie sich doch ein paar Minuten und schauen auf der Website des Bundesamts für Statistik nach den richtigen Zahlen. Bei der Verkehrsleistung (Transportierte Tonnen multipliziert mit der Transportdistanz = Tonnenkilometer) hat die Schiene in der Schweiz 2008 beim Binnenverkehr einen Anteil von 25%, beim Importverkehr 27% und beim Exportverkehr 29%, beim Transit knapp 72%, gesamthaft über alle Verkehrsarten 42%.

      Falls Sie dies unbedeutend finden, haben Sie ein kleines Problem beim Prozentrechnen…

  • Andreas S. dit :

    Eigentlich sollte man die Geschichtsbücher hervor nehmen und mal nachlesen was alles zum Thema Aplenintiative NEAT etc. und der Verlagerung von der Strasse auf die Schine vorher gesagt wurde.
    Es wurde ja alles genau so angekündigt nur die Blinden und Tauben haben den Versprechnungen der Politik geglaubt.
    Leider waren dies auch die Mehrheit bei der Abstimmung und ausbaden muss es die nachkommende Generation.
    Das gleiche wird uns mit dem Atomaustieg und anderen Versprechen wiederfahren und die Zeit bringt immer neue Ausreden um das Versprochene nicht einhalten zu müssen.

  • Rolf Schenk dit :

    In Amerika hat die Bahn einen Marktanteil von über 40%, in Europa liegt dieser unter 20%. In Amerika sind die PRIVATEN Güterbahnen EIGENWIRTSCHAFTLICH und EFFIZIENT, in Europa wursteln Staatsmonopolisten (Dazu gehört auch die SBB) gegeneinander und werden mit Milliardensubventionen durchgefüttert. In Amerika gibt es eine Zulassungsbehörde für Loks und Wagen, in Europa hat jedes Land die eigene, die wieder andere Anforderungen stellt. In Amerika haben die Güterzüge die Trassen weitgehend für sich, in Europa hat jeder Bummelzug mit 20 Personen an Bord Vorrang. Das sind die zentralen Probleme.

    • walter ottiger dit :

      Das ist nun wirklich Geschw………Wenn die EU in dieser Hinsicht auf Anforderungen pocht, so sind wir Schweizer immer die ersten, die aufsvchreien, von wegenUnabhängigkeit und Freiheit………………………..

  • Frau BR Leuthard sollte auf umweltfreundliche Lastwagen setzen: mit Brennstoffzelle. Hier fehlt ein Entwicklungsprogramm der ETH mit der EU, z.B. mit BMW. Dann sind die Abgasprobleme vom Tisch. Was aber nicht vom Tisch ist, das ist der Feinstaub durch Abrieb der Reifen, der Fahrbahn, und der Bremsklötze. Deswegen sollte man so viel wie möglich Waren aus der Region kaufen, ohne lange Transporte. Wenn der Gotthardtunnel fertig ist, werden alle Nord-Süd-Lastwagen auf die Schiene wollen. Ist die Schweiz vorbereitet?

  • Als Angestellter bei SBB-Cargo würde Thamberger besser arbeiten, als über seinen Arbeitgeber zu lästern und Mitarbeiter schikanieren!

  • Niklaus Christen dit :

    Die Bahn wird nie genügend Rollmaterial haben, und wie sollen CH-Lastkraftwagen auf die Schiene verladen werden so lange nur in Basel und Chiasso Verladerampen vorhanden sind?

  • Yves Schneider dit :

    Es ist ja nicht nur im Transportwesen im Argen, auch in vielen anderen Bereiche zählt vor allem der Gewinn und nicht der Mensch. Ja würden den Transportkosten die effektiven Kosten aufaddiert wäre blitzartig das Herumkarren der Güter nicht mehr lukrativ. Wir würden dann viel mehr in der Region produzieren. Klar vielleicht wären dann Orangen, Ananas und andere exotishe Güter Luxusware, aber daraus würde unserem Wohlbefinden und unserer Gesundheit keinerlei Nachteil erwachsen. Wir alle müssen uns bescheiden und uns auf das in unserer Nähe besinnen. Nur so kommen wir weiter.

  • Peter Beutler dit :

    Die Bahn wird siegen! Mittelfristig, in 20 bis 30 Jahren, wird Europa wieder so viel Schienenwege haben wie in den 1930er Jahren. Wir sind gerade am Peak of Oil. Der Strassenverkehr wird in Zukunft zurückgehen. Das Zeitalter des ÖV’s ist angebrochen. In den grossen Städten unseres Landes hat bereits gegen 50% der Familien kein Auto mehr, Tendenz zunehmend. Weniger gut sieht es noch in den (rückständigen) Landregionen aus, diese verlieren aber ihre Mehrheitsfähigkeit, die Ergebnisse der Ständeratswahlen in Bern, Aargau, St. Gallen, der Waadt aber auch Zürich zeigen das unmissverständlich.

    • Benjamin Windler dit :

      Herr Beutler, Sie können nicht Birnen mit Äpfeln vergleichen. Wenn einmal in den Landregionen alle 7 Minuten ein Bus in alle Himmelsrichtungen und die Bahn im Viertelstundentakt fährt, ist man auch auf dem Land nicht mehr auf ein Auto angewiesen. Aber ja, ich hoffe doch, dass die Bahn siegen wird.

    • walter Bossert dit :

      Aber, aber, Herr Beutler, sind die Landregionen  » rückständig » weil sie grössere Arbeitswege haben?? Wäre es denn sinnvoller wie in der Stadt, in jedes Dorf und in jedes Quartier ein Tram oder gar eine U- Bahn zu bauen? Aber ich weis schon es ging Ihnen ja nur darum der Landbevölkerung ans Bein zu pinkeln!

  • kurt habegger dit :

    12 Milliarden für den neuen Gotthardtunnel – die Wahrheit ist doch, dass die SBB selber einen Anstieg des Güterverkehrs um 5%überhaupt nicht verkraften kann und alles drunter und drüber geht – zudem macht es die Preispolitik der SBB zu nichte, mehr Güter mit der Bahn zu tarnsportieren, SBB-Gargo lässt grüssen – es ist kaum zu glauben, was in unserem Land alles verdreht und zusammengelogen wird – und wenn die SVP Klartext spricht und die Tatsachen auf den Tisch legt, sind das alles wieder die bösen Buben, die keinen Anstand haben und keine Ahnung von lösungsorientierter Arbeit haben !!

  • Peter dit :

    Wieso verklagt niemand den Bundesrat beim Bundesgericht wegen Missachtung des Volkswillen? Das Volk hat das Ziel mit der Annahme der Alpeninitiative 1994 klar genug definiert: jährlich höchstens noch 650’000 LKW. LSVA auf 325 Franken und jeder LKW der die Alpentunnel benützt nochmals 100 Franken/PW 50 Franken pro Weg. In Österreich bezahlt man zur Autobahnvignette noch zusätzlich für die Tunnelbenützung. Es liegt an den Parteien dem Bundesrat « Beine zu machen »

  • Hans Christoffel dit :

    In der Initiative wurde das Blaue vom Himmel versprochen. Die Gegner haben dazumal schon gewarnt, dass die Umsetzung bei diesen Terminen kaum möglich sei. Heute sehen wir, dass dem auch so ist. Solange die Zufahrtsstrecke in Tunnels für LkW’s mit 4 Metern Höhe nicht fertig ist und Deutschland und Italien ihre Infrastruktur noch nicht erstellt haben, ist der durchgehende Verlad nicht möglich und für die Transporteure unattraktiv.Es ist unrealistisch, dem heutigen Bundesrat Missachtung des Volkswillens vorzuwerfen wenn man weiss, weswegen die Termine und Ziele nicht eingehalten werden können.

  • Ralf Wenger dit :

    Im chronisch linkslastigen TA war ja kein anderer Kommentar zu erwarten. Hauptsache, man kann noch ein bisschen unqualifiziert und zu Unrecht auf der SVP herumhacken. Er hätte besser einmal genauer die Rolle unseres Ex-SP-Bundesrates und Träumers Leuenberger untersucht. Der hat in all den Jahren genug Schaden angerichtet, über den man berichten könnte. Aber eben, der ist halt SP-Mitglied und wird darum vom TA verschont.

  • Christoph dit :

    Wie wenn Politik schon jemals verbindlich gewesen wäre. Weiss ja jeder, dass die an der Macht tun, was ihnen gerade gefällt. In der Demokratie müssen sie lediglich noch eine halbwegs glaubwürdige Erklärung liefern. Gibt es für die Verantwortlichen Konsequenzen? Niemals. Wer mal Pech hat, wird nicht wiedergewählt, weshalb man solche Dinge am besten gleich nach den Wahlen vorbringt, dann ist es in vier Jahren wieder vergessen. Das Zweikammernsystem funktioniert auch nicht, weil dieselben Personen in beidenKammern sitzen können und Interessenvertreter auch beiderorts gepflegt werden.

  • Giovanni Bernasconi dit :

    Die ganze Alpeninitiative ist total Bankrott. Was bleibt ist das Tessin, deas vom unfaehigen BR abgeschnitten werden soll an Stelle
    des sofortigen Bau der ueberfaelligen 2. Roehre am Gottardo.
    Aber bekanntlich zaehlt das Tessin nur wenn es um Merlot und Zuccoletti geht!

  • Fischer Ulrich dit :

    Am Brenner ist ein sehr ähnliches Projekt wie die NEAT im Bau, am Mont Cenis (Turin-Lyon) wird demnächst ein Weiteres gestartet. Die NEAT kann demnach so unsinnig und falsch nicht sein. Für alle 3 Vorhaben wird dasselbe Ziel genannt: Teil-Verlagerung Strasse-Schiene. (Am Lötschberg-Simlon seit 3 Jahren realisiert, aber wegen der alten Steigungen am Simplon nicht ideal). Die entscheidende Weichenstellung für NEAT boxte übrigens SVP-BR. Ogi durch (unter dem widerlichen ständigen Gekläffe mit Weinkrämpfen u. ähnl. Szenen von BR Stich SP !! Ich habe übrigens 3x Giezendanner gewählt (2xSR+1xNR) !!

  • Ulrich Schweizer dit :

    Es gibt eben internationale Rechte und Abkommen welche nicht umgangen werden können.
    Sonst kommen die Linken immer sofort mit diesem internationalen Recht. Realistisch denkenden
    Kräften war schon immer klar, dass die Verlagerung nicht funktionieren wird. Visionen und
    Fantasien kann man haben, aber schlussendlich muss man sich der Realität stellen. Wer immer
    noch an die Rollende Landstrasse auf der NEAT glaubt ist unverbesserlich. Die EA setzt für den
    Güterverkehr nicht auf die Bahn sondern auf die Strasse. Die Lastwagen sind eben bedeutend
    billiger und auch immer umweltfreundlicher.

  • Andy Dreyer dit :

    Würde mal abwarten, bis die NEAT voll funktionsfähig ist. Ich bin der Meinung die Schweiz muss eine effiiziente und schnelle Lösung für den Gütertransport über die Alpen erschaffen. Wenn es schneller und billiger ist, die Ware mit der Eisenbahn zu transportieren, wird die Verlagerung von der Strasse zur Schiene automatisch passieren. Habe aber so meine Zweifel, wenn ich die Kapazität der NEAT sehe. Man sollte schon mal mit der Planung für den nächsten Alpen-Tunnel beginnen, diesmal aber auch gleich die Zufahrtswege mitausbauen

  • Thomas Herzog dit :

    Was mir in jedem solchen Artikel über die Alpeninitiative fehlt sind Informationen über
    a) Auslastung des schweiz. Bahntrassee’s.. liegt meines Wissen bei etwa 97 %..
    b) das europäische Schienentrassee äusserst marod ist und Milliarden investiert werden müssten…
    c) die Bahngesellschaften viel zu wenig Rollmaterial haben, hier ebenfalls in hohem Masse investiert werden müsste….
    d) ab Freiburg/D ein Flaschenhals mittels einem Trassee nach Basel besteht und grundsätzlich überall der Personentransport
    Vorfahrt hat

  • Martin dit :

    Stimmt nicht Herr Herzog. Steigen sie bitte selbst ausserhalb der Rush Hour in einen Zug. Sie werden erkennen, dass ihnen nur selten ein Zug entgegekommt. Wenn das Netz ausgelastet wäre, müsste doch alle 3 Minuten ein Zug entgegenkommen. Es gibt auch nicht zu wenig Rollmaterial, die EVUs könnten jederzeit dazukaufen. Das Problem der Bahn ist die sehr teure Infrastruktur, anders als in USA, wo die Güterbahn rentiert, wird hier die Bahninfrastruktur vergoldet. Luxeriöse Sicherheitssysteme, alle paarr Meter Fluchtstollen gibt es in USA nicht, bis vor 10 Jahren gabs das auch in der CH nicht.

  • Thomas Herzog dit :

    Nicht bekannt sind auch die Tatsache, dass die SBB-Gütertarife wesentlich höher liegen wie jede der Strasse und der Importeur, bzw. schlussendlich der Konsument keine höheren Preise bezahlen möchte… leider fehlen in den Recherchen derlei viele wichtige
    Faktoren die solche meinungsbildende Artikeln in einem völlig falschen Lichte erscheinen lassen und den Leser falsch informieren…

  • Thomas Herzog dit :

    Interessant zu wissen ist auch, dass SBB Cargo die Gütertarife permanent erhöhen; der Konsument hingegen nicht bereit
    ist die Kosten zu übernehmen und schlussendlich der LKW, welchem jährlich höhere Kosten durch LSVA, Vorschriften, Ausbildungen etc. etc. entstehen, trotz allem immer noch wesentlich günstiger, flexibler und schneller operieren kann.
    Leider haben die Verantwortlichen bei der SBB Cargo über Jahre nicht realisiert die Transportwirtschaft als Partner statt Konkurrent zu verstehen… ein solcher Strategiewechsel würde mit Sicherheit positive Entwicklungen mit sich bringen

  • Peter Müller dit :

    Der Volkswille kann mit der Einführung der Alpentransitbörse einfach und transparent gelöst werden. 650’000 Durchfahrten versteigern, und das Problem ist gelöst.

  • walter Bossert dit :

    Der Kampf um jeden cm Strasse oder Schiene hat begonnen. Wie in vielen Bereichen sind wir immer deutlicher am Anschlag und trotzdem behaupten auch viele hochgeschulten Personen immer noch wir müssen wachsen , weil nur so die Probleme gelöst werden könnten, so ein Irrsinn!

  • Rolf Zitt dit :

    1. Dass eine Volksabstimmung manchmal, in komplexen Fragen, kein realisierbares sinnvolles Resultat bringt ist leider eine Tatsache.
    2. Es gibt eine ganz einfache Lösung um den Lastwagenverkehr auf die Schiene zu bringen: Der Schienentransport muss preisgünstiger sein als wenn der Lastwagen selber fährt Die Bahn ist gefordert ihr Angebot dahin gehend zu entwickeln!
    3. Ich glaube, dass bis die NEAT funktionsfähig ist werden die Lastwagen betreffend Lärm, Abgasen etc. umweltfreundlicher sein als die Bahn. Die Lastwagen fahren dann gekuppelt, automatisch gesteuert durch das Gotthardloch.

    • walter Bossert dit :

      Zuerst sollten die Steuerungsprobleme der » gekuppelten » und erst noch schienengebundenen Eisenbahnwagen gelöst werden,ohne das die Züge wie im Lötschbergtunnel immer wieder stehen bleiben. Und die Probleme im Gotthard kommen erst noch.

  • Peter Waldner dit :

    Das gesetzte Ziel war von Vorneherein unrealistisch, wie es bei so manchem dieser zunehmend « romantisch-ideologischen » Volksinitiativen der Fall ist.

  • Walzer P. dit :

    Dies war ja alles absehbar: Zum einen waren die Ziele leider unrealistisch zum anderen ist der Schienenausbau gerade auch im Ausland ins stocken geraten. Transportunternehmen zudem verfügen über gute politische Verbindungen und nicht zuletzt trägt der Konsument auch noch eine Mitverantwortung, denn der will auch immer überall alles zu jeder Zeit und möglichst günstig haben. Und Transportkosten schlagen sich auch im Produktepreis nieder. Ich denke die Lösung muss auch bei umweltfreundlicheren LKWs gesucht werden. Denn die Verlagerung auf die Schiene ist so schnell nicht realisierbar.

  • Theo Hess dit :

    Warum sollte der Politik ausgerechnet beim Alpentransit ein Erfolg beschert sein?
    Wenn Politiker etwas an die hand nehmen, so ist das Unheil schon vorprogramiert.
    Währen diese Leute etwas wert, so wären sie in der Industrie geblieben.
    Einzige und unumstössliche Ausnahme: Herr Spuhler.

  • Jörg Müller dit :

    Es ist eine interessante und verlogene Debatte, die die Politiker hier führen. In Deutschland wie in der Schweiz gibt es den Slogan « Güter auf die Bahn ». Noch besitzen die Bahnen die riesigen Flächen, die für die Güterbahnhöfe notwendig sind. Sie werden aber nach und nach verkauft und zurückgebaut. Deutschland ist hier gerade leider führend. Sind diese Flächen erst einmal weg, dann dürfte es heutzutage fast unmöglich sein, neue Güterbahnhöfe zu errichten, da die benötigten Flächen zu gross und teuer sind und die Anwohner die Lärmbelästigung nicht dulden werden. Das ist die Realität.

  • Peter Brunner dit :

    Bei der Abstimmung zur Neat haben wir CHF 615.- für eine Durchfahrt bewilligt. Also rauf mit den Gebühren und damit die Neat bezahlen. Der Preis bestimmt doch die Umverlagerung auf die Schiene. Dann werden es sofort weniger LKW auf der Strasse.

  • Norbert Kaufmann dit :

    Da läuft gar nichts schief. Die Verlagerung wurde durch die Transportlobby bewusst verhindert und boykottiert . Es stinkt zum Himmel. Der Steuerzahler finanziert einen teuren Gotthard-Basistunnel, der dann am Schluss einfach ein Loch ist.

  • Ich erinnere, als Bundesrat Moritz Leuenberger verhandelte über Transitgebühren von 1000 Fr. Man war sich im klaren, dass anders die Umlagerung nicht möglich sein wird. Er hat feige nachgegeben und damit das Debakel vorgespurt.

  • Die Höhe der LSVA hat nichts mit der Frage zu tun, ob der alpenquerende Verkehr verlagert wird. Die LSVA betrifft sämtliche Lastwagentransporte in der ganzen Schweiz. Das weiss Herr Haas. Den Abschnitt musste er einfach hineinschreiben, weil er sonst nichts fand, um der SVP an das Bein zu sch….

  • alien dit :

    Herr Haas, ich wollte auch noch gratulieren. Sehr gutes Stück.

  • Hugelshofer Fredi dit :

    Spannend zu lesen, wieviel Unsachlichkeit und Ignoranz mit 600 Zeichen möglich sind! Facts:
    Ein CH-Lastzug zahlt jährlich rund 130’000 Sfr. an Steuern, was die Bahn uns kostet will niemand wissen. LSVA wird aber dennoch 2012 erhöht! NEATzubringer von D und It leider in den nächsten 10 Jahren nicht zu erwarten. NEAT Kapazität kann auch sonst nicht erreicht werden:Personenzüge ca. 140 km/h und Güterzüge 80 km sind sich im Weg (Moritz Leuenberger Implenia VR: Ich bin erschüttert..)
    Hr. Haas warum kann man nicht einfach sachlich ohne gehässige Untertöne das Problem analysieren; ev. Lösungen

  • Hugelshofer Fredi dit :

    Es ist schon verblüffend wieviel Unsachlickeit und Ignoranz mit 600 Zeichen produziert werden kann. Hier nur Facts: Ein CH-Lastzug zahlt total rund 130’000 Sfr. jährlich an Steuern, LSVA wird 2012 erhöht. Echtes jährliches Bahndefizit nie bekannt. Kosten NEAT bei 24 Mia. kein Mensch erwähnt dies! Staatsverträge betr.Bahnzubringer ab Karlsruhe und nach Italien nicht erfüllt. NEAT-Kapazität wird nicht erreicht da Personenzüge mit 140 km, Güterzüge mit 80 km/h sich im Weg sind. ImpleniaVR Leuenberger:
    Ich bin schockiert. Herr Haas, warum kann man diese Themen nicht ohne gehässige Töne abhandeln?

  • smart dit :

    Etwa so wie die « Verlagerung der Güterverkehrs auf die Schiene » funktioniert, wird auch der « Ausstieg aus der Kernenergie » funktionieren. Es wird viel Steuergeld verbraten und das Ziel wird nicht erreicht. Herzlichen Dank der « Neuen Linken Mitte ».

  • Hans Fischer dit :

    Ich finde es den Gipfel von Herr Haas der Transportloby die Schuld der Verlagerungslüge in die Schuhe zu schieben.
    Schuld sind:
    BR. Ogi SVP der den Transitvertrag mit der freien Wahl des Transportweges etc, gemacht hat..
    BR Ogi hätte die Alpeninitiative nicht zulassen sollen, da ja der Transitvertrag genau das Gegenteil war.
    BR Leuenberger versäumte die Verträge mit D / I für die Abnahme des Neatverkehrs vor die Neat gestartet wurde.
    BR Leuenberger verschwieg dem Volk, dass die freie Durchfahrt mit 4.00 m Eckhöhe durch die Schweiz nicht möglich ist.
    So ist es und nicht wie sie schreiben

  • Martin Cesna dit :

    Es ist ein Irrtum, dass der Gotthard zentral ist. Vorne ein Sightseeing um romantische Seen, dann ins Tal, durchs Loch, dann wieder durch enge Täler, bis in Chiasso das ganze Elend eine Ende hat. Der Lötschberg-Basistunnel ist von Basel schneller erreichbar, besonders wenn noch der Napf durchbohrt würde. Danach 10 Kilometer quer und dann ab durch den Simplon, wo eigentlich noch zwei Röhren zusätzlich nichts schaden würden.
    Der Rest wäre Organisation und noch ein paar Schienen, sodass es real billiger UND schneller ist, auch Verderbliches in Basel oder schon in Freiburg auf die Bahn zu laden.

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