La monnaie pleine: ce que la Suisse a toujours voulu

Souvent, on attribue un radicalisme dangereux à l’initiative «Monnaie pleine», actuellement en cours de récolte de signatures. Ainsi, Thomas Jordan, président de la BNS, a récemment qualifié le système de la monnaie pleine d’«expérimentation géante pour laquelle les expériences et points de comparaison manquent» (discours tenu lors de la journée d’Uster le 23.11.2014). Toutefois, un petit retour historique sur le développement de l’ordre monétaire suisse démontre le contraire: durant plus de 100 ans, le franc suisse a été conçu comme une monnaie pleine.

La modernisation monétaire revendiquée par l’initiative «Monnaie pleine» comporte trois éléments centraux: premièrement, seule la Banque nationale suisse (BNS) doit être autorisée à créer de la monnaie, sous forme papier ou électronique. Deuxièmement, l’émission de monnaie ne doit plus être liée à l’endettement de l’économie et de la société. Et troisièmement, les bénéfices générés par l’émission de monnaie doivent servir à soulager les caisses publiques et bénéficier à la collectivité. Ces trois éléments sont ancrés dans la tradition helvétique.

La Suisse a dans les faits disposé d’un système de monnaie pleine de 1891 à 1999.

Helvetia et Guillaume Tell signent l’initiative  «Monnaie pleine»   sur la place fédérale à Berne, en juin 2014. Image/ Gian Ehrenzeller/Keystone

Helvetia et Guillaume Tell signent l’initiative «Monnaie pleine» sur la place fédérale à Berne, en juin 2014. Image/ Gian Ehrenzeller/Keystone

Le franc suisse a été créé en 1848 sous forme d’étalon-argent et son émission était régulée par la Confédération helvétique nouvellement formée. Cet étalon-argent représentait un moyen sûr et sans dette de créer de l’argent, la valeur de celui-ci émanant de sa teneur en métal précieux.

Ensuite, dans le courant de la deuxième moitié du 19e siècle, l’utilisation de billets de banque en tant que moyen de paiement s’est également répandue. A cette époque, les banques étaient autorisées à imprimer leurs propres billets. Ceux-ci étaient convertibles en monnaie et, sur le plan légal, ne constituaient qu’un substitut à l’argent. Il arrivait alors que certaines banques ne disposent plus d’une couverture en monnaie suffisante pour convertir leurs propres billets de banque. Pour mettre un terme à cette situation problématique ainsi qu’aux inconvénients que représentait la diversité des billets de banque en circulation, le peuple suisse octroya à la Confédération le monopole sur l’émission des billets de banque le 18 octobre 1891.

L’article relatif aux billets de banque qui fut alors inscrit dans la Constitution fédérale débute par la phrase: «Le droit d’émettre des billets de banque et toute autre monnaie fiduciaire appartient exclusivement à la Confédération». Ceci correspond précisément à ce que l’initiative «Monnaie pleine» entend aujourd’hui faire inscrire dans la Constitution. Mais pourquoi donc, si la décision a déjà été prise il y a longtemps? Parce que dans l’intervalle, la précision «et de toute autre monnaie fiduciaire» a été supprimée de la Constitution lors de la révision de l’article sur les billets de banque adoptée en 1999.

Phénomène étonnant: en vertu de la Constitution, la Suisse a dans les faits disposé d’un système de monnaie pleine de 1891 à 1999. La Confédération jouissait alors d’un monopole complet sur l’émission de monnaie, et la participation des cantons aux bénéfices de la BNS avait été ancrée dans la Constitution dès 1891.

Dans la pratique, les banques n’ont toutefois pas respecté le monopole de création de monnaie confié à la Confédération au moment où elles ont introduit des instruments de paiement autres que les espèces et débuté l’émission de monnaie scripturale. La Confédération a toléré cette pratique durant des années. En 1999, lors de la révision de l’article sur les billets de banque évoquée précédemment, la Constitution a finalement été adaptée à la pratique, sans que la question de la création de monnaie soit portée au débat public.

Depuis, l’émission de monnaie scripturale par les banques a explosé, constituant aujourd’hui 90% de l’argent en circulation en Suisse. La monnaie électronique est désormais placée sur un pied d’égalité avec les espèces, alors que sur le plan légal, il ne s’agit que d’un substitut, à l’instar des billets de banque à l’époque.

Les problèmes et dangers de l’émission de substituts d’argent par un grand nombre de banques sont les mêmes avec la monnaie scripturale d’aujourd’hui qu’ils l’étaient à l’époque avec les billets de banque. Par conséquent, les arguments qui avaient prévalu en leur temps lors de la création d’un monopole sur les billets de banque approuvée par le peuple en 1891 restent d’actualité dans le cadre de l’initiative «Monnaie pleine» qui défend l’introduction d’un monopole de la BNS sur la création de monnaie scripturale. L’objectif reste aujourd’hui encore de garantir un trafic des paiements résistant aux crises ainsi qu’un approvisionnement monétaire adéquat de l’économie dans le cadre d’une politique monétaire visionnaire et démocratiquement légitimée.

98 commentaires sur «La monnaie pleine: ce que la Suisse a toujours voulu»

  • Die Initiative ist keineswegs radikal. « Radikal » ist die Ablehnung der Initiative durch die Abzocker-Kaste.

    • Markus Ackermann dit :

      Ja, Herr Moser. Sie werden bestätigt:
      http://www.cash.ch macht eine Online-Abstimmung unter den Besuchenden der website (also: Anlegende, Börsen-affin, sicherlich keine Enteigner).
      Ergebnis: ca. 3/4 bis 4/5 der dort Abstimmenden BEFÜRWORTEN die Vollgeld-Initiative.
      Die Banken müssen sich warm anziehen.
      Gut so!

      • Markus Ackermann dit :

        Die Umfrage ist abgeschlossen (2’200 Stimmen: 72% Ja 28% Nein) und bestätigt
        http://www.cash.ch/news/front/cashleser_liebaeugeln_mit_der_geldrevolution-3317302-449
        Das wäre ein guter Start. Einiges ist noch zu klären. Initiativen müssen solid überzeugen können.
        Aber richtig ist auch: Der Schweizer Souverän übernimmt keine Denkschablonen, sondern denkt mit dem eigenen Kopf und hat in der Vergangenheit immer wieder bestätigt, dass er sich trotz Propaganda-Walzen nicht von Lobbies einseifen lässt. We shall see!

  • Marcel Senn dit :

    Back to the roots! Die Idee wäre eigentlich sinnvoll, nur die Schweiz kann das nicht im Alleingang machen, das müsste fast global durchgezogen werden mit seriös arbeitenden Zentralbanken.
    Nur werden sich die Geschäftsbanken bis aufs Blut gegen ein Vollgeld wehren, weil sie dann mit ihrem Mickey-Mouse-Giralgeld nie mehr so günstig abzocken könnten – die fetten Jahre wären dann vorbei!
    .
    Der Aufwertungsdruck auf den CH Franken würde bei einem Alleingang der CH enorm werden!
    .
    Eine Ueberlegung weltweit Vollgeld einzuführen wäre nach der baldigen Mutter aller Finanzcrashes durchaus eine Variante!

    • Markus Ackermann dit :

      Joób hat das Vollgeld so einfach wie nur möglich begründet. Besser kann man es gar nicht machen. Sehr gut!
      1. Klar, « there is no free lunch ».
      Aber ich nehme gerne 20% noch Ungelöstes in Kauf, wenn ich damit schon 80% der Lösung habe für die Bewahrung
      – meines Vermögens,
      – der Vermögen von Rentnern, Sparern und
      – der Realwirtschaft
      Aktuell ist es umgekehrt, wie Sie selber schreiben: « nach der baldigen Mutter aller Finanzcrashes »
      2. Die Verfasssungsinitiative formuliert einen Auftrag an den Gesetzgeber. Fachleute werden die restlichen 20% auch noch lösen.
      3. Ein Gesetz untersteht dem Referendum

    • Hannes Berchtold dit :

      Ich bin mit Ihren Ausführungen weitgehend einverstanden, aber erklären Sie mir bitte, weshalb de Einführung von Vollgeld die von Ihnen beschriebenen Konsequenzen (Aufwertungsdruck und nicht möglich im Alleingang der Schweiz, wobei diese beiden Dinge natürlich zusammenhängen, zur Folge haben sollte.

      • Marcel Senn dit :

        Berchthold: Zuerst müsste man ja mal ermitteln wieviel Vollgeld überhaupt erschaffen werden müsste. 2013 hatte die CH 169% des BIP an Krediten an den lokalen privaten Sektor (Firmen und Haushalte) – was ungefähr 1080 Mrd sind, dazu kommen dazu kommen noch rund 220 Mrd Verschuldung der öffentlichen Haushalte (Bund, Kantone, Gemeinden) – also kommt man auf einen Vollgeldbedarf von rund 1300 Mrd.
        Tricky wird es aber, da all die Guthaben/Kredite von/an Ausländer da noch nicht dabei sind und die CH nach wie vor ein Finanzplatz ist.
        Ein globaler Crash könnte die Wiedergeburt von VG beflügeln.

        • Urs Lehmann dit :

          Nicht ganz, von der VGI sind lediglich Sichtguthaben direkt betroffen, Kontokorrent u.ä.

          Die Spargelder wären indirekt betroffen, denn der Nachfolger des Kontokorrents würde wie ein Depot funktionieren, auf das die Bank keinen Zugriff hat ausser der Kunde erlaubt es (analog zum Securites Lending). Das dürfte heissen, dass das für Kredite zur Verfügung stehende Geld stark reduziert wird, mit Aufwärtsdruck auf die Zinsen.

    • Josef Marti dit :

      Da das System nicht verstanden wird wäre vielleicht auch das Gegenteil nämlich ein Vertrauensverlust in den CHF denkbar, und somit Abwertung. Exportindustrie und va. die SNB sässen plötzlich auf gigantischen Gewinnen.

      • Marcel Senn dit :

        Marti: Ich verstehe das Vollgeldsystem schon – nur wenn Sie nachher als ausländischer Anleger die Auswahl hätten zwischen einer FIAT Währung und einer Vollgeldwährung – in welche würden Sie eher investieren (bei in etwa gleichen Zinssätzen und politisch ähnlich stabilen Rahmenverhältnissen) — doch eher in die Vollgeldwährung, da bei derselben die Geldschöpfung transparenter ist.

    • Martin Caflisch dit :

      Es wäre schon ein wichtiger Schritt wenn die Schweiz vormachen kann was gut und sinnvoll ist.
      Ob andere dann mitziehen ist Ihre Sache

  • Roger Walser dit :

    Ich finde die Vollgeldinitiative eine super Sache und unterstütze die Idee. Glaube aber nicht, dass sie eine Chance hat. Das Thema ist sehr komplex und wird von vielen einfach nicht verstanden. Wenn man den Leuten erklärt, dass die einzige ofizielle Zahlungsmittel in der Schweiz Bargeld (Noten und Münzen) und Sichtguthaben bei der SNB sind glauben die das einem nicht. Die glauben einem auch nicht, dass ich nicht verpflichtet bin eine Überweisung auf mein Konto zu akzeptieren und das Recht habe auf Barzahlung zu bestehen. Art. 2 und 3 Des Bundesgesetzes über Währung und Zahlungsmittel.

  • Christoph dit :

    Seltsamerweise gebrauchen wir alle täglich Geld und haben eigentlich nicht die geringste Ahnung was es ist. Bis heute wurde der Begriff nicht definiert. War mir bis vor kurzem auch nicht bewusst. Seit 2 Jahren sehe ich mir Vorträge auf Youtube zum Thema Geld und Gold an, mir dreht der Kopf.
    Mein Grossvater war ein genialer Konstrukteur. Er sagte immer; « Wenn etwas funktionieren soll, dann halte es einfach. » Was für Baumaschinen gilt, gilt auch für abstrakte Konstrukte wie Geld.
    Ich bin dafür, den Mut zu haben, einen Schritt rückwärts zu gehen, auf ein Feld das sich bewährt hat.

    • Rolf Rothacher dit :

      Exakt das ist es der Zweck der Vollgeld-, wie zuvor der Gold-Initiative: mit scheinbar sicheren und beschwichtigenden Aussagen die Köpfe der Menschen verwirren, auf dass sie sich dem Einfachen und Überschaubaren zuwenden. Die Wirtschaftswelt lässt sich ebensowenig zurückdrehen, wie Forschung und Technik. Wer nicht in Höhlen leben will, kann nicht das Vollgeld wollen. Selbst in Antiker Zeit hat man dies erkannt und deshalb die Gold-/Silbermünzen bald einmal mit weniger Gewicht ausgestattet, als vorgesehen. Das Vollgeld ist eine gefährliche Illusion.

      • Josef Marti dit :

        Sie sind Lobbyvertreter, also gilt Ihr Votum sowieso nicht und ist falsch. Das Kreditgeschäft bleibt weiterhin bei den Banken, es kann aber nur noch mit dem stillgelegten Giralgeld (Termin- u. Spareinlagen) betrieben werden. Giralgeldschöpfung durch neue Kreditausweitung geht dann nicht mehr; bisher wurden diese falls erforderlich einfach nachträglich durch die Notenbank fraktional refinanziert, dh. die infolge Refinanzierungsausfall erzielte Zinsseignorage wird als free lunch von der Bank eingeheimst; das wird natürlich bis aufs Blut verteidigt.

      • Horny dit :

        Genau dort Orte ich persönlich das Hauptproblem, im Verfälscht und Manipuliert.
        Im Geld oder Finanzbereich ist nichts mehr, oder besser kaum noch etwas Real vorhanden. Es werden Online-Konten geführt, der Finanzhandel wie Forex findet im Höchstfrequenzbereich statt, der Einkauf wird mit « Plastikgeld » oder Einkaufsgutscheinen auf Papier bezahlt, das keinen realen Wert darstellt, usw. (Keine Bank hat sein Handelsvolumen in Cash)
        Eine interessante Frage ist, ob es eigentlich möglich ist, all diese Geldformen real zu bündeln und in Cashform zu definieren?

  • Herbert Anneler dit :

    Seit mir ein Vertreter der Vollgeld-Initiative gesagt hat, es gehe dabei darum, die Menschen zu ändern (so wörtlich), ist für mich die Sache gelaufen. Diese hidden agenda halte ich für eine unerträgliche Anmassung. Es ist, als wollte man den Teufel « Neoliberalismus » mit dem Beelzebub « Monetative » austreiben – Systeme über die Menschen stülpen zu wollen, ist jedoch nie nachhaltig, das sollte sich auch ein Wirtschaftsethiker sehr zu Herzen nehmen. Mache nie die Menschen bloss zum Mittel zum Zweck – auch wenn es für eine gute Sache sein sollte.

    • Linus Heeb dit :

      Herr Anneler, nur weil Ihnen eine Person was sagt, sollten Sie nicht gleich so extrem reagieren. Erstens lassen sich Menschen nicht ändern und zweitens denke ich, dass Sie selber denken können. Ich würde mir an Ihrer Stelle Fr. 20.00 für das Buch Vollgeld ausgeben und mir dann meine eigene Meinung machen. Wenn Sie sich erst mal die Mühe machen, hinter das ganze verdeckte System zu blicken, so kann ich mir kaum vorstellen, dass Sie mit der aktuellen Situation noch zu frieden sein werden. Übrigens werden wir tag täglich manipuliert… – Stichwort Medien)

  • Rolf Rothacher dit :

    Vollgeld bedeutet nicht Banknotenmonopol, sondern die zentralistische Verwaltung sämtlicher flüssiger Vermögen und aller Kredite durch eine Zentralbank. So etwas hat es bislang höchstens in kommunistischen Diktaturen gegeben, mit den allseits bekannten, höchst negativen Auswirkungen auf Wirtschaft und Wohlstand. Wenn wir uns das eigene Grab schaufeln wollen, dann ist Vollgeld die richtige Wahl. Beamte sollen über Geschäfts-/Privatkredite entscheiden und sicher nicht mehr die Menschen. Ich bin erschüttert, wenn ich hier lesen muss, wes geistes Kind in St. Gallen Studenten ausbildet.

    • Thomas Bucher dit :

      Herr Rothacher:  » Beamte sollen über Geschäfts-/Privatkredite entscheiden und sicher nicht mehr die Menschen ». Beamte sind in Ihren Augen keine Menschen? Ausserdem sollten Sie den Artikel erst lesen, dann könnten Sie auch vermeiden so einen Unsinn zu schreiben. Ich wünsche Ihnen frohe Ostern.

    • G. May dit :

      Es steht uns natürlich frei Zinssklaven der Banken zu bleiben statt « unser » eigenes Staats-Geld zu schaffen, welches keinerlei Verschuldung nach sich zieht. Das Geld, dass wir bei z.B. CS beziehen (Kredit) ist kein Schweizer Franken und hat auch keinen Wert trotzdem müssen sie CH-Franken zur Abzahlung benutzen (echter Wert); eigentlich sollte jeder sein eigenes elektronisches Geld herstellen können und die Banken damit abspeisen…..

    • Clino Vallone dit :

      So ein Quatsch… Herr Rothacher scheint im Dienste der Banken zu sein…. Es sind keine Beamten, welche die Kredite vergeben, sondern weiterhin Banker, nach der Analyse der Kreditwürdigkeit des Gesuchstellers (eine Attitüde, welche von den Bankern nicht mehr so sehr « ausgebildet » wurde). Aber sie tun es nicht in einem freien Rahmen, sondern innerhalb der Geldmenge-Wachstumziele. Dadurch ist auch dieser Kredit genauso viel « Wert » wie es auf dem Papier steht. Ferner bin ich stolz auch als ordoliberaler Wirtschaftsdenker, dass an meiner Heimatuniversität Wirtschaftsethik gelehrt wird.

    • Josef Marti dit :

      Das ist falsch. Das Kreditgeschäft bleibt weiterhin Sache der Banken, nur können sie dabei lediglich die stillgelegten Giralgelder sprich Termin- und Spareinlagen verwenden; die sofort fälligen Girokonten müssen raus aus der Bankbilanz, es kann kein zusätzliches neues Giralgeld durch Kreditgewährung geschaffen werden, welches heutzutage je nach Bedarf einfach durch nachträgliche Reserveunterlegung der Notenbank refinanziert wird.

    • Josef Marti dit :

      Sie sind Lobbyvertreter, also gilt Ihr Votum sowieso nicht und ist falsch. Das Kreditgeschäft bleibt weiterhin bei den Banken, es kann aber nur noch mit dem stillgelegten Giralgeld (Termin- u. Spareinlagen) betrieben werden. Giralgeldschöpfung durch neue Kreditausweitung geht dann nicht mehr; bisher wurden diese falls erforderlich einfach nachträglich durch die Notenbank fraktional refinanziert, dh. die infolge Refinanzierungsausfall erzielte Zinsseignorage wird als free lunch von der Bank eingeheimst; das wird natürlich bis aufs Blut verteidigt.

  • Banker RG dit :

    Das Problem ist die Giralgeldschöpfung (Geldersatz) aus dem Nichts. Der Buchungsatz der Banken beweist dies, lautet er doch Forderungen / Verpflichtungen. Das heisst es wird etwas eingefordert von der Person, die den Kredit nimmt und die Bank hat dies gar nicht (Bilanzerweiterung). Dazu kommen noch die Zinsen. Die werden aber nicht im Fremdkapital auf der Passivseite verbucht. Um die Zinsen zu bezahlen, muss logischerweise wieder neues Geld geschöpft werden.. usw usf. Ich empfehle Frank Hörmann auf youtube zu schauen.

  • Andrea B dit :

    Wenn eine Private Bank Geld aus nichts kreiert dann sollte der Kunde der es usleiht auch nicht a irgendwelche Verträge ebungen sein weil dieses Geld wie Monopoly Geld ist. Nur de Staat sollte dass Recht haben CH Franken herzustellen.

  • Kevin Ameriot dit :

    Im heutigen System kann Inflation gut bekämpft werden durch Leitzinserhöhungen. Beim Kampf gegen Deflation sind den Zentralbanken aber ab einem gewissen Punkt die Hände gebunden, da die Zinsen nicht zu stark negativ sein können.

    Im Vollgeldsystem wird es sehr einfach sein Deflation zu bekämpfen, da neues Geld einfach an die Kantone und die Bürger verteilt werden kann. Doch wie sieht es mit der Bekämpfung von Inflation aus??

    • Markus Ackermann dit :

      « da neues Geld einfach an die Kantone und die Bürger verteilt werden kann »
      Das ist der Irrtum von Logikern, die auf die Realität treffen:
      1. Hätten Sie recht, dann hätte Venezuela keine Probleme und könnte einfach munter weiter Geld « out of the blue » an Städte, Provinzen und revolucionarios verteilen – wie bisher
      ABER:
      Es braucht ja auch jemand, der für diese Bolivares z.B. Toilettenpapier eintauscht. Das finden Sie in Venezuela immer weniger.
      2. Den Geldsegen zwecks Streichung der Staatsschulden wird es auch mit Vollgeld nicht geben
      3. Auch die CHF-Giralgeldschöpfung im Ausland ist ungelöst

      • Kevin Ameriot dit :

        Haben sie meinen Text überhaupt gelesen, Herr Ackermann? Ich habe gesagt, dass zwecks Deflationsbekämpfung einfach Geld verteilt werden kann. Da stimmen sie wohl überein.

        Doch was ist mit Inflationsbekämpfung??

        • Marcel Senn dit :

          Ameriot: Die SNB wird auch weiterhin Darlehen an Banken geben und einen Zins verlangen – und mit diesem Zinssatz kann sie auch eine allfällige Infaltion bekämpfen, Vollgeld heisst ja nicht Gratisgeld ohne Zinsen – Kredite wird es weiterhin geben, aber einfach alles wieder in einem vernünftigeren Rahmen.
          .
          Das grösste Problem wird die Umstellung auf Vollgeld sein –z.B. per 1.1. eines alles gercht anzupassen wird schwierig bis unmöglich infloge der komplexen Rückkoppelungen, daher müsste man dieses Konzept wirklich für den Tag oder Monat 1 nach den grossen Finanzbeben in der Schublade haben.

  • Das Überraschende um das Thema Vollgeld ist, dass die meisten Schweizer ohnehin schon jetzt glauben, dass Banken nur jenes Geld verleihen dürfen, das sie von Kunden als Einlagen erhalten haben, und dass nur die Nationalbank Geld erschaffen kann — wir also jetzt schon Vollgeld haben. Regelmässig ernte ich auch von (angeblich) wirtschaftlich gebildeten Leuten ein ungläubiges Kopfschütteln, wenn ich ihnen erkläre, dass Banken Geld durch einfaches Tippen auf der Tastatur erschaffen können, oder dass rund 90% aller Guthaben auf Konten verschwinden würden, wenn alle Schulden zurückbezahlt würden.

    • Michael Perini dit :

      Viele werden sich dann endlich etwas dabei denken. Und vielleicht wird es in naher Zukunft mal von Nutzen sein, dass darüber diskutiert wurde. Die Ecopop ist abgeschifft, aber ihr Kerngedanke wurde erst durch die Abstimmung in den Köpfen verankert; es gäbe noch weitere Abstimmungen aufzuzählen, die dann die spätere Politik beeinflussten, obwohl sie abgeschmettert wurden. Man will ja keine zweite Abstimmung riskieren, das Stimmvolk weiss nun Bescheid.
      Man erinnert heute auch plötzlich an den « Bundesbeschluss über den Beitritt der Schweiz zu den Institutionen von Bretton Woods » =IWF +Gold weg.

  • Clino Vallone dit :

    Jeder denkt, dass das Geld auf der Bank sicher sei. Stimmt nicht: 90% unseres Geldes ist Girogeld und virtuell. Nur durch Vollgeld sicher wir uns ab. Die Schweiz soll sich nicht darum kümmern was andere machen, wir waren immer Vorreiter und Modell für andere Nationen. Durch Vollgeld profitieren nicht die Banken von der Geldschöpfung, sondern alle Bürger. Die Kontrolle der Geldmenge ist nur durch Vollgeld gewährleistet. Mit Vollgeld wäre auch die Finanzkrise in dieser Weise nicht möglich gewesen. Banken sollen wieder ihre alte Funktion erhalten, das Casino-Denken der Banker ein Ende erfahren.

    • Stadelman Reto dit :

      Grundsätzlich hätten sie wohl Recht. Faktisch müsste sich die Schweiz aber trotz neuem System der Weltwirtschaft anpassen. Das heisst: Unser Leitzins müssten immer wesentlich näher bei 0 sein als der aller anderen Notenbanken, damit sich das Geschäft für die Privatbanken doch noch lohnt (und ohne diese funktioniert das Bankensystem leider nicht wirklich). Wir KÖNNTEN also einfacher Einfluss auf die Banken nehmen. Praktisch werden wir das aber nicht machen um konkurrenzfähig zu bleiben. Und damit entpuppt sich diese Initiative vor der alle solche Angst haben als ziemlicher Papiertiger.

  • Mark Grand dit :

    Ich habe immer geglaubt die Banken hätten mein Geld auf dem Konto mit Bargeld hinterlegt!
    Dass kann es ja nicht sein wenn ein Krieg bevorsteht oder irgend etwas anderes und ich mein Geld will dass dann meine Mitbürger wenn das Bargeld weg ist nicht auf Ihr Vermögen zugreiffen können!
    Diese Initiative ist eine notwendige Korrektur des 1891 in die Verfassung geschriebene Geldhoheit der Nationalbank.

  • Stadelman Reto dit :

    Natürlich ist die Initiative nicht radikal. Die Umstellung wäre etwas mühsam sein, aber nicht unmöglich.
    Das Problem liegt wie immer bei den irrationalen Menschen. Die internationalen Medien könnten durch Panikmache den Untergang der Schweizer Banken herbeischreiben. Dies würde selbstverständlich durch die Banker, die Zeter und Mordio schreien, noch gefördert. Investoren könnten dann ihr Geld abziehen. Und so weiter und so fort. Der ganze Tross von Irrationalität und Angst ist es der so eine Umstellung letztlich fasst unmöglich macht.

  • Paul Meier dit :

    Ich verstehe diese ganze Diskussion nicht. Natürlich ist die Idee Vollgeld verlockend und macht unter Umständen sogar Sinn. ABER: wir leben in einer globalisierten Welt, die leider anders tickt! Wir jammern wegen dem starken Franken – und die selben Jammeri wollen ihn noch exotischer machen??? Gimme a break – wir leben in einer sehr inperfekten Welt und sind ihr leider auch ausgeliefert. Es ist ja schön zu träumen – aber man sollte realistisch bleiben, was machbar ist!

  • Ueli W dit :

    Komme nicht aus der Finanzbranche, habe deshalb eine Frage. Heisst das kurz ausgedrückt das der Schweizer Franken an keinen Standard (Silber od. Gold?) gebunden ist und diese Initative vorsieht den Franken wieder anzubinden? Oder was bedeutet Vollgeld genau?

    • Mark Grand dit :

      Nein.
      In der Verfassung steht das Münzen und Noten nur von der SNB stammen darf und dies das einzige Gesetzliche zahlungsmittel ist. Volksabstimmung vom 1891.
      Nun mit der Einführung des Computers, erschaffen die Banken Buchgeld/Giralged welches nur im Computer existiert und nicht mit Bargeld hinterlegt ist, also erschaffen Virtuelles Geld, welches kein Gesetzliches Zahlungsmittel ist.
      Da man 1891 von Computer nichts wusste, muss man nun das erstellen vom Virtuellen Geld auch wieder der Nationalbank übertragen und diese Gesetzeslücke schliessen.
      Denn wenn Morgen alle Schweizer Ihr vermeintliches Geld von der Bank abheben wollen, dann können die ersten Bürger das abheben aber du und die Mehrheit der Bevölkerung stehen dann vor leeren Banken!
      Denn das Giraldgeld ist keine Gesetzliches Zahlungsmittel und darum darfst du dich zu den Verarschten zählen wenn dies der Fall ist.

      • Jürg dit :

        @Grand So ein Blödsinn: Wie wenn nur Banknoten echtes Geld wären. Im Zweifelsfall sind auch Banknoten nur Papier und der tatsächliche Wert davon wohl unter einem Rappen. Der Wert ist dadurch bestimmt was wir einem Franken zumessen. Wenn es einen Bankrun gibt, dann liegt es an der Nationalbank entsprechend mehr Banknoten bereit zu stellen. Da die Gelder den Banken auf den Konten fehlen würden, müssten sie sich vermehrt bei der Nationalbank refinanzieren, deren Aufgabe wäre es dies zu tun um die Stabilität des Frankens und der Wirtschaft zu gewährleisten.

        • Clino Vallone dit :

          Klar. So wie in Argentinien bereits passiert 🙂 Wahr ist, dass Ihr Buchgeld nicht existiert. Und wenn die Bank pleite ist, bekommen Sie (ausser der 100’000) nichts mehr zurück. Ferner ist Vollgeld die einzige Möglichkeit gänzlich das Bargeld zu ersetzen, was früh oder später ohnehin passieren muss.

      • Jürg dit :

        @Grand So ein Blödsinn: Wie wenn nur Banknoten echtes Geld wären. Im Zweifelsfall sind auch Banknoten nur Papier und tatsächliche Wert davon wohl unter einem Rappen. Wert ist dadurch bestimmt was wir einem Franken zumessen. Wenn es einen Bankrun gibt, dann liegt es an der Nationalbank entsprechend mehr Banknoten bereit zu stellen. Da die Gelder den Banken auf den Konten fehlen würden, müssten sie sich vermehrt bei der Nationalbank refinanzieren, deren Aufgabe wäre es dies zu tun um die Stabilität des Frankens und der Wirtschaft zu gewährleisten. Problematik der SNB sind zuviele Anleger in CHF.

    • Jürg dit :

      @Ueli W Initianten wollen uns weismachen, dass Banken soviel Geld wie sie wollen umsonst aus Nichts schaffen können. Dies ist aber nicht korrekt. Banken sind einerseits durch Eigenkapital Unterlegung limitiert wieviel Geld sie als Kredit ausleihen können. Auch sind sie durch die Zinsen für die Refinanzierung bei der Nationalbank (oder bei ihren Kunden) limitiert und Nationalbank steuert Höhe der Kreditzinsen durch Diskontsatz den sie bestimmen. Statt den Markt bestimmen zu lassen wieviel Kredite benötigt werden soll die SNB das nun Gesamtschweizerisch tun. Recipe for Disaster.

      • Josef Marti dit :

        Natürlich ist das korrekt. Haben Sie schon mal davon gehört, dass ein 1. klassiger Kunde mit 1. klassigen Sicherheiten keinen Kredit bekommen hat mit der Begründung: es tut uns leid, leider haben wir im Moment zu wenig Bankreserven, versuchen Sie es bei einer anderen Bank?Der Fall ist klar; die Banken geben die Schlagzahl vor, die Notenbank agiert nur reaktiv mit nachträglicher Unterlegung von Bankreserven, falls überhaupt nötig.Mit dem Interbanken Clearing/Settlement wird erst am Ende des Tages aufgrund resultierendem Restsaldo aller Transaktionen von Ein-/Auszahlungen Reservebedarf ermittelt

  • Gerhard Engler dit :

    Hr. Joob ist also der Meinung, dass die Banken sich von 1891 bis 1999 nicht an die Verfassung gehalten haben. Soll das ein Argument sein, um nun wieder die Situation von 1891 einzuführen und diesmal durchzusetzen? Die Schweiz hat sich von 1891 bis 1999 hervorragend entwickelt. Ich sehe überhaupt keinen Grund, von diesem Weg abzuweichen.

    • Markus Ackermann dit :

      Meine Gründe für Vollgeld
      1. Too-big-to-fail:
      Die CH ist erpressbar durch die Grossbanken mit dem Argument, dass eine banca rotta (Renaissance: Bankrott einer Bank) den ZAHLUNGSVERKEHR und damit die REAL-Wirtschaft ruinierte.
      => Darum sollen die ZAHLUNGSMITTEL NUR VON DER SNB emittiert werden (also kein Giralgeld)
      OHNE Erpressungsmöglichkeit haften Banker + Aktionäre
      => WENIGER Finanzblasen
      2. Wir alle wissen, dass
      z.B. 400% des BIP nicht zu z.B. 4% verzinst werden können. Das wären ja schon 16% des BIP. Hinzu käme die Amortisation
      Bei Vollgeld wären solche Schulden-Exzesse kaum mehr möglich

  • Manuel Braun dit :

    Was ich beim Vollgeld nie ganz kapiere ist folgendes:

    Um Geld zu schöpfen muss ich ja keine Bank sein. Angenommen, ich besitze einen Laden und verkaufe Geschenkgutscheine für meinen Laden, dann habe ich letztendlich auch Geld geschöpft. Theoretisch könnte ja jemand den Gutschein jemandem weiterverkaufen und somit auch als Zahlungsmittel, also als Geld, brauchen. Ein prominentes Beispiel dafür wären die Briefmarken der Post.

    Wie will die Initiave das verhindern? Sollen Briefmarken oder Gutscheine verboten werden?

    • Roman L dit :

      Dürfen Sie Ihre Gutscheine « Schweizer Franken » nennen?

      • Gerhard Engler dit :

        Ja, ich darf auf meinen Gutschein schreiben « Wert: 100Fr. » Der Inhaber des Gutscheines darf diesen auch weiterverkaufen gegen Bargeld etc.

        • Markus Ackermann dit :

          « Der Inhaber des Gutscheines darf diesen auch weiterVERKAUFEN gegen BarGELD »
          Damit haben Sie die Erklärung gegeben und sich selber widerlegt:
          1. Verkauf: Siehe Art. 184 OR
          Durch den Kaufvertrag VERPFLICHTET sich der Verkäufer, dem Käufer den Kaufgegenstand zu übergeben und ihm das Eigentum daran zu verschaffen, und der Käufer, dem Verkäufer den Kaufpreis zu BEZAHLEN. »
          2. Gesetzliches Zahlungsmittel ist GELD. Mit dem Gutschein kann man NICHT zahlen, weil er KEIN gesetzliches Zahlungsmittel ist.
          3. Der Eigentumsübergang an Geld erfolgt durch BESITZ-Übertragung, gefolgt von Vermischung/Vermengung

    • Markus Ackermann dit :

      Richtig: « Um Geld zu schöpfen muss ich ja keine Bank sein. »
      1. Lieferantenkredite oder Anzahlungen an Lieferanten sind Forderungen. Der WERT dieser Forderung ist der Glaube, dass die Forderung bezahlt werden wird. Darum heissen Gläubiger « Gläubiger » und nicht « Gut-HABER »
      ABER:
      Dies sind Transaktionen in der REAL-Wirtschaft, d.h.: sie LIEFERN Ware oder ÜBERTRAGEN Geld, die/das sie NACH dieser Transaktion NICHT MEHR haben. In der FINANZ-Wirtschaft ist das ANDERS
      2. Bei Briefmarken / WIR bekommen Sie KEIN Geld, sondern ein Debit / Credit. Bei den Kreditkarten ist es auch nicht gross anders.

  • Peter Koenig dit :

    Hier eine neue – und im Moment die einzige – robuste Definition von Geld.

    « Geld ist jedes Medium zu welchem Qualitäten oder Attributen zugeschrieben sind, in solcher Art und Weise, dass die Qualtitäten oder Attributen haltbar, übertragbar und zählbar scheinen »
    Charles du Mornay Davies

    Am wichtigsten ist eine Betonung auf dem Wort « scheinen ». Solang man diese Schein-Natur der Konstruktion « Geld » bewusst im Auge hält wird jede Initiative erfolgreich. Beim Vergessen dreht sich den Spiess um. Das Geld scheint den oberen Hand zu nehmen, die Initiativen und ihre Initiatoren gehen schnell verloren!

    • Linus Huber dit :

      Ja, das beruft sich wohl noch ein Geld mit inhärentem Eigenwert im Sinne, dass es nicht beliebig vermehrt werden konnte, wie z.B. Gold.

      Heute ist Geld das allgemein akzeptierte respektive von Regierungen festgelegte Zahlungsmittel. Das Problem begann mit der Loslösung vom Goldstandard, indem die neue Macht der Zentralbanken eine vollständig ankerlose Geldpolitik erlaubte, ohne lästige Konsequenz fehlender Golddeckung. Unter dem Goldstandard wurden die Banken immer wieder diszipliniert, indem die Zentralbanken ihnen nicht problemlos die gewünschte Liquidität bereitstellen konnten.

  • Josef Marti dit :

    Das Kreditgeschäft bleibt weiterhin bei den Banken, es kann aber nur noch mit dem stillgelegten Giralgeld (Termin- u. Spareinlagen) betrieben werden. Giralgeldschöpfung durch neue Kreditausweitung geht dann nicht mehr; bisher wurden diese falls erforderlich einfach nachträglich durch die Notenbank fraktional refinanziert, dh. die infolge Refinanzierungsausfall erzielte Zinsseignorage wird als free lunch von der Bank eingeheimst; das wird natürlich bis aufs Blut verteidigt.

  • Hans Neudig dit :

    Konsequente Konzepte von jenen grauen Männern fordern die am inkonsequenten System verdienen? LMFAO!
    Wir haben doch alle zu viel Angst vor den Szenarien die uns die grauen Männern an den Schalthebeln präsentieren wenn eine Änderung verlangt wird. Ist ein sanfter Systemwechsel überhaupt noch möglich?

  • thom ram dit :

    Sehr guter und wichtiger Artikel, danke! Ich verlinke ihn auf
    Oft zeige ich auf, wie Blick, NZZ, FAZ, SD und soweiter und auch der TA lediglich abschreiben, und zwar Luegen und Verdrehungen abschreiben, aktuell ist grad der Copilot, der den Absturz verursacht haben soll – woruer es keinen einzigen Beweis gibt, und wo gegen viele Ungereimtheiten des Vorfalles sprechen.
    Aber was gut ist, ist gut!
    Bitte weiter in diesem Stil, Tagi. Dieser Artikel ist:
    Richtige, wahre und wichtige Information!

  • Sven Furrer dit :

    Beim Schweizer Franken handelt es sich, wie im Namen erwähnt, um das Geld in der Schweiz. Er heisst weder UBS-, CS- oder Raiffeisen Franken. Die Hoheit, Geldschöpfungsmonopol über eine Landeswährung muss doch beim Staat und deren Institutionen liegen.
    Angestellte einer Bank (=die Banken) sind auch nur Berufsleute in einer bestimmten Branche welche nicht die ganze Bevölkerung eines Landes repräsentieren. Da diese Leute das Recht haben sollen Geld zu erschaffen, müsste man ja das selbe Recht allen Berufszweigen einräumen: Baubranche, Handel, Industrie usw. Ist ja nicht die Realität.

  • Jürg dit :

    Planwirtschaft war noch nie eine Lösung. Was genau soll der Unterschied sein, ob nun die SNB durch mehr oder weniger Gelddrucken die Geldmenge steuert und nicht die Banken, die dies tun indem sie Kredite vergeben wo diese benötigt werden? Die SNB hätte aktuell gerne mehr Geld im Umlauf (bzw. einen höheren Umlauffaktor), so dass wir Inflation und nicht Deflation bekommen. Problematik ist aktuell, dass durch Basel III und in der CH noch verschärfte Eigenkapitalanforderungen die Banken nicht soviel Geld in unsere Wirtschaft pumpen können wie es nötig wäre.

    • Josef Marti dit :

      Falsch. Planwirtschaft haben wir ja jetzt. TBTF Banken und Banker sind nichts anderes als überbezahlte Staatsbeamte. Lasche EK Vorschriften dienen nur dazu, hohe EK Renditen und damit gleichzeitig hohe Boni zu garantieren. Bei höherer EK Unterlegung ist die gleich hohe EK Rendite nur möglich wenn die Boni massiv gekürzt werden.

      • Jürg dit :

        @Marti Nein, Bankangestellte sind Markt verpflichtet und nicht Beamte. Sie schauen, dass Gelder möglichst gewinnbringend angelegt werden, so spielt der Markt. Leider aber haben wir hier zuviele Eingriffe vom Staat her (Beamten die alles regulieren wollen). Wenn es grosse Verluste gibt, fliegt Bankangestellte, Beamter hat aber kaum Konsequenzen zu fürchten. Und wenn Sie nun mit Supprime Krise kommen: Genau dort waren es wieder die Politiker/Beamten (der Demokraten), die Geld über Fannie Mae und Freddie Mac (halbstaatliche Hypo-Banken) an Leute die nicht kreditwürdig waren verteilt haben.

        • Josef Marti dit :

          Die Geldschöpfung ist ein STAATLICHES Monopol falls Sie das noch nicht gemerkt haben. Ein Markt bestünde nur wenn das Geld vollkommen entnationalisiert würde wie das F.A. Hayek schon in den 70er Jahren gefordert hatte. Die Finanzwirtschaft ist nichts anderes als Geldsozialismus, ähnlich im übrigen wie die Landwirtschaft und die Kultur.

        • Linus Huber dit :

          Ja, zu viele oder eben zu wenige Eingriffe des Staates. Wenn Geldpolitik im weitesten Sinne zur Umverteilung von der produktiven Wirtschaft an die Finanzwirtschaft dient, handelt es sich um das Heranzüchten eines Parasiten, der heute so gross ist, dass er die bestehende Gesellschaftsordnung bedroht. Wenn Banken wirklich daran interessiert wären sinnvoll zu deregulieren, würden sie z.B. die staatliche Einlagegarantie, welche aufgrund der damit einerseits tieferen Sparzinsen und andererseits des Ausreizen des Hebels (Verhältnis EK-FK) eine indirekte Subvention darstellt, hinterfragen. etc. etc.

  • Markus Ackermann dit :

    « noch verschärfte Eigenkapitalanforderungen die Banken nicht soviel Geld in unsere Wirtschaft pumpen können wie es nötig wäre. »
    Falsch!
    1. Warum gibt es aktuell mehrere Blasen in der Finanzwirtschaft, z.B.
    – Derivate
    – Bonds
    – Aktien?
    Warum fliesst das Geld der Finanzwirtschaft in die Finanzwirtschaft und nicht in die Realwirtschaft?
    2. Warum liegt das Wachstum der Hypotheken in der CH seit Jahren über dem BIP-Wachstum (darum « Puffer » nötig)?
    3. Trotz €-Geldschwemme finden KMU in der €U nur sehr schwierig Bankkredite:
    z.B. in Italien, Spanien, Frankreich, Portugal finden KMU kaum Bankkredite.

    • Jürg dit :

      1a Blase in Derivaten? Wie bemessen Sie das? Preise Derivate beruhen auf Underlying, vielleicht mag es dort Blasen geben aber nicht in Derivaten selbst.
      1b Bewertung Aktien sind hoch weil Zinsen so tief sind, muss keine Blase sein, denke wird noch viel mehr steigen, Blase vielleicht später.
      1c Bonds Funktion der tiefen Zinsen. Blase ev. bei Staatsanleihen, wiederum Funktion EK Anforderungen, da diese mit tiefer Risikogewichtung eingehen.
      2&3 Alles Ergebnisse der Regulierung / Basel III / EK Anforderungen. KMU hohe Risikogewichtung = unattraktiv / viel Kapital gebunden, Hypo kleine Risikogew.

      • Marcel Senn dit :

        Jürg: Eine Derivateblase kann man schon messen über den Leverage, der in der letzten Zeit wieder zugenommen hat – der aktuelle Notional aller Derivate liegt gemäss BIS bei 691 Bio $ – der Gross Market Value bei gerade noch 17.4 Bio $ – also haben wir einen Hebel von rund 39.
        Des weiteren ist auch der Gross Credit Exposure ein Indiz – dieser liegt bei erwähnten Derivaten aktuell bei 2.8 Bio $.
        Das gefährlich an Derivaten sind ja die Dominoeffekte, wenn ein grosser Marktteilnehmer ausfällt, dann kann es zu Kettenreaktionen kommen.

      • Linus Huber dit :

        Ja Juerg, selbst die Zentralbanker wissen nicht mehr was eine Blase ist, obwohl sie selber auf der Blase einer aufgeblähten Bilanz sitzen. Das weltweite Kreditvolumen wächst weiterhin im Eiltempo weit über dem Wachstum der Wirtschaft – nichts weiter als ein ordinäres Schneeballsystem. Eine fehlerhafte Doktrin, in welcher z.B. das Sinken von Preisen aufgrund von Produktivitätssteigerungen als negativ eingestuft wird, dient als Feigenblatt.

  • Gerhard Engler dit :

    Mein Eindruck ist: die Initianten der Vollgeld-Initiative haben realisiert, dass unser Gelsystem viel komplizierter ist, als sich der Normalbürger vorstellt. Die Initianten sind dabei aber an der Grenze angelangt, wo sie die Komplexität nicht mehr geistig nachvollziehen können. Es ist unangenehm, wenn man merkt, dass die Wirtschaft so kompliziert ist, dass man selber nichts mehr davon versteht. Die Lösung: Man verbietet alles, was den eigenen Horizont übersteigt.Das ist sicher eine einfache Lösung. Aber sie ist wohl kaum zum Nutzen der Volkswirtschaft.

    • Kevin Ameriot dit :

      Es ist doch genau andersrum. Das heutige Kreditgeldsystem ist unendlich kompliziert und undurchschaubar. (Wobei sie ja bestimmt den totalen Durchblick haben!)

      Im Gegensatz dazu ist das Vollgeldsystem einfach, für jedermann verständlich und vor allem: FAIR! Und es hat über 100 Jahre funktioniert.
      Natürlich ist die Volkswirtschaft kompliziert! Sie wird aber einfacher und verständlicher wenn einmal das Vollgeldsystem wieder da ist. Dann werden wir die Zahlenspielereien der Banker-Abzocker endlich durchschauen. Lange genug mussten wir uns die Lügen von der « Wertschöpfung » der Banken anhören…

  • Dani G dit :

    Eine Weiterentwicklung des Schweizer Geldsystems, wie dies die Vollgeld-Initiative will, ist zu befürworten. Wird das Bargeld irgendwann abgeschafft, braucht es sowieso echtes elektronisches Geld. Eine Veränderung kann aber nur über den Druck des Volkes (Initiative) kommen.
    Darauf zu hoffen, dass dies die Banken oder die Politiker selber in Gang bringen, ist aussichtslos. Es wäre in etwa so, wie wenn ein Fisch der im Wasser schwimmt versuchen würde, ein Feuer zu entfachen.

  • Manfred Grieshaber dit :

    Eine Vollgeld-Initiative ist doch nur der Versuch die Wirtschaft unter staatliche Kontrolle zu stellen in dem das verfügbare Investitionsvolumen durch die öffentliche Hand bestimmt wird. So etwas wird nicht funktionieren weil es einen Grundpfeiler der aktuellen Marktordnung einreißt, die freie globale Mobilität des Investitionskapitals. Das soll dort hin wo es die beste Rendite erzielen kann. Da könnte man gleich Kapitalverkehrskontrollen einführen.

    • Josef Marti dit :

      Falsch. Nach Ihnen hängt also das Investitionsvolumen davon ab, dass ständig die Geldmenge über das Wirtschaftswachstum hinaus aufgebläht werden kann. Genau das ist Krisenkapitalismus ohne marktwirtschaftliche Grundlage.

    • Dani G dit :

      Die Finanzierung der Wirtschaft wird im Vollgeld-System weiterhin bei den Geschäftsbanken bleiben, nur die Geldherstellung soll man ihnen wegnehmen. Denn unser Geldsystem ist heute ein Privileg für die Geschäftsbanken, welche einer Subventionierung und einer impliziten Staatsgarantie gleich kommt.
      Das Vollgeldsystem funktioniert ganz einfach, so wie heute ein Wertschriften Depot auch, es wird ausserhalb der Bankbilanz geführt und kommt im Konkursfall nicht in die Konkursmasse, sollte sich wieder einmal eine Bank verspekulieren haben wir damit das TBTF Problem gelöst

      • rote_pille dit :

        die giralgeldproduktion der banken würde ohne die zentralbank sowieso aufhören, weil die banken einen run fürchten müssten. das problem ist nicht das buchgeld, sondern die staatliche macht, die das system so lange garantiert bis es ihr nicht über den kopf wächst.

        • Linus Huber dit :

          « die das system so lange garantiert bis es ihr nicht über den kopf wächst »

          Sie sprechen die Funktion des « lenders of last resort » (Liquiditätsbereitstellung) der Zentralbanken an und liegen damit völlig recht. Diese Funktion wurde über eine lange Periode schrittweise abgeändert; ursprünglich wurde von den Zentralbanken einzig hochwertige, leicht vermarktbare Wertschriften zur Hinterlegung von fraglos solventen Banken akzeptiert und die Liquidität unterlag strafhaften Zinsen, damit sich keine Bank in solch eine Situation begab. Heute werden ihnen die Kredite quasi kostenlos aufgedrängt.

  • rote_pille dit :

    die historische edelmetallwährung ist kein « vollgeld ». sie ist dem vollgeld weit überlegen. man kann silber nicht politisch vermehren was missbrauch in der hinsicht ausschliesst. die edelmetallwährung gehört wiedereingeführt, das vollgeld susbtituiert höchstens das klopapier.

    • Markus Ackermann dit :

      1. Gold + Silber reichen nicht aus, um die Geldbedürfnisse der Volkswirtschaften zu decken
      – Derzeit fliessen ~70% der neu gehobenen Goldmengen nach China + Indien (vorwiegend an Private)
      – Peñasquito in Mexiko ist die stärkste Silbermine. Wollen Sie die Geldversorgung in die Hände der mexikanischen Mafia geben?
      2. Gold ist eine extrem stark schwankende Devise. Denn Gold ist der Anti-$, Anti-€ etc., da nicht beliebig vermehrbar. Die Wirtschaft braucht aber einigermassen stabile Wechselkurse, um zu kalkulieren
      3. Nationalbanken werden wohl NUR Papierli-Geld emittieren => FALLS Gold, dann PRIVAT

      • Linus Huber dit :

        « Gold + Silber reichen nicht aus, um die Geldbedürfnisse der Volkswirtschaften zu decken »

        Diese Idee wird stark vermarktet, ist jedoch fundamental falsch. Geld produziert in sich nichts, sondern eine reduzierte Menge erhöht einzig seinen Wert. Was wirklich tangiert würde, wäre die Macht der Zentralbanker und damit indirekt die Macht der Regierungen und Banken, was diese natürlich nicht begrüssen.

        • Markus Ackermann dit :

          1. Richtig: « Geld produziert in sich nichts, sondern eine reduzierte Menge erhöht einzig seinen Wert. »
          Ihre Aussage bezieht sich auf den WERT
          2. ABER:
          Wir brauchen ZUDEM genügend Geldmittel, um zu ZAHLEN: Geldmenge*Umlaufgeschwindigkeit.
          ALLES bisher gewonnene Gold ergibt einen Würfel von ~20 Meter Kantenlänge. WERT-mässig ist dies viel, aber teilen Sie diesen Würfel in Millimeter + stellen Sie sich vor, dass diese Millimeter-Goldstückchen ausreichen sollen, um weltweit nur schon den BARGELDverkehr zu bewältigen. Ich glaube nicht, dass dies klappen würde
          3. Auch mit Silber wird’s nicht reichen

          • Linus Huber dit :

            « Wir brauchen ZUDEM genügend Geldmittel »

            Ja und? Anstelle von 1 gr. hat halt 0,1 gr. von z.B. Gold den nötigen Kaufwert. Nein, es handelt sich nicht um die fehlende Menge an Gold, sondern um den Verlust der Macht und Kontrolle über die Bevölkerung von Regierungen. Wenn Regierungen davor keine Angst hätten, könnten sie ja problemlos Gold als Parallelwährung legalisieren. Es gibt schon heute Goldnoten, welche z.B. ein Gramm Gold in sich tragen und genau gleich verwendet werden können wie jede andere Geldnote. Am liebsten würden diese machthungrigen Zentralplaner selbst Bargeld verbieten.

  • Peter H dit :

    Vollgeld-System, bestimmt ein Schritt in die Richtige Richtung!

    Eigentlich sollte doch (fast) jedem klar sein, dass das Finanzsystem massive Mängel hat bzw. eigentlich nur auf die Ausbeutung des Proletariats abzielt.
    Alle hier diskutierten Aspekte sind in Wahrheit nur bereits etablierte Instrumente (der Reichen) um die Reichen noch reicher zu machen.

    Ist wirklich Zeit da mal Gegensteuer zu geben! (Arbeitszeiterhöhungen überall im Land!)

    Ich wünschte mir deutlich mehr Aufklärung und weniger Lobbying in den Medien.

    Bernd Senf z.B. hätte zu diesem Thema viel mehr Aufmerksamkeit verdient

  • Mark Meier dit :

    Durch eine extrem hohe Mindestreserve erhält die Notenbank den Münzgewinn. Es stellt sich die Frage, ob es bei der Bankenlandschaft der Schweiz einen Vorteil bringt. Das Hypothekargeschäft ist beispielsweise schon heute grösstenteils in staatlicher Hand durch die Kantonalbanken. Und auch die Transformation zu diesem System gibt es grosse Fragezeichen. Ein gutes Geldsystem muss nur der Realwirtschaft dienen, Experimente sind hier fehl am Platz.

    • Peter H dit :

      Herr Meier, das Ziel der Initiative ist wohl kaum den Banken einen Vorteil zu verschaffen.
      Wohl eher Fehlentwicklungen gegenzusteuern.

      Die Banken sind doch Teil des Problems, oder wie erklären Sie sich, dass man ohne « Realarbeit » Milliardengewinne schöpfen kann.

      Für Gewinne muss immer jemand schwitzen, …das Proletariat!

      Unser Geldsystem diente noch nie der Realwirtschaft, …ist denn die Geldschwemme der Nationalbanken in der Realwirtschaft angekommen? Nein? …weshalb wohl?

      Diese unheiligen Mechanismen müssen unbedingt mal enttarnt werden

      Sorry, mit Angstmacherei verhindern Sie das

    • Clino Vallone dit :

      Lieber Herr Meier: Durch die Transformation von Giro- zu Vollgeld würde jeder von uns profitieren, in dem in den nächsten 15 Jahren die Staatsschulden (die unsere Privatschulden sind) auf Null gebracht werden. Das Finanzsystem heute ist krank und dient nur sich selbst, leider nicht mehr der Realwirtschaft. Das Vollgeld würde eine gesunde Rückbesinnung bedeuten. Was bringt eigentlich der Realwirtschaft, wenn billiges Geld in Derivate für « Wetten » angelegt wird? Nichts. Wir brauchen wieder ein seriöses Finanzsystem und wenn wir als Schweizer damit als erster anfangen, um so besser.

  • Wer gegen Vollgeld argumentiert, sagt letztlich, dass die Geldmenge besser von privaten Banken in deren eigenen Interesse gesteuert werden sollte, also zuviele Kredite, wenn die Wirtschaft sowieso überhitzt ist, und zu wenige, wenn sie es am nötigsten hätte.
    Auch ist das Problem von bank runs nicht, dass das Geld in Krediten festsitzt, also nicht flüssig ist, sondern, dass es schlicht nicht existiert! Hätte jede Geldeinheit eine Nummer, würde jede Nummer auf ~10 Konten auftauchen. Wieso soll die Nationalbank bei einem bank run, das von Banken erfundene « Geld » in echtes Geld wechseln müssen?

    • Linus Huber dit :

      « Wieso soll die Nationalbank bei einem bank run, das von Banken erfundene “Geld” in echtes Geld wechseln müssen? »

      Sie sprechen die Funktion des « lender of last resort » an. Es handelt sich grundsätzlich nicht um ein müssen der Zentralbank im eigentlichen Sinne, sondern es sollte an klare und strikte Bedingungen geknüpft sein, indem einzig zweifelsfrei illiquide und auf keinen Fall insolvente Banken an diese Liquidität gelangen und dies zu sträflich hohen Zinsen. Heute wird jedoch den Banken Liquidität direkt aufgezwungen zu faktisch 0% Zinsen, was das Spielkasino so richtig anheizt.

  • Frederic Frei dit :

    Es lohnt sich, sich ausgiebig mit diesem Thema zu beschäftigen. Nachdem ich dies getan habe, hoffe ich, dass die Initiative zustande kommt. Es wäre angemessen, wenn dieses Thema breit in der Öffentlichkeit diskutiert würde, in einer Form, dass auch die Normal Bürger den Inhalt und Wert entsprechend verstehen können. Doch die Lobby der Finanzinstitute werden sicher zusammen mit Presse und TV dies zu verhindern wissen. Mehr kann jeder in Erfahrung bringen unter http://www.vollgeld-initiative.ch/wissenschaftler/

    Haben Sie Mut und nehmen Sie sich die Zeit!

  • Rene S dit :

    Kann mir mal jemand erklaeren, wie das Geld sicher auf der Bank sein soll, wenn es als Hypothek ausgeliehen ist?
    Die Hypothek als ‘Rueckhalt’ haben wir ja schon.
    Also wieso spielt diese Initiative dann ueberhaupt eine Rolle?

    • Linus Huber dit :

      @ Rene

      Sie fokussieren sich auf das Kollateral in ihrer Überlegung und glauben, dass dies die entsprechende Sicherheit bietet. Diese Überlegung ist grundsätzlich richtig, jedoch muss das gesamte System betrachtet werden. Um dies für Sie nachvollziehbar zu machen, überlegen Sie einfach einmal, wie hoch eine Hypothek für Sie persönlich, mit ihren Verdienstmöglichkeiten sein darf, ohne, dass ihre Fähigkeit, diese zu bedienen in Zweifel gezogen wird. Die gleiche Überlegung muss auf der Makro-Ebene angewandt werden, indem die Wirtschaft in der Lage sein muss, diese Kredite zu bedienen.

    • Josef Marti dit :

      Die Initiative bezweckt nicht, Geschäftsbanken für den Kunden sicher zu machen. Das sofort fällige Vollgeld wär ausserhalb der Bankbilanz jedoch insofern sicher, weil es keine Bankruns geben müsste; dies im Gegensatz zu Ihren nicht sofort kündbaren Termingeldern welche bei der Bank angelegt sind, diese sind nie 100% sicher, womit ja jeder Gläubiger im Konkursfall des Schuldners rechnen muss; allerdings gibt es noch die Einlagenversicherung die bis zu einem Maximallimit Ausfälle übernimmt sowie die Staatsgarantie bei den Kantonalbanken.

  • ra koch dit :

    Im Prinzip ist es das Geldwesen, das das Land dermassen nach aussen verächtigt macht. Tell schoss gen Gessler. Verhinderte die Vereinnahmung. So verstehe ich nicht, warum die Eidgenossen um der Reputation willen nicht gegen all das Unbill kämpfen (Bankgeheimnis, Handel, Intransparenz, Rohwarebunker, Offshorebriefkästen, Potentatenkapital u.v.a.m)…
    Schiefer im Fokus kann man nicht mehr stehen, so überzeugt ‘subneutral’ [von Underground, unauffällig] das Land sich gibt.

  • Andi S dit :

    Im Moment gilt die Faustregel, dass 1 CHF herausgegebenes Geld bei der Nationalbank 10 CHF im Markt « Produziert ».

    Mir ist nicht ganz klar, wie das mit dem Vollgeld funktionieren soll. Schlussendlich führt es doch dazu, dass jede Kreditvergabe durch die SNB kontrolliert werden müsste. Z.B. die Kreditvergabe der Banken untereinander. Der ganze Interbanken-Verkehr müsste damit anders kontrolliert werden.

    Was passiert, wenn die Banken untereinander keine Kredite mehr vergeben (können, wollen…), kann man im Jahr 2008 nachschauen, als die Banken sich gegenseitig keine Kredite mehr gewärten.

    • Markus Ackermann dit :

      @Andi
      1. Ja, im Detail ist noch sehr viel zu klären.
      ABER:
      Das haben wir HEUTE auch – ganz ohne Vollgeld: Tausende (!) Seiten Regulationen der Behörden – trotzdem KEINE Sicherheit für unsere Vermögen + Renten
      2. Wie (fast) immer findet man Rat beim Begründer des Kapitalismus, Adam Smith, Wealth of Nations, 1776, Book II, ch. II:
      Er unterschied zw. Gold + Silber (die DAMALS als Depositen beim Banker HINTERLEGT wurden, ~ »Vollgeld ») und « circulating notes of banks and bankers ». Dieses paper money sei nur so gut wie der Glaube, dass der Banker das deponierte Gold + Silber JEDERZEIT auszahlen könne

      • Markus Ackermann dit :

        @Andi
        1. Unsere direkte Demokratie bereitet solche Reformen solid vor:
        – Zuerst genügend Unterschriften damit die Vollgeld-Initiative zustandekommt
        + Volksabstimmung (Volk + Stände)
        + Parlament (inkl. Bank-Lobbies) macht Bundesgesetz
        + fakutlatives Referendum
        => Es ist politisch VÖLLIG ausgeschlossen, dass die CH eine Planwirtschaft für Kredite einführt, wie Sie befürchten
        2. HEUTE benutzen die Banken die Zentralbanken als Bancomat
        und die Staaten + Zentralbanken die Banken für die Geldschwemme
        OHNE demokratische Steuerung
        => ZUVIEL Geld, ZUVIEL Schulden, KEINE Sicherheit für Vermögen + Renten

    • Mark Joób dit :

      Vollgeld bedeutet keine Zentralisierung der Kreditvergabe, sondern gerade eine Trennung von Geldschöpfung und Kreditvergabe. Allein die SNB könnte Geld schöpfen, aber für die Kreditvergabe wären weiterhin die Banken zuständig. Es gäbe weiterhin einen freien Kreditmarkt, wo Angebot und Nachfrage zusammenfinden können. Dir Banken könnten aber nur das Geld verleihen, das sie selbst erwirtschaften oder das ihnen die Kunden als Investition anvertrauen. Zudem hätte die SNB die Möglichkeit, den Banken bei einer drohenden Kreditverknappung Geld für die Kreditvergabe zur Verfügung zu stellen.

  • Josef Marti dit :

    Nein. Die Kreditvergaben bleibt Sache der Banken, muss aber aus vorher schon vorhandenen Bankreserven gespiesen werden derart dass vom Betriebskonto der Bank bei der SNB das Geld direkt auf das Betriebskonto des Kunden fliesst ohne vorherige Verrechnung des Interbanken Settlement. Entscheidend ist die Übergangs-Substitutionsseignorage im Ausmass der Giralgeldbestände plus Kreditschulden der Banken bei der SNB sowie Interbankensalden, was von der Monetative als Vollgeld neu geschaffen und zum massiven Abbau von Staatsschulden verwendet würde.

    • Markus Ackermann dit :

      Richtig, Herr Marti: « Die Kreditvergaben bleibt Sache der Banken »
      1. Es geht also NICHT um « Planwirtschaft » oder « Zentralisierung ».
      2. Heute, 15.4.2015, findet man im standard.at ein Interview mit dem konservativen Autor des Vorschlags in Island, Sigurjónsson: « Banken das Recht zur Gelderschaffung wegnehmen »
      Alle für die TÄGLICHE Verfügbarkeit bei Kreditinstituten gehaltenen Girokonten werden auf die Bilanz der Notenbank übertragen.
      3. Wie man Vollgeld in der CH ,im Detail + konkret ausgestaltet, wird sich erst im Bundesgesetz von Nationalrat und Ständerat ergeben (mit fakultativem Referendum)

  • Adrian Wehrli dit :

    Vollgeld, Handörgeli und Ballenberg, alles schön und gut. Und ja, zu Krisenzeiten ist Vollgeld wirklich sexy, aber im Normalfall ein Klumpen Blei und ein Mühlestein am Hals der Wirtschaft. Aber es passt halt zur Bunker-Mentalität der Rektal-Gold fixierten Angstfraktion am Ballenberg.

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