Quelques pistes de reflexion sur les expériences sur les primates dans la recherche

Des neurobiologistes de l’EPFZ et de l’Université de Zurich viennent de déposer une demande d’autorisation afin de réaliser des expériences sur les animaux. En soi, il n’y a rien d’extraordinaire à cela, si ce n’est que les animaux en question sont des macaques et que ces deux établissements ne réalisent plus d’expériences invasives sur les primates depuis de nombreuses années. Lorsque le Tages-Anzeiger a publié un article sur ce projet d’expériences vendredi dernier, on ne s’est guère étonné qu’il suscite des réactions négatives. Mais on ne s’attendait pas à une telle véhémence dans les commentaires.

Certes, ce type d’expériences soulève des questions délicates du point de vue éthique et il est tout à fait justifié qu’il fasse l’objet d’un débat public. Mais il ne suffit pas de s’indigner. S’il veut être sérieux, le débat doit tenir compte des trois considérations suivantes:

  • Premièrement, nous devons être conscients de la manière dont les connaissances scientifiques sont acquises et de ce que nous sommes en droit d’en attendre.
  • Deuxièmement, les détracteurs des expériences sur les singes doivent être cohérents et renoncer à tout traitement découvert grâce aux expériences faites sur les primates, s’ils ne veulent pas être qualifiés d’hypocrites.
  • Troisièmement, nous ne devrions pas limiter nos discussions à la recherche basée sur les expériences sur les animaux, mais les élargir à notre rapport aux animaux de façon plus générale. Car la plupart des animaux ne meurent pas au nom de la science, mais pour assouvir notre faim de viande.

On aime à tracer une frontière artificielle entre recherche appliquée et recherche fondamentale lorsqu’il est question d’expériences sur les animaux. On se dit que la recherche appliquée apporte un bénéfice direct à l’être humain et qu’à ce titre, la souffrance animale est acceptable. «Utilité pratique» est alors le mot d’ordre souvent avancé. Mais sans recherche fondamentale, la recherche pratique est comme la cuisine sans ingrédients ou l’écriture sans connaissance de l’alphabet, c’est-à-dire absurde.

Bien entendu, n’est pas écrivain qui sait écrire, de même que toute expérience sur les animaux n’aboutit pas nécessairement à un bénéfice direct pour l’être humain. Néanmoins, ces expériences ne sont pas inutiles, car ce sont elles qui créent les conditions permettant de développer de nouveaux traitements ou médicaments.

Les miracles médicaux n’existent pas. Les activités des chercheurs cliniques reposent sur le travail de nombreux autres scientifiques, qui ont réalisé des expériences avec des cultures cellulaires, des tubes à essais, des simulations informatiques et justement aussi des animaux.

Le chemin qui mène de la première expérience en laboratoire au traitement hospitalier est long et difficile. Mais tant que notre société sera en quête de nouveaux traitements, il ne nous restera pas d’autre choix que celui-ci. Il n’aurait pas été possible de marcher sur la Lune sans avoir auparavant étudié et compris les lois de la gravité, tout comme il ne sera pas possible de guérir la maladie d’Alzheimer sans comprendre le fonctionnement du cerveau.

Il va sans dire que nous avons le droit de nous prononcer pour une interdiction des expériences sur les singes, indépendamment de leur utilité pour la recherche. Mais si cela a pour conséquence une augmentation du nombre de scientifiques qui contourneront cette interdiction en se rendant à l’étranger, ne devrions-nous pas renoncer à tout traitement qui y serait développé grâce à des expériences réalisées sur des singes? Qui, parmi nous, serait véritablement prêt à le faire en situation d’urgence?

Du fait de la ressemblance des singes avec les humains, la science leur accorde une grande importance. A eux seuls, les macaques ont servi de modèles pour traiter plus de 70 maladies infectieuses. Des singes ont été utilisés dans le développement du vaccin contre la polio et du médicament antirétroviral Ténofovir, et ils le sont toujours dans la recherche désespérée d’un vaccin contre la fièvre Ebola. De nombreux patients ont bénéficié des expériences sur les singes dans le traitement de la maladie de Parkinson et des accidents vasculaires cérébraux, et peut-être bientôt de la paraplégie.

Par ailleurs, les expériences sur les singes sont également en toile de fond de projets qui, à première vue, représentent une alternative possible aux expériences sur les animaux. Ainsi, le Human Brain Project, qui prévoit une modélisation informatique du cerveau humain, implique de nombreuses expériences sur les animaux, notamment sur des macaques.

Malgré l’importance des expériences sur les animaux dans la science et la médecine, 40% de la population suisse y est opposée. Pourtant, seuls 3% des Suisses sont végétariens et tout juste 0,3% ont opté pour le végétalisme. Ce constat ne permet qu’une seule conclusion: si les Suisses sont nombreux à s’indigner face aux expériences sur les animaux, peu d’entre eux refusent de faire souffrir et mourir des animaux pour leur propre consommation.

Une démarche peu cohérente, surtout au vu des chiffres suivants: en Suisse, le nombre d’animaux d’abattoir est passé de 46 millions à 61 millions entre 2003 et 2012 alors que celui des animaux soumis aux expériences est passé de près de deux millions au début des années 1980 à 600 000 en 2012. Par ailleurs, le niveau de gravité des expériences était de 0 dans 41% des cas et de 1 dans 37% des cas, c’est-à-dire que l’expérience n’implique aucune souffrance ou qu’une faible souffrance pour l’animal.

Si l’on tient compte uniquement des expériences sur les animaux de gravité moyenne à élevée, c’est-à-dire des niveaux de gravité 2 (20%) et 3 (2%), ce déséquilibre est d’autant plus accablant. En effet, pour chaque animal soumis à une expérience, ce sont 460 poules, bœufs, cochons, chevaux, chèvres et moutons qui finissent dans nos assiettes.

Je ne juge pas ceux qui aiment agrémenter leurs repas d’un morceau de viande. Mais nous n’aiderons personne – à l’exception peut-être de notre conscience – si nous reportons toutes les questions d’ordre éthique sur les expériences sur les animaux, sans pour autant envisager des sacrifices d’ordre personnel.

 

25 commentaires sur «Quelques pistes de reflexion sur les expériences sur les primates dans la recherche»

  • Roland K. Moser dit :

    Aus meiner Sicht vermischen Sie 2 Sachen, welche nicht zusammengehören. Der Vergleich ist trotzdem interessant.
    1. würde es höchstwahrscheinlich ohne Tierversuche gehen, man will es nur nicht ausprobieren.
    2. ist der Mensch ein Allesfresser. Und wenn jemand oder ich Fleisch esse, heisst das noch lange nicht, dass ich auch mit der laschen Tierschutz-Gesetzgebung oder mit Tierquälerei in der Tierhaltung einverstanden bin.
    Und es ist eine christliche Unsitte, Tiere als Objekt zu betrachten. Ein Religionsverbot würde helfen, die Menschen wieder näher an die Natur zu bringen.

    • Miriana Huber dit :

      Sie mögen Tiere vielleicht für Objekte halten. In der Schweiz sind Tiere laut Gesetz KEINE Sache.

  • Claudia Egger dit :

    Ehrlichkeit?wann, Herr Grüniger, hat der Appel an die Ehrlichkeit schon etwas genutzt? Die Leute wollen wollen nichts wissen – nichts von den Tiertransporten in die Schlachthäuser und nichts von ein paar Affen, die im Dienst der Wissenschaft Computerspiele machen. Sie wollen billiges Fleisch auf dem Teller, möglichst jeden Tag, und Zugang zu den besten und teuersten Medikamenten und gleichzeitig behaupten können, dass es Tierversuche nicht brauche , weil « man heute doch alles mit Alternativmethoden machen könne ». Nein, Herr Grüniger, die Leute wollen belogen werden.

  • Barbara Mäser dit :

    Ich bin sehr froh, dass Sie diesen Gedankenanstoss geben und somit sicherlich viele Menschen zum Nachdenken ihrer Ernährung bewegen können. Viele meiner Freunde und ich selber, die hier aktiv protestiert haben, SIND schon lange Veganer…

    • Meret Bertschinger dit :

      Frau Mäser, dass Veganer die besseren Menschen sind, können Sie sich einfach mal abschminken. Ich kennen etliche Veganer, denen es herzlich egal ist, wie ein Nahrungsmittel produziert wurde, Hauptsache nichts Tierisches drin. Allerdings kommt auch pflanzliche Nahrung, im Speziellen aus konventioneller Landwirtschaft nicht ohne Tiermassaker aus. Die sogenannte « Schädlingsbekämpfung » tötet Insekten, Mäuse, Ratten und über Vergiftung und Nahrungsverknappung auch höhere Tiere. Auch an Ihren Händen klebt Blut, Sie nehmen das einfach als Kollateralschaden in Kauf, was ethisch nicht besser ist.

      • Miriana Huber dit :

        Und auch Soja, Tofu und Quinoa sind nicht ohne Kollateralschäden zu haben: Soja-Pflanzen sind extrem schädlich für andere Pflanzen, weil sie das Wasser von weit herum abziehen. Wo Soja wächst, greift die Dürre um sich. Und schon heute ist Quinoa und damit das Grundnahrungsmittel für die Urbevölkerung der Anden unerschwinglich geworden, weil der Westen die ganze Quinoa-Produktion aufkauft und sich als Veganer auf Kosten der Indios ein gutes Gewissen leistet.

      • Michael Berger dit :

        Es geht nicht darum, ob Veganer insgesamt bessere Menschen oder nicht. Aber sie haben betreffend eines ethisch schwierigen Themas, nämlich der Nutzung von Tieren, eine schlüssige und (ziemlich) konsistente Antwort gefunden. Sie lehnen sie radikal ab. Ich denke, dass es andere gute Möglichkeiten gibt, mit dem Problem umzugehen, z.B. tierfreundliche Haltung und Reduzierung des Konsums (Ich esse selber Fleisch). Wenn man nicht so radikal sein will, muss man allerdings mit teilweise widersprüchlichen Werten zurecht kommen: z.B. Recht auf Tiernutzung vs. Ablehnung des Tötens von Tieren.

  • Flo dit :

    Viele empören sich über Tierversuche, essen aber Fleisch ohne schlechtes Gewissen. Das ist inkonsequent – und Inkonsequenz ist das Privileg der Menschen!
    Nein, eigentlich sollte nirgendwo mehr Fleisch aus solchen Massenschlachthöfen zu unterirdischen Preisen eingeführt/verkauft werden. Es schadet nimeandem wenn er winger und dafür qualitativ gutes fleisch hie und da konsumiert. Wenn solche billigen Massenprodukte nicht mehr gekuft werden, werden sie auch nicht mehr eingeführt und/oder produziert.
    Wenn man gewisse Tiertransporte mal erlebt hat – vergeht einem von selbst der Appetit!

  • Hans K. Meier dit :

    Der Vergleich hinkt ganz gewaltig, aber es wundert eigentlich nicht, dass sofort ein paar Leute mit Salatblättern vor den Augen aufspringen. Was hat tiergerechte Haltung mit Tierversuchen zu tun? Zugegeben, Tiertansporte sind oder können wohl auch noch in der CH eine Qual für das Tier sein. Jetzt aber ganz wichtig, nicht alle Tiere werden vor dem Schlachten transportiert oder nicht für alle gleicht der Transport einer Qual.

    • Sereina dit :

      Genausowenig wie alle Tierversuche eine Qual für Tiere sind. Es gibt Abstufungen (0-3) und nur die wenigsten Tierversuche überschreiten die Stufe 1.

  • Hefti Rolf dit :

    Ein professioneller Metzger IST fähig seine Tiere schnell und möglichst schmerzfrei zu töten. Den Wissenschaftler glaubt man dasselbe wohl deshalb weniger zu, weil ihre Versuche meistens sadistisch und überflüssig für Laien aussehen. Fleisch konsumieren soll ja noch kein Verbrechen sein und ist vielleicht sogar gesund. Die sonstigen freakigen Lebensmitteltrends halten ja kaum 14 Tage, bis zum nächsten.

  • maja dit :

    sehen jedoch kein Problem darin, Tiere für den persönlichen Genuss leiden und sterben zu lassen. Diese Behauptung empfinde ich als sehr frech. Was können die Konsumenten dafür wenn die Bauern ihre Tiere schlecht halten und die Regierung dauernd an den Forderungen der Tierschützer abstriche macht, wenn es um neue Gesetze geht,zum Vorteil der Fleischindustrie und Bauern.

    • Hans K. Meier dit :

      Fragen Sie doch einfach einen Jäger dem sie vertrauen. Da hatte das Tier die höchstmögliche Freiheit!

    • Miriana Huber dit :

      Als Konsumentin können Sie jeden Tag abstimmen: Mit ihrem Kaufentscheid bestimmen Sie mit, was und wie produziert wird. Und auch hier gilt, wie an der Urne, der Mehrheitsentscheid. Die Signale der Mehrheit der Konsumenten an die Produzenten sind eindeutig und von der Minderheit als legitim zu akzeptieren: Die Leuten wollen viel und billiges Fleisch, das zeigen sie tagtäglich beim Einkauf.

    • Toni Dubs dit :

      Klar, Schuld haben immer die anderen. Was koennen die Autofahrer dafuer, dass die Firmen keine CO2-Ausstoss-freien Autos bauen? Was koennen die Handynutzer dafuer, dass einige Rohstoffe aus Krisengebieten kommen? Was koennen die Benzinnutzer dafuer, dass im Nahen Osten seit Jahrzehnten sich bekriegt wird? Wenn Sie ein gutes Gewissen haben wollen, dann muessen Sie auf diese Produkte verzichten. Wirklich frech ist es zu glauben, dass bei den gegebenen Preisen die Hersteller irgendwie mehr gegen Probleme ausrichten (oder gar aufs Geschaeft verzichten) muessten, um Ihr Gewissen zu beruhigen.

  • Marie dit :

    Danke -sehr gut geschrieben!
    Es ist ja einfacher, auf die bösen Leute, die Tierversuche durchführen zu zeigen, als auf Cervelat und Filet zu verzichten!
    (Ein totes Huhn hilft einem Menschen wenige Tage zu überleben – ein toter Affe vielleicht ganz vielen Menschen!)

  • Sandro Baumann dit :

    Einverstandne damit, dass man Tiere auch nicht schlachten sollte, wenn man gegen Tierversuche ist. Nun ist es aber so, dass die Fortschritte durch Tierversuche, die angesprochen werden, empirisch nicht festgestellt werden können. Die neueste Literaturübersicht (Pound & Bracken 2014) zeigt, dass gerade in der Grundlagenforschung, praktisch keine Resultate durch Tierversuche auftreten. Die Autoren argumentieren, dass das Geld anstatt verschwendet, in alternative, erfolgsversprechende Ansätze investiert werden soll.

    • Miriana Huber dit :

      Wie möchten Sie denn mit Alternativmethoden die Funktionsweise eines Gehirns – immerhin der komplexesten Struktur in der Natur – erforschen? Gegen Grundlagenforschung und den darauf aufbauenden medizinischen Fortschritt zu sein, sprich nichts gegen menschliches Leid zu unternehmen, ist wesentlich unethischer als ein paar Affen 90 Minuten pro Tag Computerspiele machen zu lassen. Alles ist halt so einfach, solange man selbst gesund ist und niemand in der Familie an einer unheilbaren Krankheit leidet.

      • Sandro Baumann dit :

        Frau Huber, es gibt non-invasive Methoden, mit denen kürzlich grosse Fortschritte im Bereich Früherkennung der Schizophrenie gewonnen wurden. Weiter machen die Affen nicht « ein paar Stunden Computerspiele ». Sie werden, wie Undercover-Aufnahmen am Max-Plank-Institut in Deutschland zeigen, zum Teil tagelang ohne Wasser eingesperrt, um sie willig für Versuche zu machen. Sie werden auf einem Primatenstuhl für Stunden fixiert, damit sie sich nicht wehren können. Pound & Brakcen (2014) zeigen, dass Tierversuche in der Grundlagenforschugn kaum was bringen. Es ist unethisch, dafür Geld zu verschwenden

      • Andrea Bärtschi dit :

        Da Geld bekanntlich nicht auf Bäumen wächst, ist es für eine zukunftsgerichtete Forschung extrem wichtig, dass Projekte unterstützt werden, in welchen nicht nur die Neugierde der Forschenden gestillt wird, sondern auch verwertbare Forschungsresultate gewonnen werden. Dies ist leider bei Grundlagenforschung häufig nicht der Fall (wie die von Baumann angeführte Metastudie zeigt). Gerade beim Zürcher Antrag ist zudem völlig unklar, ob die Erkenntnisse bez. Entscheidung auf Basis des Tiermodells überhaupt auf den Menschen übertragbar sind (möglicherweise werden ganz andere neuronale Netze genutzt)

    • Michaela Thallmair dit :

      Um die von Herrn Baumann angeführte Publikation eines Epidemiologen und einer med. Soziologin in den richtigen Kontext zu setzen und einzuordnen, empfehle ich, auch die Kritiker dieser Publikation zu berücksichtigen, zB Walker & Hooper 2014 oder Kommentar unter http://www.understandinganimalresearch.org.uk/news/2014/06/look-before-you-leap/, oder aber: Whitelaw A, Thoresen M (2014) Animal research has been essential to saving babies’ lives. BMJ 348:g4174 doi: 10.1136/bmj.g4174.

  • Sandro Baumann dit :

    Es stellt sich hier die Frage nach der ethischen Legitimation. Warum dürfen gewisse Menschen gewisse Affen für qualvolle Versuche verwenden? Oft wird als Argument gesagt, die Affen seien weniger intelligent als Menschen. Mit demselben Argument könnte man aber legitimieren, Kleinkinder oder behinderte Menschen für Versuche zu nehmen – was für jeden intuitiv ethisch nicht vertretbar ist. Daraus folgt, dass auch Affen nicht dafür verwendet werden dürfen.

  • Mark Altdorfer dit :

    Diese Diskussion zeigt, dass wir Luxusprobleme haben! Die Tierversuchsgegner und Veganer und Weltverbesserer sollen schwer kranken Menschen erklären dass sie nun sterben müssen weil man keine Medis hat gegen ihr Leiden. Sie sollen der Hausfrau mal erklären sie soll jetzt im Migros nur dieses und jenes kaufen. Das dann aber auch nicht weil… und dieses Fleisch ist aber nicht aus der CH und 2-3x mal teurer… und überhaupt, es könnte aus ethisch fragwürdiger Haltung stammen.. usw. Glauben sie mir, die meisten Leute haben andere Sorgen als ein paar Affen etc. Ich sag nur « unnötige Diskussion »!

    • Sara Schlaefli dit :

      Herr Altdorfer, neue Metanalysen zeigen, dass Grundlagenforschung an Tieren kaum je zu Anwendungen führen. Hingegen werden immer mehr Fortschritte mit alternativen Verfahren erzielt, kürzlich etwa in der Früherkennung von Schizophrenie (mit noninvasiven Scans menschlicher Hirne). Wer Menschenleben schützen möchte sollte Geld in anwendungsorientierte Forschung investieren und nicht Wissenschaftlern dazu zur Verfügung stellen, dass sie frei nach ihren Interessen an Tieren herumexperimentieren können ohne klares Ziel zur Heilung ganz bestimmter Krankheiten.

  • Tom Bauer dit :

    Oft wird mit medizinischem Forstschritt argumentiert und kranke Menschen vorgeschoben. Neue Metastudien zeigen allerdings, dass Grundlagenforschung kaum je zu Anwendungen führen, die man nicht auch mit alternativen Methoden gefunden hätte (Pound & Bracken 2014). Es ist nicht ethisch, Millionen zu investieren in qualvolle Versuche, die in erster Linie die Interessen gewisser Forscher befriedigen (und zu tollen Publikationen führen) anstatt sie in anwendugnsorientierte Forschung zu investieren – so das Fazit dieser neuen Metastudien.

Die Redaktion behält sich vor, Kommentare nicht zu publizieren. Dies gilt insbesondere für ehrverletzende, rassistische, unsachliche, themenfremde Kommentare oder solche in Mundart oder Fremdsprachen. Kommentare mit Fantasienamen oder mit ganz offensichtlich falschen Namen werden ebenfalls nicht veröffentlicht. Über die Entscheide der Redaktion wird keine Korrespondenz geführt.