La sécurité nucléaire ne se marchande pas!

On a du mal à en croire ses yeux: la société BKW, qui gère la centrale nucléaire de Mühleberg, mène actuellement des négociations avec les autorités de surveillance nucléaire IFSN sur l’étendue des mesures de sécurité qui doivent être mise en œuvre dans la centrale électrique. En décembre dernier, l’IFSN avait pourtant déclaré sans ambiguïté que la BKW devait procéder à de vastes aménagements supplémentaires avant 2017 si elle voulait continuer à exploiter le site de Mühleberg. Si la BKW n’améliorait pas la sécurité, le réacteur serait mis hors service. Mais nous venons maintenant d’apprendre qu’il n’est pas exclu de poursuivre l’exploitation de Mühleberg au-delà de cette date – sans avoir effectué les équipements ultérieurs nécessaires. Il est donc possible de négocier avec l’IFSN au sujet de la sécurité d’une installation atomique. Comment en est-on arrivés là?

En Suisse, il n’existe pas de critères précis permettant de définir si une centrale est sûre ou non. La loi se contente d’exiger qu’une centrale atomique aménage l’installation si «l’état de la technique du rééquipement» l’exige. Mais il n’est spécifié nulle part ce que recouvre exactement cet «état de la technique du rééquipement». Ce terme est d’ailleurs employé uniquement dans la législation suisse et ne se réfère pas aux normes internationales.

Nos cinq «dinosaures» – elles ont toutes été mises en service entre 1969 et 1984 – ne respectent pas la première des normes de sécurité de la toute dernière génération.

La centrale nucléaire de Mühleberg . (Image : Keystone / Alessandro Della Bella)

L’ordonnance sur l’énergie nucléaire (art. 10) a certes chargé l’IFSN en 2009 de décrire  «la technique du rééquipement» dans une directive. Mais comme a dû l’admettre récemment le Conseil fédéral, l’IFSN n’a pas encore rédigé cette directive. Tout simplement. Les autorités de surveillance peuvent donc décider librement quelles centrales doivent être rééquipées – ou pas. Si l’on demande à l’IFSN en quoi consiste la technique du rééquipement, les autorités de surveillance citent deux critères. Premièrement, les normes de sécurité des nouvelles centrales nucléaires servent de référence. Un critère qui n’a aucun sens: si l’IFSN prenait réellement la sécurité des nouvelles centrales nucléaires comme référence, les réacteurs suisses auraient dû être mis hors service depuis longtemps. Nos cinq «dinosaures» – elles ont toutes été mises en service entre 1969 et 1984 – ne respectent pas la première des normes de sécurité de la toute dernière génération. Les deux réacteurs les plus récents, actuellement construits en Finlande et en France, sont par exemple équipés d’un collecteur destiné à retenir la masse radioactive si une fusion du cœur du réacteur devait se produire. Aucune des installations suisses ne possède ce genre d’équipement et l’IFSN ne l’impose pas non plus.

Deuxième critère, l’IFSN étudierait les exigences posées aux exploitants dans les autres pays occidentaux – et exigerait la même chose. Mais ce critère n’est pas non plus appliqué à la lettre: les autorités de surveillance allemandes et françaises ont par exemple exigé dès les années 90 que les centrales nucléaires mettent en place des instruments plus efficaces pour mesurer le niveau de l’eau dans le récipient sous pression du réacteur, la cuve, où a lieu la «combustion » de l’uranium. Ce sont d’ailleurs précisément ces instruments de mesure qui sont tombés en panne à Fukushima. Les opérateurs ont donc remarqué bien trop tard qu’il n’y avait pas assez d’eau dans le réacteur et qu’une fusion du cœur du réacteur était en train de se produire. En Suisse, nous attendons que l’IFSN exige ce type de rééquipement indispensable – certainement en vain.

Le fait que l’IFSN soit prête à négocier avec la BKW à propos de la sécurité de Mühleberg confirme que l’IFSN traite la sécurité nucléaire comme bon lui semble. Ou pour être plus précis, qu’elle étudie en accord avec l’exploitant ce qu’il est possible de mettre en œuvre et – surtout – si cela se justifie d’un point de vue économique. Un maquignonnage inacceptable dont la durée de vie de Mühleberg fait pourtant l’objet actuellement. Si l’IFSN était vraiment indépendante, Mühleberg fermerait définitivement, au plus tard en 2017. Et si pour les autorités de surveillance, la sécurité figurait véritablement au premier plan, la BKW aurait été contrainte de mettre Mühleberg hors service depuis bien longtemps.

69 commentaires sur «La sécurité nucléaire ne se marchande pas!»

  • Walter Bossert dit :

    Nur KEINE Atomkraftwerke sind sicher, alles andere sind Kompromisse welche mit steigender Einwohnerzahl immer tiefer angesetzt werden (müssen). Ohne AKW-s wird halt unser Anteil am CO-2 Ausstoss noch kräftig anwachsen, statt dass wir diesen reduzieren könnten und in Asien stehen die Leute bereits jetzt bis zum Halse im Wasser! Ausgerechnet die, welche nicht in die Schweiz flüchten weil ihnen dieses Leben zu beschwerlich ist!

    • michael dit :

      strom aus wind sonne und wasser produziert 0 % co2, nur so nebenbei. warum meinen den nur immer alle, das man die akw 1:1 gegen ein anders geartetes kraftwerk tauschen muss ? akw weg und dezentral heisst die alternative: jedes haus bekommt so es günstig liegt solarzellen auf das dach. flüsse können auch ihren teil an der energie liefern, auch ohne die landschaft zu zerstören oder die fische beim wandern zu behindern, abwärme mit sterlingmotoren nutzen – es geht alles, man muss es nur wollen und sich nicht von den lobbyisten beeinflussen lassen

    • Meret Bertschinger dit :

      Dass der CO2-Ausstoss vorallem an den AKW hängt, halte ich für nicht haltbar. Lediglich rund 9% des Gesamtenergieverbrauchs der Schweiz wird von den AKW bereitgestellt. Zudem ist AKW-Strom nicht CO2-neutral. Wird ein Teil durch Sonnenenergie ersetzt, sinkt für diesen Teil der Ausstoss gemäss einschlägigen Quellen im Internet gar. Nur der Teil, welcher mit Gas ersetzt würde, verzeichnet einen Anstieg. Von « kräftig wachsen », Herr Bossert, ist nichts in Sicht. Wenn mans richtig macht, sinkt das CO2 gar.

      • Walter Bossert dit :

        Meret Bertschinger, ich weis,es kursieren verschiedene Meinungen, aber wenn ich richtig orientiert bin,konkurrenzieren bereits jetzt die deutschen Braunkohle-Kraftwerke sämtliche Erneuerbare. Zumindest wurde das in einer Fernsehdiskussion dort so dargestellt ! Da können wir noch lange von kostendeckenden Einspeisevergütungen träumen!

        • Jehle Jürg dit :

          Ja zu AKW-Ausstieg. Nein zu Täuschungen
          Mindestens 3000 Stunden pro Jahr liefert die NATUR Weltweit KEINE Wind- und Solarenergie, Nachts, bei Flaute, Dunkelheit, usw. Dann kann der Strom nur aus der Steckdose kommen wie seit Jahrzehnten und das behindert die Stilllegung der AKW.
          Genaue Produktionszahlen kann JEDER an jeder Anlage ablesen: Jahresleistung in kWh. Installierte Leistung in kWp. Kein Strom während xx Stunden.
          Die Energiewende trifft alle Generationen und ist nicht weniger harmlos als ein AKW Unfall. Ja zu AKW-Ausstieg. Nein zu Luftschlösser.

    • Christian Weiss dit :

      « Nur KEINE Atomkraftwerke sind sicher. » So plausibel dieser Satz auf das erste Ohr klingt, so falsch ist er. Nicht ist nämlich gefährlicher, als keinen Strom zu haben. Menschen erfrieren, machen Unfälle, sterben aus Mangel an medizinischer Versorgung… Die Liste ist endlos. Also kommen wir gar nicht drum herum, Energie zu produzieren. Und die sicherste Produktionsart ist – auch wenn es die Greenpeacler und die anderen Atomphobiker nicht wahrhaben wollen – die Kernenergie. Nirgendwo gibt es in Relation zur produzierten Energiemenge weniger Todesfälle. Das ist wissenschaftlich fundiert.

      • Marc Bonanomi dit :

        Herr Weiss, haben Sie noch nie gehört vorn den unzähligen Krebskranken in der Ukraine und in Weissrussland, von den leidgeprüften missgebildet Geborenen dort? Die Zahlen werde nichtoffiziell publiziert, weil beide Läbnder neue AKWs bauen wollen. Aber lesen Sie b ei Greencross!

      • Kathrin dit :

        Könnten Sie mir bitte den Namen dieser wissenschaftlich fundierten Studie geben?
        Ich kenne keine Studie, die die Todesfälle beim Uranabbau, durch die schlechten Arbeitsbedingungen und auch die indirekten Opfer von Tschernobyl, Lucens, … Und Fukushima einrechnet.
        Meiner Meinung nach ist es wichtig endlich den GANZEN Impact der Energieversorgung zu betrachten, dazu gehören ebenso vermehrt auftretende Krankheitsfälle wie z.B. Kinderkrebs in der Nähe von AKWs. (Siehe KiKK-Studie, 2007, des deutschen Bundesamtes für Stahlenschutz.)

      • Heinrich Vogelsang dit :

        Genauso wie die Unfallwahrscheinlichkeit, wie?

    • André Dünner dit :

      Habe schon lange nicht mehr so was von …sinn gelesen dass Nuklearenergie sicher ist. Kann sein, dass es mal in Zukunft so in diese Richtung gehen wird. Was sagen Sie herr Waler Bossert zu den steigenden 240-tausend Tonnen Atommüll jährlich/weltweit?

      Und wohin damit? Für wie lange sicher?

      Na, ich kann Ihnen nur beipflichten mit der Flucht in die beschwerlich freien Schweiz. Nur, dort wissen sie auch nicht wohin mit den Abfällen.

    • Heinrich Vogelsang dit :

      Jetzt hören Sie doch endlich mal auf, einen Zusammenhang zwischen Atomkraft und Einwanderung herzustellen. Der Ausstieg aus der Atomkraft ist auch dann eine riesige Herausforderung, wenn wir statt der Personenfreizügigkeit wieder ein Kontingentssystem haben. Genauso wie der Ewigbetrieb der Schrottreaktoren ein unverantwortliches Sicherheitsrisiko wäre. Und Einwanderung wirds trotz allen Initiativen von SVP und Wachstumsphobikern weiter geben, und zwar einfach deshalb, weil die Wirtschaft brummt und die CH-Löhne und Lebensbedingungen attraktiv sind. Punkt, Aus.

  • Peter Müller dit :

    Gerade weil das Desaster von Fukushima nur möglich war dank einer schwachen Aufsichtsbehörde hat Frau Leuthard hier besonderen Handlungsbedarf. Die Volksinitiative zum Atomausstieg ist nötiger denn je um die Gefahren zu reduzieren wo unser ENSI nicht sehen will.

  • B. Oesch dit :

    Es ist schlicht und einfach unbegreiflich, dass dieser tickende Zeitbombe in Mühleberg nicht schon lange die Betriebserlaubnis entzogen wurde.
    Wenn beim AKW Mühleberg ein Unfall passiert, werden auf einen Schlag grosse Teile der Schweiz für hunderte von Jahren unbewohnbar.
    Meiner Meinung nach ist dies für die Schweiz eine weitaus grössere Gefahr als sämtliche Asylanten, Geheimdienste und deutschen Einwanderer zusammengezählt.
    Es ist für mich unverständlich, wie hier mit der Zukunft unseres Landes gespielt wird. Aber wie überall
    ist wohl auch hier das Geld der treibende Faktor.
    Wenn die Politiker in Bern etwas für unsere Heimat tun wollen, dann müssen Sie das AKW Mühleberg abschalten und zwar jetzt!
    Hier gibt es keine zweite Chance…

    • max schmid dit :

      Es wäre jeweils noch dienlich wenn bekannt wäre was Kritiker wie Sie und auch Hr. Kasser zu so Aussagen wie Zeitbomben u.a. befähigt, wo war das Physikstudium, wo tätig? Oder ist’s wie so oft aus dem hohlen Bauch, des « selbsternannten Sachverständigen ». Danke für die Information.

      • René Hofstetter dit :

        Es braucht kein Physikstudium, um Kernenergie zu verstehen, es gehört z.B. zur Matura; und es reicht der gesunde Menschenverstand um die Bedeutung von verhandelbarer Sicherheit zu verstehen.
        Eine kurze Suche im Internet zeigt, dass Herr Kasser Umweltnaturwissenschaften studiert hat. Umweltnaturwissenschaftler lernen unter anderem, Risiken einzuschätzen und wie sich Ereignisse auf die Umwelt (Natur, Tier, Mensch) auswirken können und auch Kernprozesse gehören dazu. Ein Verdacht auf Inkompetenz scheint mir hier wenig angebracht.

        • max schmid dit :

          Ja um kopflose grüne Behauptungen zu verbreiten reicht natürlich eine mit Käs und Brot erlangte Matura, ob da wo gesunder Menschenverstand vorhanden ist, müsste schon geprüft werden und für die Beurteilung der Arbeit des ENSI und der BKW reicht’s definitiv nicht. Die Herrschaften von Greenpeace sind in der Mehrzahl auch eher vergleichbar mit Gewerkschafter vom Typ abgetakelter Blickreporter die da mit ihren Pfeifen herum ziehen und glauben wegen ihnen werde die Welt in den Kopfstand gehen. Wenn’s dann schief geht, sollte die Schweiz die Büblein subito aus Russland heimholen.

  • peter meier dit :

    Wer ehrlich vergleicht wird feststellen, dass die CH AKW, im Unterschied zu (USA, De, Fr, Jp), die wirklich relevanten Sicherheitssysteme aus eigeninitiative nachgerüstet haben. Beispielsweise Autarke Notstandgebäude mit zusätzlichen Messungen und Notfallpumpen, etc. Sie versuchen zu sugerieren, dass die CH Kraftwerke über ungenügende « Pegelmessgeräte im Reaktordruckbehälter » verfügen. Verwechseln sie da nicht Reaktordruckbehälter mit Brennstofflager?

  • Ernst Dittmar dit :

    Der Atomausstieg, der keiner ist. Es ist scheinheilig, keine neune AKWs zu bauen, aber diese ultragefährlichen Uraltmeiler weiter zu betreiben. Liebe Politiker, das war der schlechtest mögliche Entscheid!

    • Heinrich Vogelsang dit :

      Mit dieser Leier können sie wieder kommen, wenn Fusionsreaktoren erfunden wurden, die sicher funktionieren.

  • Hansjürg Meister dit :

    Manche, die sich für energiepolitische Fragen interessieren, kennen meine Haltung zu den alternativen Energien, auch alternaive Energien genannt (Hr. G.B gestatten Sie mir den Gebrauch dieses Wortes) aber, sollte das stimmen und sich wirklich so entwickeln, dann handelt es sich um eine riesige Sauerei. Eine Sauerei, die eine sichere Energieversorgung der Schweiz aufs höchste Mass gefährdet. Mühleberg gehört abgeschaltet.

    • j. Kuehni dit :

      @Meister: In der Tat. AKW-Befürwortern stehen profitmotivierte Spielereien mit der Verordnung, Ausführung und Supervision von Sicherheitsmassnahmen besonders schlecht zu Gesicht, um es einmal « sanft » auszudrücken.

      Nebenbei: Was ist der Unterschied zwischen Alternativ- und Mainstream-Energien? Antwort: bei letzteren lassen sich die wahren Kosten erfolgreich(er) externalisieren. Naiv ist insofern höchstens die Meinung, man können energiepolitische Fragen dem « freien » Markt überlassen.

  • Gunnar Leinemann dit :

    So eine unerträgliche Klüngelei im Filz der Atomprofiteure würde man eigentlich eher irgendwo in China, Indien oder im hintersten Turkmenistan erwarten… Es ist immer wieder erstaunlich, was hierzulande abläuft. Anstatt dass das Volk aber die Direkte Demokratie einsetzt, um solche Missstände zu beenden, befasst man sich lieber mit Burkas, den bösen Ausländern oder den Gehältern von Managern. Das ist schlicht peinlich.

    • j. Kuehni dit :

      In der Schweiz meint man – gerade WEGEN der direkten Demokratie – auf klare Transparenzregeln verzichten zu können: Deswegen dürfen Ex-UBS-Banker mehr oder weniger direkt in die Finanzplatz-Aufsicht (FINMA) wechseln und auch sonst wird über mögliche Interessen- und Loyalitätskonflikte sehr grosszügig hinweggeschaut. Man kennt sich ja, bleibt unter sich und wenn’s der « Klungel » zu bunt triebt, kann das Volk immer noch an der Urne korrigierend eingreifen.

      Was bei alltäglichen Problemen ganz gut funktioniert, kann leider bei existenziellen Fragen wie der AKW-Aufsicht tragische Folgen haben.

    • Gerhard dit :

      Wenn ich hier so einige Kommentare lese, bezweifle ich, dass die direkte Demokratie das richtige Mittel ist um diese Frage zu beantworten. Da braucht es doch einigen Sachverstand.

      • Heinrich Vogelsang dit :

        Damit liegen sie auf einer Linie mit hohen (schwedischen) EU-Funktionären, welche die direkte Demokratie (bei uns) nur dann für geeignet halten, wenn sie die von ihnen gewünschte Resultate bringt.

        • André Dünner dit :

          Vermutlich wird so lange debattiert werden, bis eines der Dinger den Leuten um die Ohren fliegt.

          Es wurde angenommen auszusteigen, doch es scheint, der Passagier wird bis zur Haltestelle zu Tode geschleift.

          Raus ist noch nicht clean. Der Schrott und Abfall muss auch noch weg. Wohin? Fragt einer Politiker … sie wissen es nicht. Fragt einer Physiker … sie wissen es noch nicht. Fragt einer einen A-Reaktorenbetreiber, von was für Atommüll sprechen sie denn? Ach, dieses bisschen? Fragen sie die Petro-Industrie. Fragen sie Geologen. Fragen sie … von Fragen wird man schlauer. Zu Tode gefragt?

  • simon dit :

    War heute kein Fussballspiel zu stören? Oder waren keine Aktionen gegen böse Bohrinseln am laufen das hier Propaganda gemacht wird?

  • Johannes G. dit :

    Danke für diesen Beitrag. Ich kann ihm nur zustimmen.

  • Paul Müller dit :

    Ich persönlich kann gut verstehen, dass man unsere AKWs nicht Up to date bringen will. Da ja sowieso alle AKWs in der Schweiz irgendwann in den nächsten 20-30 Jahren abgeschaltet werden sollen, lohnt sich (rein finanziell gesehen) eine Aufrüstung gar nicht mehr.)

    • j. Kuehni dit :

      @Müller: Ihr « Verständnis » für diese Kosten-Nutzen-Rechnung, bei der ein Hauptrisiko (Totalverlust der gesamten Existenzgrundlage im Umkreis von bis zu 50 km, je nach Windstärke) einfach ausgeklammert wird, spricht nicht gerade für Sie. Als Buchhalter würde ich Sie jedenfalls nicht engagieren;-)

  • Absolut unverständlich bedenkt man, dass die Schäden in Fokushima weltweite Auswirkungen haben und Jaben, ein hoch technisiertes Land, keine Chance hat die Folgen dieses Gau’s zu stbilisieren geschweige denn zu reduzieren. Jeder normal denkende Mensch initialisiert den rasch möglichsten Stopp der AKW. Mir kommt es vor als würden wir LKW’s ohne Bremsen auf unseren Strassen zulassen. Stellt man sich vor, dass bei einem GAU in Mühleberg je nach Wind alle bis und mit Bern, Biel, Freiburg, Neuenburg, Solothurn, Thun sofort zu evakuieren, Aare, Rhein für mehrere Generationen verseucht sind.

  • Markus B. dit :

    Unglaublich!!
    Abschalten das Ding und zwar sofort! Reicht Fukushima nicht?? Die haben das dort immer noch nicht in den Griff gekriegt, und das bei den Japanern die eigentlich wegen Ihrer Geschichte am vorsichtigsten sind mit Ihren Atomanlagen!

  • Hans Widmer dit :

    Leider bleibt dieser Analyse nichts hinzuzufügen.
    Dass das ENSI ohne irgendwelches Expertenwissen dem vollen Lobbydruck der AKW-Betreiber ausgesetzt ist macht die Sache auch nicht besser.

  • Felix Rothenbühler dit :

    Bereits die Androhung von Entschädigungsforderungen bei einer Abschaltung war eine beispiellose Frechheit der Betreiber. Hatten sie sich beklagt, als man ihnen eine Betriebszeit über die ursprünglich geplanten Jahre hinaus gewährte? Oder haben sie sich gar je dafür bedankt? Der Kuhhandel « Abschalttermin gegen Sicherheitsverbesserungen » reiht sich ein in eine lange Liste von « Betriebsunfällen » der besonderen Art zwischen Betreiber, Aufsicht und Politik. Leider ist nach dem Bundesgerichtsurteil zu Mühleberg auch keine Besserung in Sicht. Da bleibt uns, wie in Fukushima, nur noch das Beten übrig.

  • David Tobler dit :

    Profitgier und Filz sind wohl die Gruende dass sich das ENSI nicht einsetzt. Muesste wirklich jemand fuer die Kosten die bei einem Gau entstehen gradestehen, ich glaube wir haetten keine AKWs mehr. Einmal mehr funktioniert unsere Wirtschaft nach dem Motto Gewinne Privatisieren, Risiken fuer die Allgemeinheit. Bei einer Stilllegung wird wahrscheinlich auch der Steuerzahler in die Bresche springen muessen, zu tief waren die Strompreise angesetzt, zu hoch die ausgeschuetteten Gewinne und zu klein der Fonds fuer Rueckbau. Korrekt kalkulierter AKW Strom ist nicht konkurrenzfaehig.

  • Geert Bernaerts dit :

    1936 wurde erstmals entdeckt, dass Asbest Krebs verursacht. 1990 wurde es verboten, mit Übergangsfrist bis 1991. Unsere Eltern und Grosseltern haben günstig bauen können, wir kriegen die -saftige- Rechnung für’s Aufräumen. Ein Schelm wer Ähnlichkeiten mit Atomenergie sieht…

  • Meret Bertschinger dit :

    Danke, genau meine Meinung. Als ehemals glühende AKW-Verfechterin, die je mehr sie über diese Werke wusste, immer kritischer wurde, ist es für mich heute einfach nicht länger tragbar, solche Öfen zu betreiben. Jede Holzheizung und jedes Auto aus den Siebzigern erfüllt heute die Anforderungen bei Weitem nicht mehr, aber Atommeiler sollen im Gegensatz dazu sicher sein? Es ist ein gefährliches Spiel, welches hier getrieben wird. Eine Demokratie (also ohne Zwangsarbeiter) kann einen GAU niemals in den Griff bekommen, siehe Japan. Darum: Ausstieg jetzt!

  • Müller Marco dit :

    Die Fachbücher und Videos von Dr.Holger Strohm einem Atomwissenschaftler nachlesen. Und nicht naiv der Atomlobby- Vertrauen sondern eigenständig, unabhängiges Denken fördern. Wie Dr.Strohm selbst in den vielen Büchern schreibt ist es eine Schande und Perversion was wir unseren Kindern und deren Kindern antun, es bezeichnet es auch als grösstes Verbrechen der Menschheit. Und ja er hat Recht. Den dieser Müll strahlt Millionen von Jahren, und man kann diesen Müll nirgends über so einen langen Zeitraum « sicher » Lagern. Wir haben genug Alternativen und brauchen diese Risiko-Technologie nicht.

    • Rolf Bombach dit :

      Holger Strohm ist ein nach mehreren Anläufen promovierter Erziehungswissenschaftler, Esoteriker und den Linksextremisten nahestehender Verschwörungstheoretiker, dessen Machwerke nur noch im Eigenverlag erscheinen (Wikipedia). Zur Sache: Da wir weit über unsere Verhältnisse leben, hinterlassen wir einen zerstörten und ausgeplünderten Planeten. Die nukleare Hinterlassenschaft wird den Nachkommen die kleinste Sorge sein.

  • Richard dit :

    Von Greenpeace ist eben keine differenzierte Argumentation zu erwarten. Die andere Seite dieses « Kuhhandels » ist die Idee, dass dafür 2019 Mühleberg abgeschaltet wird, wieso wird das nicht geschrieben? Das ist der aktuelle Stand, für alles andere hätte ich gerne Quellen. Und wegen zwei Jahren mehr oder weniger muss man jetzt kein Büro aufmachen.

    Beznau hat für ca. 700 Millionen neue Notstromgebäude bauen lassen. Wurde natürlich promt auch kritisiert (von Seiten SP in der NZZaS), sie würden das Geld besser in erneuerbare Energien stecken. Wie mans macht ist’s falsch …

    • max schmid dit :

      Für erneuerbare Energie Solar + Wind ? Ja wenn’s windet + Sonnenschein hat steht das Netz vor dem Zusammenbruch. Aber mit Subventionen , die wir zwangsbezahlen dürfen wird freigiebig um sich geschlagen so, dass die glücklichen die über eine Zusicherung für eine kostendeckende Einspeisevergütung verfügen 6 -7 % Gewinn erzielen können. Wir der dumme Haufen dürfen es zahlen und bekommen bei der Bank 1% und bei der Pensionskasse 2% und die mit 7% erhalten noch Steuerrabatt. Wie sagt der Öhi Kasper ? gspunne, ja und das ist es!

  • Weltweit sind ca. 450 AKW in Betrieb, China usw. noch ein paar Dutzend im Bau / Planung. Ob das Gut sei oder nicht, sind andere Fragen. Wie z.Bsp. (gemäss einem Bericht), dass offenbar Technik vorhanden wäre, Brennstäbe wieder und wieder aufzubereiten, bis sie erschöpft und ungefährlich sind und dies per Dekret des ex. Präs. J. Carter verboten wurde. Die Energiewende wurde mit Fukushima Nachdruck verliehen! Siehe 2 Berichte, 1.  » Nochmal: Fukushima und die Erdbeben-Lüge: Das japanische 9/11 heisst 3/11  » und 2.  » Die wahren Ursachen der Katastrophe von Tschernobyl  » Dann kommt man ins Grübeln.

  • Martin dit :

    Ich finde es immer wieder interessant wie wir über unserer 5 Atomkraftwerke sorgen machen und wie schön es wäre wenn sie abgestellt wären. Die 58 (!) Atomkraftwerke in Frankreich sind ja weit weit weg……….

    • Heinrich Vogelsang dit :

      Weiter weg als Beznau und Mühleberg, ja. Und wenn Fessenheim 2016 wirklich vom Netz gehen sollte, wie Hollande es versprochen hat, ist schon vieles gewonnen. Auf soviel Tatkraft wartet man wohl bei den Berner Herrschaften vergeblich.

  • Eduard J. Belser dit :

    Der Beitrag von Florian Kasser bestätig nur meine Überzeugung, dass das ENSI ein mit der Atommafia auf das allerengste verfilztes Marionettentheater ist. Dass diese Leute mit den AKW-Betreibern wie auf einem orientalischen Bazar um Nachrüstungen und Sicherheitsauflagen feilschen zeigt, dass das ENSI nicht weniger unfähig ist als die für das Debakel von Fukushima mitverantwortliche japanische «Atomaufsichtsbehörde». Es wird Zeit der Atommafia und dem ENSI den Stecker rasch und knallhart herauszuziehen, bevor es auch in der Schweiz zu einer Atomkatastrophe mit unabsehbaren Folgen kommt.

    • Peter dit :

      und wenn ich die verfilzungen der sbb- und srf-mafia mit unserem politfilz aufdeckte, herr belser, würden Sie dann auch für eine selbsttragende finanzierung der sbb votieren? oder einen freiwilligen billag-obulus?
      ich schlage vor, Sie denken zwischendurch mal selber. vielleicht merken Sie dann etwas.

  • Schneeberger dit :

    Offenbar muss es einfach zuerst auch vor der Haustüre hier in Europa knallen. Verantwortung muss ja keiner dieser Köpfe dann wirklich übernehmen, sie können sich hinter Gesetzen, Expertisen und Gefälligkeitsgutachten verschanzen.

    Auch wenn das halbe Mittelland unbewohnbar würde, gäbe es noch Atomköpfe, die sich an diese Technik klammern würden.

    Wer sich das Unvorstellbare mal vorstellen will, kann diese Bildchen studieren: http://klaeuiblog.ch/2012/03/drei-bilder/

    • Marcus Ballmer dit :

      Das ist doch Kinderkram, mit Photoshop-Bildchen Angst verbreiten zu wollen. Kommt mir vor wie früher mit dem Struwwelpeter bei uns Kindern. Moderne Kernkraftwerke sind sicher und sauber, es sollte mehr davon geben. Wer gegen Kernkraftwerke ist, ist für Umweltverschmutzung und Umweltverschandelung. Und zwar nicht nur potenzielle, sondern reale, hier und heute.

      • Joachim Schippers dit :

        Nein, es ist kein Kinderkram. Vermutlich würde nach einem GAU jeder seine Haut retten. Die Opferbereitschaft der Japaner ist bewundernswert. Wir haben in Europa nicht diese Kultur.

      • Thomas Hartl dit :

        @Marcus Ballmer: Ein Kernkraftwerke gilt genau solang als modern, bis der erste ernste Zwischenfall zeigt, dass absolut sichere Technik unmöglich, oder zumindest unbezahlbar ist. Bezüglich Umweltverschmutzung sieht die Bilanz auch ohne Unfall bedenklich aus, wenn sie den Abbau von uranhaltigem Erz berücksichtigen. Denkt man noch an die ungelösten Probleme bei der Endlagerung und die beschränkten Uranvorräte, ergibt es wenig Sinn, langfristig auf Kernkraft zu setzen.

      • Herr Ballmer, ich bin absolut Ihrer Meinung. Befor wir ans Abschalten der AKW’s denken, sollten wir bereits eine Pfannenfertige Lösung im Pipeline haben. Aber nein… Man ist gegen Gaswerke, gegen Windpropeller, gegen Wasserwerke usw. Wohin gehen wir und wo finden wir die neue Energie bis in 10 Jahre ?? Anscheinend nie und nimmer !!!

    • Lieber Herr Schneeberger, haben Sie schon eine grössere Atomkatastrophe in der Schweiz erlebt. Ich noch nie, da unsere AKW’s bestens gewartet und kontrolliert sind mit regelmässigen Analysen, Messungen und vieles mehr. Es wird immer wieder dramatisiert, aber finden Sie doch selbst eine vernünftigere Energie-Alternative…!!!!

  • max schmid dit :

    Ja.ja da knallt es mal wieder beim lieben Schneeberger, wenn er vom 3. Weltkrieg träumt und wieder einmal seine Kriegsbildli von seinem Verein vorführt. Aber jeder wie er’s versteht. Ich habe lieber Gesetze und Expertisen als Gelaber von selbsternannten Weltretter ohne Ahnung.

  • Maria Baumann dit :

    Unfug was F. Kasser hier postuliert: Die Forderung 1). nach dem Stand der Nachrüsttechnik, zusammen mit 2.) der Beobachtung des Standes der Wissenschaft &Technik, welche das KEG resp. ENSI verlangt, ist viel mehr als alles was im vergleichbaren Ausland je gefordert wurde. So sind die heutigen CH KKW klarerweise mit zusätzlichen Sicherheitsebenen ausgerüstet. F. Kasser verkennt, dass die bestehenden CH-Gen 2 KKW weltweit am besten ausgerüstet sind. Wenn er so vehement für Core Catcher der KKW Gen.3 plädiert, weshalb war er dann stets gegen den Bau neuer AKW? Völlig unglaubwürdig der Mann.

  • Peter Zgraggen dit :

    in den posts hier sehe ich lauter bünzlis: alle motzen, keiner hat lösungen! keiner, der sich mal überlegt, was denn die alternativen sind. welche giftigen stoffe in solarzellen stecken. wie der erhöhte co2-ausstoss ausschaut. wer die stromnetze stabilisiert bei wind und sonne gleichzeitig. wer die ornithologen therapiert, weil so viele tote vögel um die windräder herum liegen. wer den strom produziert wenn es grau und windstill ist (die knapp 5 monate in der CH). wer die langsame vergiftung mit kohlefeinstaub (und auch radioaktiven isotopen) schönredet. emil könnt’s nicht besser! komödie pur.

  • Urs Minder dit :

    Die Diskussionen kann man sich eigentlich sparen. Um den langstrahlenden Abfall zu verarbeiten und Endlager zu verhindern braucht es Dual-Fluid Reaktoren. Diese verarbeiten u.a.den Atom-Müll um Energie und Kraftstoff zu produzieren. Falls man die Endlager nicht braucht um sie politisch auszuschlachten, wird diese Innovation günstig und einfach Energie produzieren. Aber auf jeden Fall ist sie notwendig um uns vom Strahlenmüll zu befreien. Natürlich können wir es auch andere machen lassen.

  • Hans-Peter Dollhopf dit :

    Als bundesrepublikanischer Deutscher kann ich die Seelenqualen des Autors nicht richtig nachvollziehen. Für viele von uns Deutschen ist die Schweiz ein informelles Referenzmodell. Wir lieben sie. Gerade wegen ihrer Mentalität. Wir verbinden mit ihr Besonnenheit und Kontinuität. Wer der Schweiz « internationale », gar französische Standards vorhält, der stellt in unseren Köpfen die Welt auf den Kopf. Denn es sollte wohl immer eher umgekehrt sein: im Zweifelsfalle liegen wir eher richtig, wenn wir die Schweiz als Vorbild nehmen.

  • David Duvillard dit :

    Na ja, der Greenpeace-Auftritt am Eiffelturm in Paris ging gründlich in die Hosen. Wen hat das schon interessiert, nicht einmal gross den « Figaro » oder « le Monde » – oder den « Parisien ». Die haben andere Probleme, als zweitklassige Free-Climber anzuschauen. Weil längerdauernde Stromunterbrüche oder grosse Strompreiserhöhungen könnten dort einen grossen Marsch « République-Bastille » auslösen – von « du Peuple » von links bis rechts…

  • Maria Baumann dit :

    F. Kasser verdreht wie immer die Wahrheit: In den japanischen Siedewasserreaktoren von Fukushima-Daiichi hatte die Niveaumessung für die zu ergreifenden Massnahmen keine Bedeutung. Die Hauptursache für die Kernschäden in Fukushima lagen nicht bei fehlerhaften oder « zu alten » Füllstandsmessungen, sondern beim Ausfall aller Möglichkeiten zur Einspeisung von Kühlmittel in den Reaktordruckbehälter wegen der durch den Tsunami zerstörten Notstromversorgung. Füllstandsmessungen funktionieren so lange, wie Wasser im Kern ist und nicht bereits extreme Temperaturen dort herrschen.

  • Roland K. Moser dit :

    Guten Tag Herr Kasser

    – Zufällig macht in der Schweiz der Atomstrom 40 % der verbrauchten Elektrizität aus.
    – Zufällig müssen ca. 40 % der Lebensmittel importiert werden.
    – Und noch zufälliger ist die Schweiz um ca. 40 % überbevölkert, weil die Schweiz nämlich nur ca. 4,8 Millionen Menschen ernähren kann.

    Wenn also alle Einwanderer und eingebürgerten Einwanderer repatriiert werden,
    – können alle AKWs abgestellt werden,
    – einiges weniger Umweltbelastung wegen weniger Lebensmittelimporte (Für 3 Millionen Menschen pro Tag müssen Lebensmittel importiert werden!!!).

    Und…

    • Roland K. Moser dit :

      … der Arbeitsmarkt wäre auch wieder ein Markt wo sich Angebot und Nachfrage treffen. Aktuell ist es nämlich so, dass wegen der exorbitanten Zuwanderung der Arbeitsmarkt vollständig aus dem Gleichgewicht ist.

      Ein funktionierender Arbeitsmarkt bedeutet, dass auch die Arbeitgeber in einer Konkurrenzsituation sind und die sich die Lohnschere verkleinern wird, weil die Lohnsumme gleichbbleiben muss, weil die Firmen die Lohnsumme nicht einfach erhöhen können.

    • Heinrich Vogelsang dit :

      Wenn man zusätzlich alle Ewiggestrigen deportieren würde, zum Beispiel nach Thailand oder Kenia, dann könnten wir wieder anfangen mit Holz zu heizen, so unbelastet wär dann unsere Umwelt – in jeder Beziehung.

  • Welschfreundlich dit :

    Ich sag’s ja schon immer, die Politiker und das ENSI fühlen sich nicht dem Volkswohl verpflichtet, sondern der Industrie, egal welcher Richtung!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!

  • Heinrich Vogelsang dit :

    Der Glauben daran, dass AKWS sicher sein sollen, nur weil es Schweizer Atomkraftwerke sind, ist nicht auszurotten. Genauso wie die Ansicht, dass Schweizer Milch besonders schmackhaft sein soll, weil das Gras, das die Kühe essen, auf Schweizer Territorium gewachsen ist und die Kühe hier stehen und nicht anderswo. Dieses Schwachmatentum ist ebenso lächerlich wie ärgerlich und in diesem Fall auch noch gefährlich. Zum Ensi kann ich nur sagen: Sauhäfeli, Saudeckeli .

  • Jehle Jürg dit :

    Ja zu AKW-Ausstieg. Nein zu Täuschungen
    Während Minimum 3000 Stunden pro Jahr, liefert die NATUR Weltweit KEINE Wind- und Solarenergie, Nachts, bei Flaute, Dunkelheit, usw. Dann kann der Strom nur aus der Steckdose kommen wie seit Jahrzehnten und das behindert die Stilllegung der AKW.
    Genaue Produktionszahlen kann JEDER an jeder Anlage ablesen: Jahresleistung in kWh. Installierte Leistung in kWp. Kein Strom während xx Stunden.
    Die Energiewende trifft alle Generationen und ist nicht weniger harmlos als ein AKW Unfall. Ja zu AKW-Ausstieg. Nein zu Luftschlösser.

    • Audergon René dit :

      Ja stimmt! Man kann nicht aus der Atomenergie aussteigen und gleichzeitig bei immer grösserer Bevölkerung noch weniger CO2 Ausstoss wollen.Die Wirtschaft sollte ja noch konkurrenzfähig bleiben! Das ist wie die Leute die keine Antennen wollen aber allle ein Natel in der Tasche haben…Alle Personen die hier schreiben sollten sich fragen woher der Strom für den ganzen Internetbetrieb herkommt. Irgendwo muss mann Abstriche machen…(Natürlich bei den Anderen…)

  • Je ne suis personnellement pas adepte des centrales nucléaires. Malheureusement jusqu’à présent aucune alternative n’a été trouvée. De ce fait il faut continuer jusqu’à nouvel avis à produire l’énergie à l’atome. La Suisse c’est connu est contre toute solution valable. Retour aux bougies et au feu de bois !!

  • Andreas Notter dit :

    Danke Herr Kassner. Es ist solche unabhängige Expertise, die wir hier brauchen. Ich werde dieses Jahr Greenpeace etwas spenden. Es ist wirklich schockieren wie Hobbymässig die Nuklearregulierung in der Schweiz betrieben wird. Es braucht scharfe Gesetze und einen unabhängigen Regulator. Ansonsten Ausstieg sofort und fertig. Weshalb sollen wir diese Risiken noch länger tolerieren? Die AKWs sind für unsere Versorgung nicht mehr relevant. Z.B. geht fast der ganze Mühlebergstrom nach Italien!

  • Jürgen Falkenhain dit :

    Die alten KKW sind zu unsicher und bei Versicherung wäre der Strom unbezahlbar, bei neuen KKW ist der Strom auch zu teuer (siehe Bauprojekt in Großbritannien) – warum wird in der Schweiz nicht preiswerter Solarstrom genutzt (damit meine ich nicht klein-klein auf privaten Hausdächern, sondern Freiflächenanlagen auf z.B. 1% der Landesfläche).

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