Initiative contre les pédophiles: un traitement honteux

Quiconque a abusé d’enfants ne doit plus jamais exercer d’activité le mettant en contact avec des enfants. Voilà ce qu’exige l’initiative contre les pédophiles, introduite en 2011 par l’association Marche Blanche, qui avait déjà lancé avec succès l’initiative pour l’imprescriptibilité des actes de pornographie enfantine. Compte tenu de l’insuffisance des bases légales, il ne fait aucun doute qu’il est urgent d’agir. Et pourtant, les Chambres fédérales se repassent l’initiative comme une patate chaude. Car «ne plus jamais» travailler avec des enfants signifie pour la vie entière; et cet automatisme pose problème sur le plan constitutionnel.

C’est pourquoi de nombreuses contre-propositions directes et indirectes ont été élaborées et traitées de façon particulièrement adroite lors des débats au Conseil national. Plusieurs votants se sont efforcés de faire la comparaison avec l’initiative contre les rémunérations abusives ou celle sur le renvoi, afin de souligner les possibles effets sur les urnes de bisbilles autour d’un contre-projet adapté. Ce traitement du projet est honteux, car il s’agit de la protection des enfants et des victimes, ainsi que du besoin reconnu d’actions urgentes. Comme le montre actuellement l’affaire Adeline, sur un sujet aussi épineux, la population comprend mal les chamailleries politiciennes, les compromis tactiques et les manœuvres des partis politiques. Tout parlementaire qui lorgne avant tout sur un succès de la votation devrait en être conscient.

Quelle que soit la peine, le texte de l’initiative impose une interdiction professionnelle à vie. Les détracteurs reprochent à cet automatisme d’être contraire à la proportionnalité en restreignant les droits fondamentaux.

Les Chambres fédérales se repassent l’initiative comme une patate chaude. Ici au National, le 17 septembre 2013. (Image/ Keystone / Peter Schneider)

A cet égard, justement, la contre-proposition indirecte du Conseil fédéral serait un instrument adéquat pour apporter des arguments contrecarrant l’initiative. Elle en affaiblit les demandes puisqu’elle offre une plus grande marge de manœuvre aux tribunaux: à l’issue d’une période de dix ans, il est possible de réévaluer l’interdiction professionnelle. Mais en même temps, elle va plus loin que l’initiative puisqu’elle englobe une interdiction d’activités non professionnelles avec des enfants et des personnes dépendantes, ainsi qu’une interdiction de contact et de périmètre. Et dans la mesure où elle constitue une modification législative, cette contre-proposition pourrait être mise en œuvre rapidement. L’initiative populaire, quant à elle, est un article de la Constitution; si elle était adoptée, les lois devraient encore être mises au point. Le débat actuel laisse déjà entrevoir à quel point son introduction serait sujette à chamailleries.

Ce sont là les meilleurs arguments pour la contre-proposition indirecte qui est encore en discussion au Conseil national, y compris dans la campagne précédant la votation. Car cette solution n’a ses chances contre l’initiative que si l’on voit d’emblée ce qui change rapidement, nettement et rigoureusement. Or, les parlementaires ont uniquement débattu, de façon étonnamment poussée, sur un principe constitutionnel: quelle que soit la peine, le texte de l’initiative impose une interdiction professionnelle à vie. Les détracteurs reprochent à cet automatisme d’être contraire à la proportionnalité en restreignant les droits fondamentaux.

Mais c’est justement là que se cristallise la problématique de l’affaire Adeline: en Suisse, les droits des délinquants sexuels pèsent lourds ‒ trop lourd, selon une grande partie de la population. A cet égard, il conviendrait de renforcer de façon crédible les droits des victimes, avec une loi agissant aussi de façon préventive: un pédophile ne doit plus se trouver à proximité de victimes potentielles. Il existe suffisamment d’autres professions et loisirs sans contact avec des enfants. Enfin, l’argument des droits fondamentaux laisse une impression de cynisme: tandis que les victimes se battent contre les conséquences de l’agression durant le reste de leur vie et que des droits élémentaires – tels que celui de l’intégrité sexuelle – sont bafoués, il ne faudrait pas retirer à l’auteur le droit d’exercer sans restriction toute activité professionnelle.

Les amours de jeunesse sont aussi mis en avant par les opposants à l’initiative: une personne de 19 ans se verrait refuser à vie le droit d’enseigner parce qu’elle aurait eu des rapports sexuels avec un ou une jeune de 15 ans. Mais cet argument non plus ne prend pas: ces cas pourraient être exclus dans la législation d’exécution ‒ les auteurs de l’initiative ont déjà fait savoir que c’était précisément leur intention.

Les exemples le montrent: sur un sujet qui suscite autant d’émotion, des réserves juridiques ne permettent pas de remporter la campagne précédant la votation. C’est la raison pour laquelle le Conseil national ferait bien désormais de mettre fin à la valse-hésitation autour du projet, comme le Conseil des Etats, et de se ranger derrière la contre-proposition indirecte. Et si cela ne marchait pas, en raison de vues inconciliables, une adoption de l’initiative ne serait pas aussi dévastatrice que la gauche du Conseil a bien voulu nous le faire croire jusqu’à présent.

109 commentaires sur «Initiative contre les pédophiles: un traitement honteux»

  • jan dit :

    Das einzige was mir dazu einfällt ist, dass bestimmte Politiker selbst Pädophile Neigungen haben und deshalb ein gewisses Verständnis für die Täter haben. Wie sonst soll man sich das erklären ?? Nennt die Namen derjenigen Politiker die etwas dagegen haben. Mal sehen ob sie auch öffentlich zu dieser Meinung stehen!

    • Paul dit :

      Mit dem Inhalt des Blogs bin ich 100% einverstanden, und die Initiative befürworte ich ebenfalls. Solche dummen Pauschalisierungen wie die Ihre sind allerdings wenig hilfreich und verunmöglichen jegliche sachliche Diskussion über ein heikles und emotionales Thema.

    • Tamara dit :

      bravo genau das meine ich auch. genau so wie mit der zürcher strassenstrich.. politiker mit solchen neigungen stimmen zu ihrem wohle. schaut euch glp president bäumle an. der geht ins puff und heiratet dort gleich seine prostiuierte. wo aber der spass aufhört ist das man pädophile schützt. jeder der dagegen gestimmt hat muss sich outen damit das volk weiss wer das ist. wisst ihr psychologen eigentlich was da einem kind angetan wird ? in jemen werden 8 jährige mit 40 jährigen verheiratet und beim gv getötet.seit ihr noch bei Trost. politiker mit solchen neigungen gehören weggesperrt lebenslang

      • Ralph Geering dit :

        Es gibt dazu nur eine einzige Frage: Wie kann man – besonders als verantwortliche Politiker – Pädophile Ereignisse lauthals verurteilen und dann Gesetze verhindern, welche die ohnehin schwächeren Kinder besser schützen können? Antwort: Nur wer damit ein höchst persönliches Eigeninteresse verteidigen will !!!

      • Paul Brunner dit :

        Geschäft 12.076, Abstimmung 9352
        Die Volksinitiative ist im Nationalrat mit Stichentscheid der Präsidentin mit 89 zu 88 Stimmen abgelehnt worden. Die CVP stimmte mit 11 zu 9, bei 7 Enthaltungen und 2 unentschuldigten Absenzen zu, die FDP stimmte ebenfalls mit 14 zu 10, bei 5 Enthaltungen und 1 unentschuldigten Absenz zu. Abgelehnt wurde das Anliegen von der GPS, GLP und der SP (mit 1 Gegenstimme); angenommen, ohne Gegenstimme, von der BDP, der Lega und der SVP.
        22 Ratsmitglieder konnten, aus unerklärlichen Gründen, weder dafür noch dagegen stimmen oder waren einfach abwesend.
        transparenza.ch

    • Roger Walser dit :

      @jan: Sie haben ein einfaches Weltbild, jeder der nicht dafür ist für Sie automatisch dagegen. So nach dem Motto: Wer nicht mein Freund ist, ist mein Feind. Haben Sie sich noch nie überlegt, dass jemand mit den Grundanliegen durchaus einverstanden ist, aber den konkreten Vorschlag so nicht unterstützen kann. Weil für ihn einige Aspekte falsch gelöst sind?

    • Koller dit :

      Sie haben recht viele ich kenne einige Politiker aus Zürich persönlich, einer wollte das ihm ein Junge der ihm aushalf für 100Stutz einen Blässt. Ein anderer hat es mit der Lehrtochter getrieben. Mehre Grüne Winterthurer Parlamentarier sind offiziell von den Gerichten verurteilt worden. Man nehme den BDP-Politiker von Zürich der seine Frau von Leuten aus der Sado-Maso-Szene ermorden lassen wollte. Und nehmen wir die Nationalrätin die mit 19Jahren einen 55Jährigen Chirugen geheiratet hat ooder die 24 Jährige die mit dem Schuldirektor ins Bett ging -> der Scheidungskampf war in den Medien.

  • Peter Wanger dit :

    Es wird mit Verfassungsrechten & Menschenrechten argumentiert, aber nicht etwa das man die Rechte der Kinder & Opfer vor Pädophilen & anderen Sextätern schützen soll sondern das man die Rechte der Täter schützen soll damit sie mit eben diesen Kindern arbeiten können, und da es in der CH einen starken Datenschutz gibt wird niemand diese Kinder und ihre Eltern warnen dürfen, sie werden Sextätern also auf einem Silbernen Tablet ausgeliefert, er muss nur noch zuschlagen mit KO tropfen, Gewalt etc., durch solche Positionen werden die Menschenrechte ad absurdum geführt und dadurch geschwächt VERKEHRTE WELT

  • R. Merten dit :

    Der Bürger bekommt vom Nationarat den Eindruck, dass vor allem die linken Politiker die Pädophilen schützen. Man muss sich wirklich langsam an den Kopf fassen. Zuerst immer mehr Fälle von Kuscheljustiz, Sozial- und Asylmissbrauch und jetzt auch noch das. Was sind das für Bürger, die die Linken noch wählen !

    • Ronnie König dit :

      Links-liberal eben. Nicht unbedingt so schlecht. Wenn sie weltweit die Fälle von Pädophilie ansehen, dann sind zum Grossteil eher konservative Männer, teils rechtskonservative Politiker (Belgien), eher konservative Katholiken und Mächtige darin verwickelt! Stehen dann vor Gericht oder behindern die Aufklärung dieser Fälle. Da sind mir die weichen Politiker von links weniger wichtig, denn, wenn es zur Strafe kommt, ist das Verbrechen die Untat bereits geschehen. Mir wäre das Verhindern lieber. Die Prävention halt. Da sträuben die sich rechts aber eher wie die links. Es wäre unverhältnismässig.

      • Martin Frey dit :

        Völlig hanebüchen Ihre Aussagen, Hr. König. Pädophilie zieht sich durch alle Ethnien, Schichten, politischen Lager. Im Gegensatz zu Ihrer Aussage waren es aber immer linksgrüne Kreise die in der Vergangenheit mit einer teils unsäglichen Nähe zur Pädophilie glänzten und über Jahre hinweg versuchten, diese zu legalisieren. Auch Ihre Aussage zur Prävention ist komplett wahrheitswidrig, sind es doch linke Kreise die sich gg. ein nationales Register oder ein angestrebtes Berufsverbot zur Wehr setzen. Wasser predigen und Wein trinken nennt man das, ich persönlich finde es nur widerlich.

        • Ronnie König dit :

          Der Fall Dutroux lehrte uns was anderes. Bei der Aufklärung waren zu viele Ungereimtheiten. Es ist aber richtig, dass das Problem seit Jahrtausenden auf allen Kontinenten existiert durch alle Schichten. Wobei beim genauen Hinsehen, dann doch gewisse Feinheiten und Muster zu erkennen sind. Ob Pädophilie eine Krankheit ist, eine Fehlentwicklung oder schlicht ein natürliches Phänomen, darüber streitet an schon lange, wie bei allen sexuellen Abweichungen. Ich persönlich habe die Meinung, dass Kinder davor geschützt werden müssen. Den Weg wie, da können wir streiten. Die grössten Pornokonsumenten..

    • Rudolph Stucki dit :

      koennte es sein, dass vielleicht einige dieser Politiker als vorbeugende Massnahmen zu ihrem eigenen Schutz gegen diese Vorlage stimmen……

    • Hans Fallada dit :

      herr merten ich kann ihne erklären, woher dieser eindruck kommt: das liegt einerseits an leuten mit einem einfachen schwarz-weissen weltbild und andererseits daran, dass einige noch in den 50er-jahren leben, wo de kommunisten die bösen waren. diese menschen sind oft schon pensioniert und haben vieeeeel zeit zum schreiben.

  • Albert Baer dit :

    Verhältnismässigkeit:

    Die verurteilten(!) Pädosexuellen dürften ja weiter arbeiten… einfach nicht mit Kindern. Was ist daran nicht verhältnismässig?

    Wölfe sind nun mal nicht zum Schafe hüten geeignet.

  • Philipp M. Rittermann dit :

    absolut einverstanden. gerade der scheinheiligen « linken ratseite », welche sich immer ach so sozial gibt, geht es rein ums geschäft. wie ja nun mannigfaltig aufgedeckt wurde, profitiert die gesamte sozial-industrie von den teuren betreuungsleistungen für diese täter. den opfern wird nur rudimentär, oder gar nicht geholfen. im falle von pädophilie ist das besonders schlimm für die betroffenen kinder. verurteilte pädophile gehören lebenslang weggesperrt und dürfen keinerlei kontakt mit der potentiellen opfergruppe haben. leider ist es auch im « sozial… »-bereich so – geld regiert die welt.

    • Hans Fallada dit :

      unlogischer quatsch herr rittermann. warum sollte den opfern nicht geholfen werden? da kann die « sozialindustrie » ja auch profitieren. ausserdem würden sie staunen wieviele in der « sozial-industrie » eher konservativ sind..

  • Mark Altheer dit :

    Danke für diesen guten Bericht. Ich frage mich schon lange warum Bundesbern das Volk teilweise ignoriert. Es gibt kein vernünftiges Argument dafür dass Pädos mit Kindern arbeiten dürfen. Das wäre wie wenn ein notorischer Dieb in einem Juweliergeschäft angestellt wäre. Das Argument der Rechtsstaatlichkeit und Verhältnismässigkeit wird jedes Mal vorgeschoben wenn es darum geht rigoros gegen Kriminelle was zu tun in diesem Land. Das ist extrem mühsam. Das führt dazu, dass radikale Politiker und Parteien immer mehr Oberwasser bekommen. Das kann nicht sein.

    • Sportpapi dit :

      Hm. Das wäre wie wenn ein Raser nach Verbüssung der Strafe (Ausweisentzug) wieder Autofahren dürfte…

  • Thierry Mauvaiseherbe dit :

    Die Initiative kriminalisiert Unschuldige uebrmaessig ( z.b. einfache Pornokonsumenten werden zu Schwerverbrechern gemacht) und ist überaus moralisierend, was einem Rechtsstaat nicht gebührt. Der Ansatz ist naiv, die Absicht ist zu einschränkend für Individuen, und diese können schon aufgrund einer einfachen Anschuldigung ihr ganzes Leben verlieren, weil sie sich nicht mehr frei bewegen können, auch wenn es am Ende nicht stimmt. mit Kanonen auf Spatzen schiessen also. es steht aber ausser Frage, dass bei den erwiesenen Verbrechern etwas getan werden muss. Die Initiative ist aber krass verfehlt

  • Frank Kaiser dit :

    ja und hätte die rechte Ratsseite vor 20 Jahren die Verjährungsfrist für Kindsmissbrauch auf 5 Jahre gesenkt und vor 10 Jahren Vergewaltigungen ein rechtes Strafmass gegeben, hätten wir diese Probleme nicht.
    Aber eben, man will die eigene Klientel nicht bestrafen und vergewaltigen tun ja nur die Ausländer, blöderweise gibt es nur ein Strafrecht in der Schweiz.
    Ist eben peinlich, in der Öffentlichkeit für grössere Strafen zu schreien und im Parlament dann genau dort das Strafmass zu reduzieren.

  • Gabor Balazs dit :

    Genau so ist es auf den Punkt gebracht! Gibt es nichts mehr zuzufügen. Nur noch eine Bemerkung: Unsere Politiker haben in vielen Bereichen des gesellschaftlichen Zusammenlebens kein Rückgrat mehr.

  • Frank Baumann dit :

    Es gibt nicht einen guten Grund dafür, dass Pädophile jemals wieder mit Kindern arbeiten sollten.

    • Ronnie König dit :

      Jeder der einmal wegen oder mit Geld Geld kriminell wurde, sollte ein lebenlang kein Geld mehr anfassen dürfen oder damit arbeiten!

      • Werner Sugi dit :

        Ronnie König: Unglaublich. Was für einen « abartigen » Kommentar den
        Sie hier von sich geben. Das einzige ist dabei, dass Sie Ihren
        Charakter hier offen legen.

        • Ronnie König dit :

          Nicht abartig, mein Lieber, sondern ich komme mit diesem Beispiel, weil es verdeutlichen soll was gefordert wird. Zudem wurden diesbezüglich schon Gerichtsurteile gefällt die in diese Richtung zielen. Nur weitaus weniger extrem!

          • Beno Meier dit :

            Tja Herr König, da zeichnen sich ja bedenkliche Neigungen ab bei ihnen! Sollte da zu ihrem
            allgemeinen Expertentum nun auch noch DAS dazukommen??

        • Gunnar Leinemann dit :

          Beschämend, Herr König, einfach nur tief beschämend. Manchmal wäre es wirklich besser, zu schweigen.

        • r.meier dit :

          könig,pädos sollen oder dürfen nie mehr mit kindern arbeiten dürfen,betrifft auch priester,aber besonders eltern.die ihr kind missbrauchen,wenn sie dagegen sind,so mache ich mir sehr gedanken über sie,sie wissen schon welche

          • Gina dit :

            Herr König, Sie sind zu jedem Thema ein Experte wie es scheint. Ueberall , und zu jeder Tages-und Nachtzeit??? geben Sie Ihren Senf dazu. Beim Thema Pädophilie hätten Sie besser den Mund gehalten!

      • Peter Schmid dit :

        Ich bin schockiert Herr König; Sie setzen hier menschliche (Kinder!) Opfer mit Geld gleich.

      • Sportpapi dit :

        König hat recht. Es gibt durachaus Parallelen zu anderen Delikten. Wo es üblich ist, dass die Strafe irgendwann verbüsst ist. So darf der Raser auch wieder Autofahren, der Betrüger ein neues Geschäft eröffnen, usw.

        • päde dit :

          Schon wieder so ein « Äpfel mit Birnen Vergleich »! Peinlich. Wie kann man bloss Geld und Raser Delikte mit Kindesmissbrauch vergleichen! Start thinking first

      • Fred Niederer dit :

        @König: Geihts no? Ohne Geld ist es schwierig zu leben, aber Jobs in denen man nicht mit Kindern zu tun hat gibts hunderte und zwar meist sogar im selben Fachgebiet. Einem Ex-Alakholiker, der ernsthaft trocken bleiben will, käme es auch nie in den Sinn in eine Brauerei oder Brennerei arbeiten zu gehen. Allein die Tatsache dass es Pädos immer wieder, trotz Alternativen in Jobs zieht die mit Kindern zu tun haben, ist der Beweis dafür, dass sie sich eben nicht ernsthaft von Verbrechen an Kindern fernhalten wollen.

      • Anton Keller dit :

        Ronnie König. Man könnte es auch genauer formulieren: Jeder der wegen Betrug und Veruntreuung verurteilt wird, soll nie mehr als Treuhänder, Banker, Pensionskassenverantwortlicher, Versicherungsfachmann tätig sein. Richtig so. Nur das gibt es schon und wird von der FINMA verfügt.

  • Sven E. dit :

    Der Automatismus, nie mehr mit Kindern arbeiten zu dürfen, ist rechtsstaatlich also problematisch. Wie sieht es mit dem Automatismus aus, lebenslänglich Missbrauchsopfer zu sein? Man muss schon hochgradig pervers sein, um diese Initiative nicht zu unterstützen und es muss die Frage erlaubt sein, welche Hintergedanken Politiker und deren Wähler haben, die die Nähe von Pädophilen zu Kindern fördern möchten.

    • bart wakker dit :

      Also mir ist aus der debatte beigeblieben dass die initiative ein 19-jähriger der einvernehmlich sex mit seiner 15-jährigen freundin hat, lebenslang betroffen wäre.

      Ja es ist nicht gut dass ein 19-jährliger sex mit seiner 15-jährigen freundin hat, aber das strafmass sollte im auge bleiben.
      Die echten verbrecher (also pädosexuellen, nicht unbedingt alle pädofile) muss man anpacken.
      Man muss nicht blind durch emotion werden und keine grenzen mehr kennen bei verschärfungen und strafmass.

      Und ja ich hab selbst töchter in genau diesem alter…

      • Peter Schmid dit :

        Für solche Fälle müsste dann der Gesetzestext dementsprechend angepasst werden. Ich glaube niemand hier will Amerikanische Verhältnisse wo ein Mann schon wegen Urinierens auf dem leeren Kinderspielplatz als Pädophiler verurteilt wird und sogleich ein Rayon- und Berufsverbot erhält. Aber bei klaren Fällen von Kindesmissbrauch muss der Schutz weiterer (möglicher) Opfer Priorität haben.

        • Sportpapi dit :

          Ja, das möchte wohl (fast) niemand. Aber genau darum geht es doch auch. Deshalb doch die Forderung nach Angemessenheit der Strafe.

  • K.A. Barett dit :

    Nach sorgfältiger Analyse der Fakten erkennt man klar: Pädophilie ist die Folge einer bestimmten Veranlagung und rational nicht erklärbar. Vermögensdelikte hingegen, bei denen keine Gewalt im Spiel ist, können rational erklärt werden: Es will einer reich werden, ohne sich anstrengen zu müssen Zwischen diesen beiden deliktischen Verhaltensweisen liegen Welten. Weil ein Pädophiler seine Neigungen mit hoher Wahrscheinlichkeit auch im Laufe seines Lebens nicht verlieren wird, muss er jursitisch anders behandelt werden, als einer, der sich im Vermögensbereich etwas hat zuschulden kommen lassen.

    • Ronnie König dit :

      Vernünftige Sichtweise! Absolut. Nur beim Strafmass haben wir dann doch ein Problem. Fällt dies hoch aus, dann sollte nachher nicht noch quasi eine weitere Strafe stehen. Üblicherweise wird man nur einmal verurteilt. Mit Auflagen, das geht. Für eine bestimmte Zeit. Dann müsste man nochmals über die Bücher. Zum Schutze der Kinder. Das könnte ein Ansatz sein. Viele sind dafür nicht empfänglich im Volk, die haben das Spektakel « Hängen » lieber. Leider.

      • Urs Lehmann dit :

        Ein Urteil bzw. eine Strafe kann durchaus aus mehreren Teilen bestehen, schliesslich werden ja auch z.B. unbedingte Busse bzw. Freiheitsstrafe kombiniert mit teilbedingter Buss/Gefängnis. Dass der eine Teil seine Wirkung erst nach der anderen entfaltet, ist ebenfalls kein Hinderungsgrund, trifft dies doch auch auf die Kombination Gefängnis+(sofort fällige)Busse zu. Oder, in einem anderen Bereich, Verschrottung des Autos, Fahrausweisentzug, plus z.B. Fahrverbot für x Jahre.

      • Fred Niederer dit :

        @König: Die Auflage nicht mehr mit Kindern arbeiten zu dürfen ist doch keine harte Auflage, Es gibt doch hunderte von Alternativen seinen Beruf auszuüben. Ein gelernter Bäcker der eine Stauballergie hat, kann auch nicht mehr in der Backstube arbeiten.
        Aber ich habe ja weiter oben schon geschrieben, Wer wirklich ernsthaft Rückfälle verhindern will, schaut selber, dass er nicht wieder in Versuchung gerät. Sie sind da offenbar anderer Meinung und was Sie anbetrifft habe ich daher einen bestimmten Verdacht

  • Walter Kunz dit :

    So sind eben unsere Parlamentarier, damit haben wir uns, wohl oder übel abzufinden?

  • Aschi dit :

    Ich bin grundsätzlich für eine tolerante Gesellschaft, aber was sich die Oberlavierer im Parlament leisten, ist inakzeptabel. Mittlerweile geht’s nicht mehr darum, die Demokratie (auf die wir stolz sein sollten) zu respektieren, es geht nur noch darum, die ach so unliebsamen Initiativen zu Fall zu bringen, und wenn’s dazu irgend ein komisches Gericht braucht. Zum Glück gibt’s dann aber auch genug nützliche Idioten (Nein, ich bin kein Leninist, aber in diesem Punkt lag er nicht so falsch), die dem ursprünglichen Anliegen zum Erfolg verhelfen. Lavierer: erfolgreiche Züchter von Protestwählern!

  • Christian Emmenegger dit :

    Die Diskussion ist berechtigt, denn starre Regeln lassen keinen Spielraum für im Einzelfall angemessene Sanktionen. Sie nehmen das Beispiel des 19-jährigen der mit einer 15-jährigen schläft. Aber: Was ist mit dem 21-Jährigen? Dem 23-Jährigen? Wann ist denn eine Person ein « Pädosexueller »? Dieses pseudomässige Verwenden von problematischen Begrifflichkeiten versucht letztlich aus dem nunmal hochkomplexen Thema ein einfaches zu machen. Und so bleibt dieser Artikel dabei, den Bauch des Volkes zu streicheln ohne auf das Problem tiefschürfend einzugehen.

    • Alex Steiner dit :

      Also rein technisch gesehen ist nur jemand Pädophil der an Kinder interessiert ist die noch nicht in der Pubertät sind. Das andere würde Hebephil heissen.

  • Alex Steiner dit :

    Beschämend ist das Gegner dieser Ungerechtigkeit als Pädophile betitelt werden.

    Mit dieser Logik dürfte ein Vergewaltiger oder Mörder nie mehr mit anderen Menschen zusammen arbeiten. Schliesslich wären das ja alles potenzielle Opfer.

    • Kaspar Tanner dit :

      Herr Steiner,
      Selbst wenn eine erwachsene Frau vergewaltigt wird, hat sie – unter Umständen – ihr Leben lang Mühe, diesen Vorfall einzuordnen und sich nicht irgend welche Schuld zu geben. Und das, obwohl sie unschuldig ist.
      Nun stellen Sie sich vor, ein Kind wird von einem nahestehenden Menschen jahrelang sexuell missbraucht – unter dem Vorwand, das sei Teil der elterlichen Liebe oder ähnlich.
      Wenn man so aufwächst, ist man für den Rest des Lebens verunsichert: Muss ich jeden Menschen beschlafen, damit er mich mag?
      Pädophilie gehört mit dem Tode bestraft. Es tötet die Seele der Schwächsten.

      • Hans Fallada dit :

        herr tanner, ich verstehe ihre wut, aber bis dato haben wir in der schweiz nicht einmal für mord die todesstrafe und sie fordern die todesstrafe weil jemand verunsichert ist? an ihrer argumetation müssen sie noch arbeiten..

        • Kaspar Tanner dit :

          « Sie fordern die Todesstrafe weil jemand verunsichert ist? »
          « Verunsichert » – werter Herr Fallada – ist sehr, sehr euphemistisch ausgedrückt. Es gibt auch Missbrauchsopfer, die daran kaputtgehen.
          Vielleicht müssten Sie etwas empathischer werden gegenüber sexuell missbrauchten Kindern…

          • hans fallada dit :

            ähm.. sie haben von « verunsichert » geschrieben. darauf bezieht sich mein beitrag.

    • Anna Meier dit :

      @Steiner: Klar, Sie haben absolut Recht. Wir sollten uns viel mehr darauf fokussieren ja keinen Täter zu vie » wegzusperren… lieber es werden halt ein zwei Kinder mehr missbraucht als dass mal einer für ein (aus Ihrer Sicht) nicht sssso schlimmers Verbrechen halt gleich hart bestraft wird? Sagen Sie mal, gehts noch?

      • Ronnie König dit :

        Frau Meier, wenn nach dem Wegsperren alles aufhören würde, dann wäre evtl. keiner dagegen. Man verbrannte solche Täter früher oder murkste sie sonst irgendwie ab. Aufgehört hat es offenbar aber nicht. Es gibt also die erträumte Sicherheit nicht. Das soll nun nicht heissen auf eine entsprechende Strafe zu verzichten, aber man kann auch vor lauter Emotion übers Ziel hinaus schiessen! Und genau dies sollte verhindert werden. Da sind sich die Fachleute eher einig, als der gemeine Bürger mit seinen Projektionen.

        • Kaspar Tanner dit :

          Herr König,
          ist Ihnen schon aufgefallen, dass Sie mit einer Position beginnen und mit der Gegenposition enden?
          Haben Sie auch eine Meinung?

  • Peter Dellsperger dit :

    Genau die Emotionalität ist das politisch Gefährliche. Findet keine kritische, offene Diskussion mehr statt, weil man es sich des Ansehens wegen nicht mehr leisten kann, ist eine gesunde gesellschaftspolitische Entwicklung in Frage gestellt. Die fast total blockierte Diskussion um Staatsgefährdung in den USA zeigt, welche Absurditäten herauskommen. Ein anderes Beispiel ist die Haltung zur Todesstrafe in den USA, auch hier mit menschlich und sozial inakzeptablen Auswüchsen. Soweit sollte es in der Schweiz nie kommen.

  • Stefan Quennot dit :

    Ein ausgezeichneter Artikel – denn er verunmöglicht es beinahe, eine andere Meinung zu vertreten. Wer will sich schon zum Fürsprecher von Sexualstraftätern machen, besonders bei minderjährigen Opfern?
    Genau deshalb ist die von der Redaktorin angebrachte Kritik am Parlament eigentlich eine Auszeichnung. Offenbar nehmen unserer Politiker ihre Verantwortung wahr und wägen sorgfälltig ab zwischen Rechtsstaatlichkeit Volkswillen und individuelle Grundrechte öffentliche Sicherheit.

  • Eugen Schuster dit :

    Alle Achtung! Sehr sachlich und nicht weinerlich zu Gunsten der Täter geschrieben. Eine wirkliche Bereicherung unter den Beiträgen, die soziale Aspekte betreffen.

  • markus müller dit :

    man muss vielleicht mal noch anmerken, dass ein täter rechte geniesst, weil er derjenige ist, den man verurteilt und dem man die freiheit nimmt. das muss in einem rechtstaatlichen rahmen passieren. ein opfer hingegen kann keine solchen ‘rechte’ beanspruchen. es hat sie ja schon alle. das was dem opfer vom täter angetan wurde, kann nicht von einem staatsrecht irgendwie wieder hingebogen werden. so sehr es die moral auch verlangt, das geht leider nicht. opfer werden in letzter linie immer selber mit dem unrecht fertig werden müssen. leider ist das so und wird auch nie anders werden.

    • markus müller dit :

      ich bin dagegen neben einem sehr teuren präventions- und strafapparat jetzt auch noch ein genauso teuren opferhilfeapparat aufzubauen. auch bin ich gegen diese grauenhafte ver-opferisierung der opfer. dieses absprechen jeglicher fähigheit selber über böse erlebnisse hinauszuwachsen. ich finde das macht die situation für viele opfer nur noch auswegsloser. ganz böse gesagt: wenn die gesellschaft eine vergewaltigung nicht als das schlimmste aller dinge anschauen würde, wäre es für die betroffenen frauen sicher einfacher hinterher damit umzugehen.

      • markus müller dit :

        hinzu kommt, dass eine opferhaltung in einer menschlichen gesellschaft immer zur folge hat, dass die gesellschaft insgeheim das opfer als minderwertig, als schwach, herabstuft und ihm dadurch nicht mehr mit der gleichen menschlichen wertschätzung begegnet, was es für das opfer nur noch schwerer macht. ich gehe sehr davon aus, dass viele ‘opfer’ gerne nicht als opfer angeschaut würden. dies würde ihnen sicher mehr helfen als vieles andere. ist zumindest meine bescheidene meinung.

        • Ronnie König dit :

          Super ihr Kommentar! Genau diese konservativen Knörze beflügeln mich zu meinen Kommentaren! Bis dann ihre Kinder in dieser unsäglichen Mühle stecken. Nein, so geht es nun wirklich nicht, wenn wir ein Problem lösen wollen. Ein Wunder behaupten sie nicht noch gleich, dass die Opfer selber schuld sind.

        • Anna Meier dit :

          @Müller: « wenn die gesellschaft eine vergewaltigung nicht als das schlimmste aller dinge anschauen würde, wäre es für die betroffenen frauen sicher einfacher hinterher damit umzugehen. » Aha, ja, schon klar. Speziell Sie als Mann können bestimmt am besten beurteilen wie sich eine vergewaltigte und misshandelte Frau fühlt… Ist ja alles gar nicht so schlimm, gelled Sie, Herr Müller. Das bisschen Vergewaltigung, die sollen sich doch bittesehr nicht so anstellen, diese zimpelichen Frauen und Kinder, nicht wahr Herr Müller?

          • markus müller dit :

            ah doch frau meier, jetzt reizt es mich doch noch, obwohl ich weiss dass ich nicht sollte. also versuchen sie für einmal die emotionen beiseite zu lassen. falls das geht, dann antworten sie mir bitte nüchtern auf diese frage: ist es für ein vergewaltigungsopfer hinterher einfacher klarzukommen wenn die gesellschaft es weiterhin als gleichwertig behandelt oder ist es einfacher wenn es als wehrloses opfer wahrgenommen wird? tut mir leid, aber ich würde – auch wenn ich opfer von irgendwas werde – nie als opfer bezeichnet werden wollen. das wäre höchst beleidigend!

          • markus müller dit :

            denn das würde meine autonome lebens- und handlungsweise als mensch völlig infragestellen! es wäre beinahe eine beraubung meiner menschlichen würde!

          • markus müller dit :

            übrigens können sie sich ihre geistig einfachen unterstellungen in zukunft sparen. ist bloss verschwendeter bildschirmplatz.

          • markus müller dit :

            zum besseren verständnis: opfer in schutz nehmen ist eine gute sache. aber gleichzeitig unterwirft es die opfer dem (gutgemeinten) schutz anderer leute. und ich finde wenn opfer schon von ihrem peiniger unterworfen wurden, ist das genau die falsche art damit umzugehen. es geht vielmehr darum den opfern ihre selbstbestimmung und ihre stärke als mensch zu bestätigen die sie nur zeitweise verloren haben. ihnen diese also nicht gänzlich zu nehmen indem man sie, aus dem wunsch heraus zu beschützen, weiterhin unterdrückt.

        • markus müller dit :

          man könnte jetzt auf ignoranz und selbstbelügende schönfärberei eingehen, doch sind die erfolgsaussichten zu gering.

  • Joerg Hanspeter dit :

    Es ist nicht so, dass Sexualstraftäter geschont werden, sondern Straftäter werden generell geschont. Einerseits müssen wir pädophile ein Leben lang von Kiindern so weit wie moeglich fernhalten, andererseits dürfen wir keine Hexenjagden veranstallten auf Verdacht hin, sondern seriöse Untersuchungen. Auch hier gilt der Grundsatz der Unschuldsvermutung. Es braucht auch keine speziellen Pädophilenregister, ein richtiges Strafregister, in dem nicht schwere Vergehen nicht mehr einfach gelöscht werden, tut es auch.

  • Andreas Bohner dit :

    Man muss ganz klar unterscheiden zwischen Pädophilen und pädophilen Tätern. Schliesslich vergewaltigt auch nicht jeder Heterosexuelle Frauen, jeder Homosexuelle Männer und jeder Gerontophilile alte Omas. Diese Neigungen sucht der Mensch sich nicht aus, sie sind angeboren. Die allermeisten Menschen können Ihre Triebe kontrollieren. Deshalb sind Pauschallösungen Populistisch und einem modernen Rechtsstaat nicht würdig.

    • Ronnie König dit :

      Schade sehen so wenige Menschen das Problem wie sie. Trotzdem müssen wir darüber diskutieren wie wir mit solchen Tätern gedenken umzugehen. Da führt kein Weg dran vorbei. Und man darf nicht vergessen, dass viele Würstchen im Volk so ihren Frust kompensieren. Mit Pauschalurteil und Populismus. Oder weil sie einfach bequem sind.

      • Anna Meier dit :

        @Bohner: Ein Pädophiler, der keine Kinder oder Minderjährige missbraucht oder entsprechendes Filmmaterial konsumiert ist ja auch nicht betroffen. Denn wo kein Opfer da kein Täter, das ist ja logisch. Ein solcher Pädophiler kommt auch nicht in irgend ein Register, wie auch, er hat sich ja nie was in dieser Richtung zu Schulden kommen lassen.

        Jemand, der mit dem Drang zum Töten zur Welt kommt aber nie jemanden angreift oder umbringt oder sonstwie in diese Richtung auffällt wird ja auch nicht bestraft…??? Was genau wollen Sie mit Ihrem Kommentar also sagen?

    • Martin Frey dit :

      @Maier. Hr. Bohner will, wie auch offenbar Hr. König, durch solche « Differenzierungen » etwas relativieren, wo es nichts zu relativieren gibt. Das haben die Grünen schon in den 80er Jahren versucht. Sie haben sehr korrekt bemerkt dass durch all die vorgeschlagenen Massnahmen ausschliesslich straffällige Pädophile betroffen wären. Meine Frage wäre da vielmehr, wer versucht diese Pädophilen zu schützen, und aus welcher Motivation? Denn mit solchen « Relativierungen » will man oft gesellschaftlich und juristisch das Terrain für eine Rehabilitation bis hin zur Salonfähigkeit ebnen…

  • Martin Frey dit :

    Der Autorin ist zu 100% beizupflichten. Viele unserer Mitmenschen haben das elementar wichtige Vertrauen in unsere juristischen Institutionen verloren. Rechtssprechung und Justizvollzug sind teils völlig ausser Rand und Band, einzig die Bedürfnisse der Täterschaft scheinen für diese Kreise relevant zu sein. Der Bundesrat sträubt sich immer noch gg. ein nationales Register, das Parlament lehnt die Pädophilievorlage inkl. Gegenvorschlag ab. Das wichtigste Element jeder Prävention ist aber, gemeingefährliche Täter von der Strasse zu nehmen und ihnen den Kontakt mit pot. Opfern zu verunmöglichen.

    • Ronnie König dit :

      Aber über die Hilfe für die Opfer, da schweigen sie weitgehend, was Bände spricht! Den Täter fern halten tönt gut, aber genau hier beginnt das Problem. Es hat mehr Täter als man glaubt, noch nicht verurteilte, und überall Kinder. Es bleibt also immer ein Restrisiko. Das sollten wir akzeptieren und uns dabei aber auch vorsehen. Die drakonischsten Strafen verhinderten in der Geschichte kein Verbrechen. Heute sehen wir mehrheitlich diese Strafen selbst als Verbrechen. Weniger Stammtisch, mehr Rechtsphilosophie könnte da helfen. Aber löst das Problem auch nicht, ich weiss.

    • Martin Frey dit :

      Bände spricht v.a. Ihre Aussage, dass sie drakonische Strafen für Kindsmisshandlung als ein Verbrechen ansehen, Hr. König. Und Sie können mir glauben, meine ganze Empathie gehört den Opfern, nur den Opfern. Ich weiss sehr gut, dass sehr viele solcher Täter frei herumlaufen, oft mit wenig oder fehlender Kontrolle. Auch dies ist eine direkte Folge unseres milden täterorientierten Justizsystems. Und darum müssen wir alles mögliche dafür tun, uns alle, aber v.a. auch unsere Kinder zu schützen. Ein Berufsverbot ist da sehr effektiv, da diese Berufe solche Leute anziehen wie Schmeissfliegen.

  • Ueli Luginbühl dit :

    Als Vater von drei Kindern kann ich nicht verstehen, wie man wieder aktiv Täterschutz betreibt. « Dieser Automatismus widerspreche der Verhältnismässigkeit bei der Einschränkung von Grundrechten …..bla bla bla!! » Was ist mit den Grundrechten meiner Kinder? Was sagt mir das über unser Rechtssystem? Mir saget es primär, dass ich unserem Rechtssystem nicht mehr vertrauen kann und dass ich mich selbst darum kümmern müsste, wenn sich jemand an meinen Kindern vergreift?! Die Interpretation dieser Aussage überlasse ich jedem Einzelnen.

    • Reto Nievergelt dit :

      Dann finden Sie es als Vater von drei Kindern also gut, wenn Ihr Sohn lebenslang nicht mit Kindern arbeiten darf, weil er als 14jähriger eine Kollegin sexuell belästigt hat? Denken Sie mal nach! Von Pädophilen ist im Initiativtext überhaupt keine Rede. Das kann auch Ihre Kinder treffen!

      • Peter Schmid dit :

        Erzählen Sie doch keinen Stuss. Ein 14jähriger der seine Kollegin belästigt wird und wurde in der Schweiz bisher noch nie der Pädophilie schuldig gesprochen. Hätte der 14jährige aber ein 5-7 Jähriges Kind belästigt/genötigt wäre wohl schon eine Therapie angebracht. Und nein, solch einen hätte ich auch als Erwachsenen nicht gerne als Kindergärtner meiner Töchter. Es gibt tausende Berufe bei denen man nicht alleine mit Kindern arbeitet. Es ist absolut zumutbar einen anderen Job zu wählen, es ist aber nicht zumutbar auch nur ein minimales Risiko einzugehen.

    • Alex Steiner dit :

      Nur damit das klar ist. Ein Pädophiler der verurteilt ist und seine Strafe/Therapie abgeschlossen hat ist danach kein « Täter » mehr.

      • Peter Schmid dit :

        Er ist zwar kein Täter mehr, aber dieselben Neigungen/Triebe hat er trotzdem immer noch. Einem Ex-Alkoholiker würde man wohl auch abraten in einer Bar zu arbeiten, oder?

        • Martin Frey dit :

          Sie argumentieren hier aus der Perspektive des gesunden Menschenverstandes, Hr Schmid. Ausser ein paar Pädophilielobbyisten hier im Blog würde Ihnen da auch niemand widersprechen. Aber Sie sprechen hier von unserer Justiz, Hr Schmid. Dieselbe Justiz schickt auch gewaltbereite Sexualstraftäter mit einer jungen Mutter in den Reitkurs. Oder junge notorische Schläger zu anderen vorbestraften Schlägern ins Thaibox-Training auf dass sie ihre Skills optimieren. Sie können daher nicht zuviel von unseren Instanzen erwarten. Der einzige Weg für den gesunden Menschenverstand ist der über die Volksrechte.

  • Ronnie König dit :

    Herr Luginbühl, es haben eben alle Rechte! Die Gewichtung der einzelnen, darüber können wir streiten. Aber wer beginnt den einzelnen Rechte zu nehmen, der verliert mit der Zeit auch seine. Auch das lehrt uns die Geschchte. Nicht vergessen vor lauter Emotion.

    • Ueli Luginbühl dit :

      Herr König, leider haben Täter mehr Rechte als die Opfer. Täter haben ein Recht auf einen Prozess. Recht auf einen Anwalt. Recht auf eine Strafe, welche die Verhältnismässigkeit bei der Einschränkung von Grundrechten nicht tangiert ….usw. Welches Recht hat ein Opfer? Bitte klären Sie mich auf.

      • Ronnie König dit :

        Das ist mittlerweile so! Wie es dazu kam und der Ausgleich verhindert wurde, da wollen viele nicht weiter diskutieren. Gerade was die Opferhilfe angeht, da sträuben sich Bürgerliche, speziell rechts aussen, massiv dagegen. Welche Ängste treiben die wohl an? Dass es um Gerechtigkeit gehen könnte?

  • Gunnar Leinemann dit :

    Warum sollte ein Pädophiler überhaupt ausgerechnet mit Kindern arbeiten wollen?? Sollte er eine « gesunde Distanz » zu seiner Veranlagung geschaffen haben (wobei ich nicht glaube, dass das geht), dann würde er VON SELBER jede Arbeit mit seiner Zielgruppe vermeiden. Alles andere dient doch nur dem Zweck die Gelüste zu nähren und sei es (zunächst) auch nur im Kopf.
    Nicht vergessen: Wir reden hier von VERURTEILTEN Pädophilen! Es gibt viele Berufe, die man aufgrund psychischer Auffälligkeiten nicht ausüben kann – warum sollen ausgerechnet Pädophile dies dürfen? Die ganze Sache stinkt zum Himmel!!

  • Lukas Christen dit :

    « Das Volk » habe kein Verständnis?! Wer ist denn « das Volk » konkret?
    Welch undiffernzierte Aussage zu einem Thema, das viel Feingefühl verlangt.
    Jeder aus « dem Volk », der mal in einem Parlament, oder einer Regierung mitgearbeitet hat, weiss, wie anspruchsvoll diese kontroversen Themen und Dossiers sind.
    Mit « dem Volk » zu argumentieren ist wortgemäss « Populismus ». Und genau das braucht es am allerwenigsten, wenn es um die Sicherheit und Integrität von Kindern geht.

  • Sportpapi dit :

    Wieso kommt in so einem Artikel eigentlich kaum zur Sprache, weshalb Parlamentarier, die (in dieser Sache) nicht, wie teilweise unterstellt, persönliche Interessen haben zu anderen Sichtweisen kommen? Könnte es sein, dass sie vielleicht etwas differenzierter, mit etwas mehr Sachverstand argumentieren als die « Volksseele », die nach einfachen Lösungen schreit?

    • Kaspar Tanner dit :

      Ich weiss nicht, woher der Irrglaube kommt, dass Politikerinnen alles wissen und alles voll rational bewerten.
      Welches Interesse hat jemand, einem Gesetz zuzustimmen, wenn er von einer Lobby einen gutbezahlten VR-Sitz erhält oder in einer Sozialinstitution den ebenso gut entlöhnten Vorsitz einnehmen kann?
      Dass ein Mensch, der 20 bis 40 Jahre des Lebens als Grüssaugust und Tätschmeister bei Garagenneueröffnungen noch über ein halbwegs sinnvolles Allgemeinwissen verfügt, glaubt doch niemand im Ernst.
      Es liegt in der Natur der Dinge, dass Politiker kaum rational und aufgeklärt entscheiden.

      • Peter Schmid dit :

        Ich stimme dem zu. Unsere Politiker sind in keinster Weise besser qualifiziert oder auch nur überhaupt minimal in der Thematik ausgebildet als dass man deren Meinung über diejenige der restlichen Bevölkerung stellen könnte.

      • Sportpapi dit :

        @Kaspar Tanner: Welche Lobby sollte denn hier am Werk sein? Und glauben Sie wirklich nicht, dass sich Politiker über ihre Geschäfte etwas tiefer einlesen als wir, die uns über Zeitungsartikel bilden?

        • Kaspar Tanner dit :

          Zur Missbrauchsdebatte und Lobbying: Da haben Sie recht, Sportpapi. Wahrscheinlich hat die eigene Charakterlosigkeit und Beschränktheit den Ausschlag gegeben.
          Zur Bildung: Nein, definitiv nicht. In jeder Fraktion gibt es ein, zwei Fachspezialisten für dieses oder jenes. Die geben den Ton an – und der Rest tut, was die Fachspezialisten sagen (und in schlimmen Fällen: Was der meist ignorante Partei-Leithammel sagt).
          Es gibt sehr intelligente Ausnahmen. Aber das Gros der Politiker ist definitiv von sehr bescheidener intellektueller Qualität.

  • Bettina Ramseier dit :

    Heute geht Mehrheits-Demokratie vor Rechtstaatlichkeit! Doch gerade am Rechtstaat darf auch eine zufällige Mehrheit nicht rütteln! Sonst wird die Demokratie unterminiert und sie verkommt zu einer Diktatur und einem Terrorstaat! « Pädophil » ist heute Schlachtruf politischer Hinterbänkler und Habenichtse. Mit einem hochemotionalen und völlig diffusen Thema drängen sie unausgegorene Vorlagen in die Legislative, die ausser zusätzlichem Administrativaufwand gar nichts bewirken. « Pädophil » existiert in keinem Gesetz, und darum kann alles und das Gegenteil auf diese Leerformel projiziert werden.

    • Ueli Luginbühl dit :

      Womit ihr Demokratieverständnis bekannt ist: « Demokratie ist richtig, wenn sie meinen Vorstellungen entspricht. Wenn sie nicht meinen Vorstellungen entspricht haben wir eine, wie so schön formuliert, « Diktatur und einem Terrorstaat »! ..und ganz gut gefällt mir der Begriff « Rechtsstaatlichkeit ». Könne sie mich aufklären, wer bestimmt, was rechtsstaatlich ist und was nicht? Sie? In einer Demokratie entscheidet die Mehrheit von denen die Abstimmen gehen. Die Verlierer (zu denen gehöre ich auch des öfteren) haben das zu akzeptieren und die, die nicht an die Urne gehen, sollen bitte den Mund halten

      • Daniel Caduff dit :

        Herr Luginbühl, ich widerspreche Ihnen vehement. Der « Rechtsstaat » ist zentral in unserer Verfassung definiert. Die Verfassung definiert die Grenzen der Macht für Legislative, Exekutive und Judikative. Das Volk – in diesem Fall als Teil der Legislative – hat sich ebenfalls an die Grenzen seiner Macht zu halten. In der Tat, diese Grenzen können diskutiert und verschoben werden, man könnte z.B. die EMRK aufkündigen. Aber zu behaupten, dass das Volk sich nicht an die (selbstgewählten!) Grenzen zu halten hat, ist in der Tat ein gefährlicher Schritt hin zur Diktatur der Mehrheit.

    • Sportpapi dit :

      Eben, Bettina Ramseier. Wenn wenigstens klar wäre, für welche Delikte, ab welchem Strafmass welche Massnahmen eingeführt würden.

      • Peter Schmid dit :

        Ist dies nicht schon dahingehend umschrieben als dass es sich um einen veruteilten Pädophilen handeln muss? Ich denke es bräuchte höchstens eine Zusatz-Klausel welche einen maximalen Altersunterschied für Teenager (z.B ab 14 Jahren) definiert, ab welchem eine Beziehung als pädophil gilt. Die Beziehung eines 18 Jährigen zu einer 14 Jährigen sollte z.B nicht ein autom. Berufsverbot auslösen, aber wenn die Altersdifferenz grösser als z.B 10 Jahre ist, dann schon. Für Fälle bei denen einer der Partner ganz klar ein Kind ist (jünger als 14 Jahre), gelten die herkömmlichen strengen Regeln.

  • Gion Saram dit :

    Anstatt ein spezielles aufwendiges Register für verurteilte Pädosexuelle reicht schon eine Gesetzesänderung das solche Straftaten erst nach 60 Jahren aus dem Strafregister gelöscht werden. Jeder Arbeitgeber der dann Mitarbeiter benötigt die mit Kindern arbeiten, kann dann einen Strafregisterauszug von einem Bewerber verlangen und aufgrund der dortigen Einträge dann selber den Entscheid treffen ob der Kandidat für den Job als Lehrer, Sporttrainer, Pfarrer oder was auch immer in Frage kommt. Wäre doch viel einfacher als die jetztige hysterische Hexenjagd.

  • Tom Gyger dit :

    Ich würde nur allzu gerne wissen wie oder wo man erfahren kann welcher Nationalrat/Ständerat wie abgestimmt hat.
    Nie aber auch nie würde ich einen Parlamentarier der Pädofile, Vergewaltiger, Frauenschänder, Messerstecher, Schläger, und dergleichen auch nur irgendwie in Schutz nimmt, rechtfertigt, versucht zu reintegrieren oder so ein Mist, wieder wählen.
    Ich glaube nun ist es in der Schweiz wie in allen anderen Ländern: keine Strafsicherheit (aussert beim Autofahren).
    Wenn Du tötest musst Du nur auf therapierbar schalten, dann bist Du fein raus, sogar mit Begleitung und Taschengeld. Bravo!

  • Markus Elmer dit :

    Dass den Gerichten ein grosser Ermessensspielraum eingeräumt wird, ist inakzeptabel. Wohin das führt sieht man ja beispielsweise bei der Verwahrungsinitiative. Seit der Einführung wird so gut wie nicht mehr verwahrt. Das Gleiche ist bei der Ausschaffungsinitiative zu erwarten. Die Richter werden einfach tiefere Strafen aussprechen um eine Ausschaffung zu umgehen. Die Richter in unserem Land sind ein Teil des Problems und nicht ein Teil der Lösung. Darum ist der Gegenvorschlag abzulehnen und die Initiative anzunehmen und um durch ein Rayonverbot zu erweitern.

    • Sportpapi dit :

      @Elmer: Welche Zonen würden Sie denn von einem Rayonverbit ausnehmen? Gibt es dann Pädophilenunterkünfte gleich neben den Asylantenzentren, irgendwo auf unseren Pässen?

      • alessandro portmann dit :

        Tja Herr Elmer, gottseidank haben unsere Gerichte einen grossen Ermessens-Spielraum und müssen nicht strickt nach SVP-Manier einfach abhacken denn dann bräuchten wir die Gerichte erst gar nicht, die Polizei vollzieht dann sofort, so wie in unseeligen, früheren Zeiten: Hitler, Mussolini, Pinochet, Videla oder Ceausescu, alles stramme Rechtskonservative, kommen mir dabei in den Sinn.. Offenbar träumen Sie von diesen « tollen Zeiten » wenn Sie meinen (Zitat) die Richter sind Teil des Problems.. Herr Elmer, träumen Sie weiter..

  • Daniel Caduff dit :

    Wer den Gegenvorschlag befürwortet und die Initiative ablehnt, ist sicherlich nicht für Pädophile, wie das hier mehr oder weniger implizit sugeriert wird. Völlig im Gegenteil, denn der Gegenvorschlag ist:

    a) weitreichender, da er auch ausserberufliche Tätigkeiten mit einschliesst
    b) Schneller umgesetzt, da auf Gesetzesstufe anstatt Verfassungsstufe
    c) Verfassungskonform und somit immun gegenüber Klagen, z.B. vor dem EMGR.
    Das alles steht ja auch im Artikel von Frau Birrer, trotzdem will man lieber wieder einer nicht verfassungskonformen Initiative den Vorrang geben. In der Tat, beschämend.

  • alessandro portmann dit :

    Absolut nicht, der Umgang ist absolut nicht beschämend Frau Birrer. Die Initiave ist sicher gut gemeint, aber so eben nicht durchführbar. Erinnert mich an die Verlängerung der Verjährung diverser Sexualstraftaten auf unglaubliche 30 Jahre obwohl alle wissen (Richter,Fachleute,Wissenschaft) dass nach so langer Zeit Erinnung und Realität sehr weit wenn nicht total auseinander driften. Dass ausgerechnet (wieder) Sexualität und nur diese wiederholt in die Optik fällt, Mord und Totschlag und anderes aber nicht, liegt vermutlich auch am Unvermögen christlicher Lehren..

  • Ernst Jacob dit :

    Das Argument mit dem Neunzehnjährigen und seiner fünfzehnjährigen Freundin hat mich am Meisten geärgert, denn entweder haben wir eine Strafnorm, die Sex mit Minderjährigen verbietet, oder dann brauchen wir keine Strafnorm. Was ich noch eigenartiger finde, ist, dass offenbar Frauen zu diesem Thema eine erheblich ‘lockerere’ und fast schon ‘verständnisvollere’ Meinung zu haben scheinen als Männer, ich gehe also davon aus, das die Thematik auch weiterhin in der gleichen Art ‘angegangen’ wird, wie es aktuell der Fall ist, viel Gerede, aber Entscheidungen treffen letztlich wieder nur die Psychiater

  • Rolf Jucker dit :

    So ist es halt: Schlechten Menschen geht es immer gut, hat schon Wilhelm Busch getextet. Und die Schweiz als Land der Barmherzigkeit für allerhand Verfolgte und Verfemte schützt auch die Täter extrem. Das Opfer ist der Täter – eine unverschämte und menschenverachtende Haltung, der ich keinerlei Verständnis entgegenbringe. Die Justiz schliesst die Augen vor dem Gewaltpotential, das halt da und dort trotz aller Gutmenschentümelei in Menschen steckt. Aber weil nicht sein kann, was nicht sein darf, schliesst man verschämt die Augen vor soviel Unflat, wie die Jungfrau vor dem Tanze. Oh, arme Opfer

  • Eva Fischer dit :

    Stoppt Gewalt gegen Mutter und Kind, einzig wahres WachstumsKapital der hoffnungsvollen Zukunft Schweiz sind.

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