La démence, un produit d’exportation par excellence?

C’est bien connu: si nous ne nous penchons pas assez tôt sur un problème, il nous rattrape tôt ou tard, et ce, de manière brutale. Tellement brutale que ce sont tout d’abord des réponses impuissantes qui nous viennent à l’esprit. C’est depuis longtemps le cas du vieillissement de notre population. Comment gérer toutes ces personnes âgées? Que faut-il en faire? Par rapport aux moins de 20 ans, les plus de 60 ans sont d’ores et déjà surreprésentés. Des recherches démographiques prévoient d’ailleurs que cette évolution devrait encore s’intensifier à l’avenir: selon des estimations internationales, en 2050, les jeunes de moins de 20 ans ne devraient plus représenter que 15%, tandis que la part des personnes âgées atteindra 40%.

Le problème n’est pas le vieillissement en soi, mais bien la façon avec laquelle la société appréhende le troisième âge. Dans son grand classique sur la vieillesse, Simone de Beauvoir écrivit jadis que, dans notre société, il existe une conspiration du silence face aux personnes âgées. Les choses n’ont guère changé depuis. Le programme scolaire traite aussi peu de la personne âgée que les médias. Cela va cependant devoir changer. De plus en plus de personnes vieillissent; notre société vieillit donc également et requiert une gestion compétente de l’âge avancé plutôt qu’un sentiment d’impuissance assorti de décisions précipitées.

Récemment, j’ai rencontré un ancien camarade de classe à la place Wettstein à Bâle. Nous avons fait nos premières classes de primaire ensemble, avant que nos chemins ne se séparent. Son parcours a, semble-t-il, été semé d’embûches. Cela rend son âge difficile à assumer et entraîne une AVS peu élevée. D’autres détails seraient trop personnels. Conséquence: il souhaite maintenant aller vivre dans une institution médicosociale au Vietnam. Il peut se le permettre et ses enfants le soutiennent parce que cela les décharge.

Chez nous, l’exportation de la démence se fait de manière plus «discrète» et témoigne d’un pragmatisme typique pour la Suisse. Nous calculons froidement et les questions d’ordre moral et la responsabilité intergénérationnelle n’ont pas leur place dans ces considérations.

Une personne atteinte de démence avec son infirmière en Thaïlande. (Capture d'écran: NDR).

Malheureusement, il ne s’agit pas du tout d’un cas unique. Depuis quelque temps et dans toute la Suisse, on est à la recherche d’une solution bon marché pour les personnes âgées. La mesure la moins chère semble être «l’exportation de la démence». En Europe, l’Espagne, la Pologne et la Bulgarie offrent d’ailleurs des solutions envisageables; les pays asiatiques tels que la Thaïlande et le Vietnam sont encore moins chers. En Allemagne, un spécialiste en gériatrie et en soins renommé, Willi Zylajew, promeut cette «exportation de la vieillesse» avec le plus grand sérieux et la décrit comme un modèle de soins alternatif. Monsieur Zylajew est membre de la CDU. Il convient ici de l’écrire en toutes lettres: «Christlich-Demokratischen-Union» (Union chrétienne-démocrate d’Allemagne). Soulignons-le encore une fois: chrétienne. A ce sujet, le «Süddeutsche Zeitung» écrit: «les inventeurs de l’exportation des grands-pères et des grands-mères parlent d’un ‹modèle de soins alternatif›. La chose est malveillante.» Chez nous, l’exportation de la démence se fait de manière plus «discrète» et témoigne d’un pragmatisme typique pour la Suisse. Nous calculons froidement et les questions d’ordre moral et la responsabilité intergénérationnelle n’ont pas leur place dans ces considérations. Le séjour d’une personne affectée de pathologie démentielle en Asie ne coûte que la moitié de ce qu’il coûte en Suisse. Nombreux sont les administrateurs communaux qui calculent déjà combien ils pourraient économiser et témoignent d’un vif intérêt pour ce type de projets. Les maîtres d’ouvrage sont de toute façon enthousiastes parce qu’ils peuvent compter sur des rendements élevés.

Ce pragmatisme du bon marché empêche d’autres solutions de voir le jour. Ainsi, on préfère expulser, gérer et exporter plutôt que de réfléchir à des solutions humaines. Parmi les vraies alternatives, citons par exemple les communautés de vie ou les groupes d’habitation assistée, ou encore la prise en charge et l’accompagnement dans un quartier familier. Du point de vue organisationnel et financier, cela devrait être réalisable et permettrait de plus aux personnes concernées de rester dans leur environnement.

Du point de vue humain, ce type de considérations devrait être une obligation. N’oublions pas que nous vivons dans l’un des pays les plus riches du monde. Peut-être serait-il possible de répartir une partie de cet argent autrement: trois ou quatre Gripen de moins, renoncer à construire l’un ou l’autre tunnel à la CFF et accepter dix minutes de trajet de plus. Il ne s’agit pas ici d’une futilité, mais d’une question de principe: nos parents ont conçu un monde et construit une société pour que nous puissions en faire usage. Nous vivons de l’héritage de ceux qui nous précèdent. C’est dans cette optique que nous devrions leur être reconnaissants et leur témoigner du respect.

149 commentaires sur «La démence, un produit d’exportation par excellence?»

  • Roland K. Moser dit :

    « Die Alten » sollen ins Ausland abgeschoben werden, weil dort die Pflege wegen des Lohn- und Preisgefälles für uns um einige Faktoren günstiger ist.

    Gleichzeitig werden ca. 10 Milliarden pro Jahr für das Asyl- und Flüchlingswesen und die Entwicklungshilfe sinnlos (!) verbrätelt.

    Dass unter diesen Bedingungen überhaupt darüber diskutiert wird, « die Alten » als Sondermüll zu exportieren ist primitiv und pervers. Das Geld ist nämlich vorhanden, auch für die AHV und IV! Es braucht eine Initiative zur Abschaffung des Asyl- und Flüchtlingswesens und der Entwicklungshilfe.

    • Werner Sugi dit :

      Herr Moser: Besten Dank für Ihren Kommentar.
      Ich vergebe Ihnen dafür den « Nobelpreis ».
      Ich bin zwar nur eine winzig kleine Nummer, aber
      dieser Preis bekommen Sie von einem, deren
      Spezies in der Schweiz seit längerer Zeit am
      aussterben ist

      • Roland K. Moser dit :

        Danke.

        • Hanspeter Bruhin dit :

          Die Alten haben uns die heutige Welt beschert und nicht bedacht, dass sie ihr Egoismus (Zerstörung der Kernfamilie) einholt.

          • Peter Berger dit :

            Es ist noch festzuhalten, dass die Gewinnsucht (inkl. Lobbyisten) so hoch ist, dass hier ein enormes Gewinnwachstum entstanden ist. Generell sind es nicht die kleinen die hier abgarnieren, sondern das ganze Gesundheitswesen, das mitverantwortlich ist.

    • Franz Stocker dit :

      Dabei haben diese Leute das ganze Leben in der Schweiz Steuern und Sozialabgaben bezahlt. Tausende definitiv und vorläufig aufgenommene « Flüchtlinge » leben von der Sozialhilfe. Dabei haben diese Personen in der Schweiz noch nie gearbeitet und Steuern bezahlt.

    • Koller dit :

      Sie treffen den Nagel auf den Kopf, wir behandeln unsere Alten wie Sondermüll und sollten uns Allesamt schämen.

      • Albert Schwarzenbacher dit :

        Wie krank und herzlos muss man denn sein, dass man die einen Hilfebdürftigen gegen die anderen ausspielt? Und dann noch so verlogen? Im Forum zur Sozialhilfe heute zeigen die Rechten ihr wahres Gesicht: Ach Schweizer haben keine Hilfe verdient, wenn es nach ihnen geht. Es sind eure Politiker, die solche Dinge wie das Abschieben der Alten befördern! Es ist euer Weltbild der Missgunst, des Egoismus und des Geizes, das zu solchen Auswüchsen führt!
        Wie bei den meisten Missständen: Ihr könnt getrost mit dem Finger auf euch selbst zeigen.

      • Kurt Haas dit :

        Sie haben ganz recht die Menschen die so was denken, die alten abzuschieben sollen sich alle schaemen, so much fuer
        die gute reiche Schweiz, es ist wirklich eine schande Leute die ihr ganzes Leben Lang Steuern bezahlt haben so zu behandeln, aber so genannte Fluechtlinge kriegen alles gratis von unserem Onkel « dem Staat » makes me sick zum kotzen !

    • Hans Müller dit :

      Herr Moser, Ihr Vorschlag ist in etwa so weltfremd wie wenn Sie die Abschaffung des Regenwetters forden würden. Migration ist nun mal eine Tatsache, daran ändert weder die Abschaffung des Asyl- und Flüchtlingswesens noch der Entwicklungshilfe etwas. Die Menschen kommen trotzdem. Wenn sich wollen dass diese nicht in die Schweiz kommen, so müssten Sie die gesamte Schweizergrenze im Meterabstand mit einem Soldaten besetzen und das käme dann wesentlich teurer als 10 Mia / Jahr. Gegen Missbrauch vorgehen ist richtig, Abschaffung ist weltfremd!

      • Roland K. Moser dit :

        Ganz im Gegenteil natürlich wie ganz immer, lieber Herr Müller.

        Wenn es so wäre, wie Sie sagen, brauchen wir keine Gesetze mehr und keinen Justiz- und Polizeiapparat, der die Einhaltung ebendieser Gesetze überwacht.

    • Andreas Schmid dit :

      Herr Moser : Absolut einverstanden mit Ihrem statement! Solange es auch unseren eigenen Alten und Bedürftigen gut geht, besteht zwar Spielraum für ein sinnvolles Asylwesen (mit Betonung auf SINNVOLL, und ohne Sozialunterstürtzung reiner Wirtschaftsflüchtlinge!), auch für Entwicklungshilfe direkt vor Ort und organisiert durch Schweizer. Drohen jedoch die Mittel dafür auszugehen, sind unsere eigenen Leute und Familien ganz klar zu bevorteilen! Sie haben jahrelang Prämien und Steuern bezahlt und sind daher in erster Linie zu berücksichtigen! Die Sozialwerke werden immer mehr zweckentfremdet…

      • Roland K. Moser dit :

        Neuesterdings wandern Invalide via das Asyl- und Flüchtlingswesen ein. Ich habe Vision Zero beim Asyl- und Flüchtlingswesen und der Entwicklungshilfe.

      • Franz-Dominik Imhof dit :

        Man fragt sich schon, wie ignorant man überhaupt sein kann.

        a) Es gibt nicht zuwenig Mittel für die älteren Menschen, unser Land wird jedes Jahr, auch pro Kopf, noch reicher. Es ist der Geiz und der Egoismus (nicht etwa der Asylsuchenden, was könnten die schon den Alten vorenthalten) der Wohlhabenden, die die Notstände verursachen.

        b) es sind im übrigen gerade jene, die hier im besten Alter (also ab 20) zuziehen, die dann unsere älteren pflegen. Und die Schweiz hat gleich nochmal gespart, denn für Schule und Aufwachsen haben wir ja nichts bezahlt.

        c) HasspredigerInnen sind das letzte

    • Franz Mueller dit :

      So einfach gestrickt, wie Sie das tatsächlich triste Abschieben der Dementen nach Thailand beurteilen ist die Sache hinten und vorne nicht! Das Asylwesen/ Entwicklungshilfe hat reingar nichts mit Altersdemenz zu tun, ok? Mein Stiefvater lebte fünf Jahre lang in Flamatt als schwer Dementer in einem Heim (1992-97). Kosten: Fr. 8800.–pro Monat, die KK zahlte läppische Fr. 1300.– an die Pflegekosten. Wir mussten das schöne Einfam. Hüsli in Bremgarten BE verkaufen.Am Schluss blieben uns 3 Geschwister Fr. 30 000.zum teilen übrig! Noch Fragen?

      • Nico Meier dit :

        Wenn ich mal alt und gebrechlich bin möchte ich lieber in Vietnam oder Thailand liebevoll umsorgt werden als in einem Pflegeheim in der Schweiz von einer Pflegefachkraft in 10-20 Minuiten pro Tag die mir gemäss Taxpunten zustehen würden abgefertigt werden.

      • L. Greub dit :

        Ja, Herr Mueller, Sie und Ihre Geschwister bzw. Ihre Eltern hätten halt die Sache mit dem « Hüsli » in Bremgarten besser regeln und mit Grundbucheintrag sichern sollen! Trotzdem – die Kosten in den CH-Heimen sind viel zu hoch (16m2-2-er-Zimmer, Billigessen, 10-20-Min.-Pflege pro Tag, Zwangssitzen über viele Stunden in Rollstühlen für 9`000.– bis 11`500.– pro Monat! Das ist Geld, das eine normale 4-köpfige Familie nie in ihrem Leben verbraucht, um über die Runden zu kommen. Einfach nur peinlich, die ganze Abzockerei im Pflegebusiness!

      • Köbi dit :

        Wo liegt das Problem, wenn Ihr Stiefvater seine Altersvorsorge – wozu auch das Eigenheim gehört – am Schluss des Lebens mit 5 Jahren Demenz aufbraucht? Soweit ich das mit den wenigen Angaben beurteilen kann, finde ich das ungefähr richtig. Hätte Ihr Stiefvater noch länger gelebt, hätte die Allgemeinheit die 7000.- pro Monat bezahlt. Sie drei Geschwister sind ja alle sicher auch schon tüchtig in den Jahren und haben es hoffentlich selbst zu etwas gebracht.

    • Thomas Maeder dit :

      Man sollte nicht vergessen, dass es die Babyboomer waren, die aktuell in Rente gehen, die unsere jetzige Welt geschaffen haben. Globaler Wettstreit um möglichst « flexible » Arbeitsgesetze, Hire and Fire, jederzeit auf Abruf, flexibel und mobil (so dass man sich nicht um die Eltern kümmern kann), alles so knapp wie möglich kalkuliert usw.; die aktuellen Neurentner haben unsere durchökonomisierte Welt geschaffen, in der menschliche Schicksale bedeutungslos geworden sind und nur noch die Kostenseite zählt.

    • michael klein dit :

      mein lieber herr moser, da denken sie ihre gedanken aber nicht zuende. wenn sie die zahlungen für asyl, flüchtlingswesen und entwicklungshilfe eingestellen, wird die schweiz noch viel mehr ein ziel für diese menschen. daher machen diese zahlungen schon einen sinn.

  • jonas graf dit :

    liest man einträge in jenen blogs und diskussionforen wo’s um sozales geht, wird einem leider klar, dass die gesellschaftliche solidarität am schwinden ist. leider wird diese spaltung von rechtsparteien auf sehr perfide art vorangetrieben. das resultat sind solch hirnrissige ideen wie der export kostentreibenden lebens. zudem war es leider schon immer so dass hilfsbedürftige nicht gerne gezeigt wurden. seit die gesellschaft älter wird werden diese menschen nun kostenmässig sichtbar. aber unter dem kredo des neoliberalismus muss es kostensprarend nicht menschlich gelöst werden. himmeltraurig!

    • Blanche Wu dit :

      Herr Graf. Haben Sie das Gefühl, dass also keine Linken oder Mitte-Links Anhänger ihre Eltern abschieben? Denken Sie alle Linken pflegen ihre Eltern mit absoluter überschwänglicher Liebe zuhause? Wahrscheinlich wünscht sich auch kein Linker ab und zu, dass die Alten endlich sterben, weil sie eine grosse Belastung sind, mit Krankheiten etc. Ja die Linke ist Heilig, der perfekte Mensch und macht nie etwas böses, er denkt nie böse und ist fast schon göttlich. Es ist nicht Recht warum die Solidarität schwindet, es hat andere Ursachen. So einfach ist es nicht.

      • jonas graf dit :

        @wu: da haben sie etwas wohl nicht richtig gelesen und interpretieren sachen in meinen beitrag, die nicht einmal zwischen den zeilen stehen!
        es kann einfach nicht angehen, dass wir diese menschen aus kostengründen exportieren. aber dass das vom neoliberalen denken verstanden wird ist eher unwahrscheinlich.

        • Walter Bossert dit :

          Graf, wu hat das schon richtig verstanden, besonders wenn man weis in welchem Stil Sie sonst zu schreiben pflegen! Es wäre vielleicht schlauer wir würden gemeinsam nach dem Grund suchen, warum in der Schweiz für die Altenpflege bis 13 000 Fr pro Monat anfallen können! Solche Beträge stürzen alle Beteiligten ins Elend.Aus diesem Dillema schlagen andere wie man sehen kann wieder Profit, denn 5- 6000 Fr im Monat sind in Thailand oder Vietnam der reinste Wucher bei Löhnchen von mickrigen 300 Fr / Monat / Person.

    • Marcus Lang dit :

      Hmmm. Woher wissen Sie denn, dass die Kranken im Ausland weniger « menschlich » gepflegt werden als hierzulande ? Haben Sie dazu eine vergleichende Studie erstellt ?

  • Walter Bossert dit :

    Die Gelder sind vorhanden, nur fliessen sie in die falschen Richtungen. Um zuoberst anzufangen; die CEO,s, welche heute Millionensaläre abschöpfen, könnten dies nicht tun, wenn nicht vor ihnen die heute Alten die Voraussetzungen für das heutige Geschäft aufgebaut hätten! Inklusive der teuren Infrastruktur! An den Schulen sollte wieder vermehrt auf die Wichtigkeit des Zusammenlebens in einer Gesellschaft hingewiesen werden, oft wird das Gegenteil gelehrt! Siehe Bankmanager, welche straffrei die Finanziellen Grundlagen eines ganzen Landes verspielen dürfen. Das wurde irgendwo erlernt.

  • Eru dit :

    Sehr bedenklich zudem enthält diese Praktik sehr viel Zündstoff, so sieht man, was eine privatisierte globalisierte Welt uns allen bringt. Wenn Steuern auf druck der Wirtschaft & 1% gesenkt werden fängt eine Spirale ins Ruinöse Desaster an, die verantwortliche Elite fördert dies und verdient dabei kräftig mit. Da stellt sich die Frage, soll man überhaupt noch Kinder in diese Welt mit einer langsam so Menschenverachtende Gesellschaft stellen. Wenn das so weiter geht, wird der einseitige Reichtum zur unerträglichen Belastung für beide Seiten. Viel Spass beim sparen, ich muss mich übergeben!

  • Philipp Rittermann dit :

    unser pflege- und -betreuungswesen ist rein geld-getrieben; nichts anderes. die sozialämter legen grossen wert darauf, ihre kunden so teuer wie möglich unterzubringen – das ist punkt 1. punkt 2: bezüglich betreuung von demenz-kranken ist die schweiz noch im mittelalter. es braucht sinnvolle modelle, man schaue mal nach den niederlanden. punkt 3. unser industrialisiertes betreuungswesen in der schweiz ist für viele bürger einfach zu teuer, (grund gem. punkt 1), somit ist es kein wunder, dass günstigere alternativen gesucht werden. solange die « sozial-mafia » am ruder ist, sehe ich schwarz.

    • charlotte dit :

      Zuerst muss verhindert werden, dass div.Institutionen mit diesen Menschen eine grosse Rendite erzielen, da die ganze Altersheimproblemetik zum Invenstionsobjekt mit grosser Rendite verkommt. Das Auslagern nach Thailand von Schweizern die ein ganzes Leben hier Steuern bezahlt haben ist mehr als pervers.Zuerst müssen die Milliarden für das Asylunwesen,KOhäsionszahlungen in den Oste SOFORT GESTOPPT werden und diese Gelder zuhanden der Schweizer Bevölkerung in NichtProfit Altersheime investiert werden. Nur das ist eines « Rechtsstaates » würdig.

  • Fredi Hintz dit :

    Ich will meine Eltern, seien sie nun schon dement oder nicht, jederzeit besuchen können, weil mir ihr Wohl sehr am Herzen liegt. Schliesslich haben sie sich ihr Leben lang um mich und meine Kinder gekümmert. Da will ich sie in der Nähe wissen, nicht in Thailand oder sonstwo in anderen Ländern! Dafür zahlen wir nämlich auch Krankenkasse und Steuern.

  • sabine zeltner dit :

     » Noch «preisgünstiger» sind asiatische Länder wie Thailand und Vietnam.  » Noch preisgünstiger wäre wahrscheinlich eine Spritze. Würde mich nicht wundern, wenn die Leute am Ende in eine Art freiwilligen Abgang gedrängt und gemobbt würden, wenn sie nicht mehr rentieren, das Vermögen von den CH-Pflegeinstitutionen aufgebraucht ist und nichts übrig bleibt als eine mickrige AHV-Rente. Oder das Klima und die hygienischen Zustände in gewissen Ländern würden das ihre tun. Aber bitte nie vergessen: wir werden alle alt!!!

    • Martina Siegenthaler dit :

      Ich bewundere Ihren Mut, Frau Zeltner, die Spritze zu erwähnen. Das wäre wenigstens ehrlich, aber es liesse sich nicht sehr viel daran verdienen. –

    • Tin Schob dit :

      Diejenigen, die bei uns solche Konzepte entwerfen und die ausführenden Politiker scheinen das immer wieder zu vergessen: Die werden offenbar nie krank, die werden offenbar nie alt, die haben immer sehr viel Geld zur Verfügung, hohe Renten, hohes Vermögen – und denken sich solche Abscheulichkeiten darum aus – aber immer für andere, nie für sich selber.

    • Manuel dit :

      @Zeltner: Wir werden eben nicht alle alt, das Leben ist ein Ueberlebensspiel, dass primär von Glück oder Unglück getrieben ist. Was es braucht, ist eine obligatorische Pflegeversicherung für alle über 65. Dann müsste sich auch keine Gemeinde um die explodierenden Kosten sorgen. Aber Solidarität unter den Senioren ist offenbar zuviel verlangt, sonst gäbe es dies schon längst.

      • sabine zeltner dit :

        @Manuel: sicher werden wir nicht alle alt, aber die meisten schon! Verdrängen hilft nichts. Ob eine obligatorische Pflegeversicherung ab 65 Jahren für die meisten Rentner tragbar wäre, neben KK Prämien von mtl. 500.- ? Mir scheint, alle wollen an den Alten verdienen: Pflegeindustrie, Versicherer, Entwicklungsländer mit Billigaltenheimen, Apotheken, Spitäler, Ärzte, Hersteller von medizinischen Hilfsmitteln…Da wird ständig über deren Bedürfnisse gejammert, die volkwirtschaftliche Bedeutung dieser Industrie aber heuchlerisch verschwiegen, das Wegfallen der Arbeitsplätze wäre katastrophal.

      • Rene Wetter dit :

        Was sollte das werden? Ein Erbenschutzversicherung, bezahlt mit Kopfprämien gleich hoch ob reich oder arm? Dann lieber das heutige System, wo erst das Vermögen aufgebraucht wird und dann der Staat einspringt. Viele Leute haben heute schon Probleme die Krankenkassenprämien zu bezahlen, und dann noch ein Pflegeversicherung obendrauf?

  • Barbara H. dit :

    Ich danke Ihnen vielmals für diesen Artikel. Ich bin absolut Ihrer Meinung – auch wenn ich ‘noch’ nicht zu den 60jährigen zähle…wir sollten unglaublich dankbar sein, für all das was unsere Eltern für uns geschaffen haben. Sie haben auch für sich selber gearbeitet und wahrscheinlich härter ihr Geld verdient, als das z.T. heutzutag der Fall ist….also ist es unser Pflicht, diese Menschen zu Hause in anständigen Wohngemeinschaften unterzubringen und zu pflegen oder mindestens versuchen, seine eigenen Eltern so lange zu betreuen, wie es nur geht und Ihnen einen anständigen letzen Lebensweg biet

  • Brunhild Steiner dit :

    Unsere Nachkommen werden sich eines Tages mit der Ernte unserer Saat herumschlagen.
    Diagnose in xxJahren: Angst-vor-Exportiert-werden-Syndrom.

    Dass unsere exportierten Alten « dort » eine gütige Behandlung auf sicher haben,
    wenn wir offenbar nicht mal « hier » unter besten Voraussetzungen dazu willens sind, bezweifle ich sehr.

    « Ehre Vater und Mutter (die Alten) auf dass du lange lebest »,
    auslagern gehört nicht dazu und wird das gesellschaftliche Klima zusätzlich verhärten.
    Am Ende werden wir alle darunter leiden!

  • bettina ramseier dit :

    Mit tränenreichen Gechichten und moralischem Druck bauten unsere empathischen Linken eine Gesetzesmaschinerie auf, die die Pflege in der Schweiz bis ins Letzte reguliert und tarifiert. Schweizer Pflege ist teuer, extrem teuer, und die Kosten sind durch die überhohen Ansprüche expolidiert. In den Pflegeberufen arbeitet hauptsächlich eine gewerkschaftlich organisierte Linken-Klientele, die sich auf Steuerzahlerkosten aushalten lässt; moralische Bedenken und generationenübergreifende Verantwortung haben da keinen Platz. Kostengünstigere Alternativen werden jetzt genau von diesen Leuten verteufelt

    • Tin Schob dit :

      Es ist schon immer wieder erstaunlich, wie man sämtliche gesellschaftlichen Probleme auf ein links-rechts-Schema vereinfachen kann. Aber wenn halt nur noch Begriffe wie « kostengünstig » zählen, dann fällt Ethik und Moral definitiv weg. Um im Schemadenken zu bleiben: Der Liberalismus hinterlässt auch Spuren – hässliche dazu.

    • Martina Siegenthaler dit :

      Und nun sollen die Linken auch hierfür noch die Schuld tragen, während das Bürgertum sich mit dem Verkauf unserer Heimat an russische Oligarchen und dem Bau deren Resorts eine goldene Nase zu verdienen versucht (s. Wallis). Ach wie christlich!

    • Blanche Wu dit :

      Ich möchte sie korrigieren. In den Pflegeberufen arbeiten Nicht nur linkes Klientel. Sie kennen wohl zu wenig Pflegerinnen und Pfleger.

      • Martina Siegenthaler dit :

        @Blanche Wu, da haben Sie Recht. In den Altersheimen arbeiten zwar auch Linke, denen Ethik wichtiger ist als ein grosser Zapfen und nicht zu vergessen die vielen apolitischen AusländerInnen, welche für ein Minimallöhnchen liebevoll unsere Alten betreuen.

    • Franz-Dominik Imhof dit :

      Wer bitteschön hat denn hier in den letzten 100 Jahre die Macht fest im Griff gehabt? Wer ist reich und fett geworden. Wer besitzt denn die grossen Firmen, die Villen am Zürichsee, die besten Lagen in den Städten. Und wer hat Milliarden und Milliarden und lässt trotzdem jene, die ein Leben lang in deren Firmen gearbeitet haben, EIN LEBEN LANG, im Alter dahinsiechen. Ich kanns Ihnen sagen. Die Linken warens nicht.

    • Domenico Mariani dit :

      Frau Ramseier Sie haben offensichtlich eine Linkenparanoia wie man sie bei den Blochernachschwaetzern immer wieder sieht und ganz offensichtlich keine Ahnung von den Pflegeberufen. Ich war selbst Pflegefachmann und gewerkschaftlich taetig. Ich bemaengelte stets die Interesselosigkeit der Pflegenden gegenueber den Gewerkschaften. Und man muss ganz klar festhalten, es ist der Sparwahn der Rechten zu verdanken, dass die Pflege der Betagten unbezahlbar geworden ist. Den Reichen Steuergeschenke machen und staendig an den Sozialausgaben knausern hat zu diesem Schlamassel gefuehrt. Also mehr denken!!

  • marie dit :

    ich bin mit dem autor absolut einig, in jeder hinsicht. und mich schockiert es grundsätzlich, dass man demente, betagte menschen einfach abschiebt und sich dabei nicht einmal schlecht fühlt. es ist ja nocht so, dass man die eltern oder grosseltern in den nachbarkanton unterbringt – man bringt sie in thailand und vietnam unter, das erspart einem dann auch noch den regelmässigen besuch.
    dieser « export » ist keine entlastung, das ist ein abschieben und leugnen der situation! von erwachsenen menschen erwarte ich ganz klar, eine andere haltung.

    • Domenico Mariani dit :

      Marie ziehen Sie mal Ihre ‘Abschieberbrille’ aus und bedenken Sie die Vorteile: Betroffener: Dank individuell zugeschnittenem Betreuungsplan optimale Pflege, Reduktion von Angst- und Agressionssituationen. Die asiatische Art der Pflegenden, ja auch die Sprachschwierigkeiten erzeugen beim Bewohner ein Gefuehl der Staerke. Er kann eigentlich machen und tun was er will, schlafen, essen u.s.w. dann wann er will. Abgeschoben? Mitnichten, Ferien ohne Ende!. Reden Sie mal mit Angehoerigen von unseren Patienten, wie wohl diese sich fuehlen, es ist doch das was wir wollen. Im Krankenheim….???????????

  • Martina Siegenthaler dit :

    Die Entwicklung scheint mit « christlicher » Nächstenliebe zusammenzuhängen. Pfui Teufel!

  • Joerg Hanspeter dit :

    Für die betroffenen ist das vielleicht sogar eine sehr gute Lösung. Wenn sie an Alzheimer leiden, dürfte es für sie keinen Unterschied machen, ob sie hier oder in Thailand sind. Ich kann mir allerdings nicht vorstellen, dass ich meine Mutter nach Thailand in ein Pflegeheim geschickt hätte, nicht wegen ihr, sondern wegen mir.

    • Blanche Wu dit :

      Ich möchte nicht zu nahe treten, aber vielleicht steckt auch eine Portion Angst, Egoismus oder falsche Sorge dahinter. Aus erster Hand kenne ich Leute die im Altersheim arbeiten und die Mutter möchte endlich sterben, aber die Kinder verbieten es ihr und bestehen darauf, dass die lebenserhaltenden Medikamente gegeben werden. Obwohl die Mutter nicht möchte. Das als Pfleger mit anzusehen wie die Kinder die Eltern zwingen am Leben zu bleiben tut ebenfalls sehr weh. Man muss sich doch fragen was ist das Beste für die Eltern nicht für einen selbst.

  • Tin Schob dit :

    In unserer Gesellschaft, wo alles nach Kosten/Nutzen und Franken und Rappen beurteilt wird, ist das alles eigentlich nicht verwunderlich. Auch wird noch immer darauf geschaut, wo was sogenannt privatisiert werden könnte. Doch Werte und eine menschliche Ethik sind schon länger auf der Strecke geblieben. So macht es Angst, alt zu werden. Vielleicht kommt in der Diskussion ja dann schon bald wieder auch der Gedanke, die Alten halt vorzeitig zu « entsorgen » – nicht nach Asien, sondern in die Urne.

  • Jan Holler dit :

    Wie recht Sie haben! (Das VBS setzt mit einem IT-Projekt gerade mind. 15 Mrd Fr. in den Sand). – Aber es ist wirklich typisch Schweiz. Das Geld bestimmt alles. Bei diesen Aussichten sollte man sich rechtzeitig bei Exit anmelden. Lieber tot, als abgeschoben in fremder Umgebung dahin siechen!
    Da kann man sich nur eines wünschen: Dass all diejenigen, die solcherlei planen und ausführen zu den ersten gehören, die fürs Sterben abgeschoben werden.

    • karl manz dit :

      Ich weisst nicht so genau ob diese Gedanken vom abschieben ernst gemeint sind oder nicht? Wenn es in der Schweiz Menschen gibt die so etwas im Kopf haben, dann sind wir ja wider bei Adolf Hitler angelangt. Fuer Adolf Hitler waren die Juden ja auch keine Menschen, jung oder alt, gesund oder krank sie wurden einfach ermordet. Und dies geschah unweit von der Schweizer Grenze. Niemand hat etwas davon gewusst, nein, man hat einfach weggeschaut bis zum Ende des WWII. Man hat ja die ganz jungen Kinder auch nicht gern, die stoeren ja nur und vielleicht koennten wir die jetzt auch nach Asien schicken?

  • Ron Weasley dit :

    Da kommen in der Tat noch einige Herausforderungen auf unsere Gesellschaft zu! Ein Pflegeplatz in der Schweiz ist ohne Finanzhilfe oft kaum zahlbar, da reicht die AHV nirgens hin. Und das wird auch zukünftig kaum billiger. Staatliche Subventionen werden kommen müssen. Alters-Wohngemeinschaften? Die typischen älteren Schweizer sind doch am liebsten für sich alleine… Es stellt sich die Frage, ob diese Idee einer Altersresidenz in beliebten südlichen Feriendestinationen so abwegig ist. Man müsste die dort Einsässigen mal nach ihrer Zufriedenheit befragen. Meiner Meinung nach DER Zukunftstrend!

  • Albi Wyss dit :

    schöne Aussichten fürs Alter: von den Angehörigen oder von der Gemeinde schlussendlich irgendwo in Timbuktu in einer aus Kuhmist erstellten Hütte abgeschoben zu werden. Ach ja, macht ja nichts: ich realisiere dies dann eh nicht mehr….

  • Ralf Schrader dit :

    Typisch schweizerisch wird nur über das Geld diskutiert. Es fehlt nicht am Geld, es fehlt vor allem am Personal für die Altenpflege. Und es wird Jahr für Jahr immer mehr Personal fehlen, weil viel mehr Menschen ins hohe Alter kommen, als geboren werden. Die geboren werden, wollen aber lieber im Büro Karriere machen.
    Aber selbst wenn alle in die Altenpflege gehen, wird es personell ab 2060 nicht reichen, um alle Pflegebedürftige zu pflegen.

    • sabine zeltner dit :

      « wird es personell ab 2060 nicht reichen, um alle Pflegebedürftige zu pflegen. » – Wie viele andere in diesem Forum scheinen Sie überzeugt, dass der medizinische Fortschritt in den nächsten 50 Jahrzehnten stillstehen wird und dass die Anzahl der Demenzkranken im gleichen Masse wie heute zunimmt. Es könnte doch sein, dass die pessimistischen Berechnungen gewisser Kreise von den medizinischen Fortschritten überholt werden? Heute kann der Körper am Leben erhalten werden, aber nicht der Geist. Das heisst nicht, dass das in 50 Jahren noch so sein wird. Was dann?

      • Ralf Schrader dit :

        Wegen des medizinischen Fortschritts werden die Menschen älter und die Nahtstelle zwischen Leben und Tod bedeutet, je später sie stattfindet, immer häufiger Pflegebedürftigkeit. Mit Krankheit hat das nichts zu tun (Demenz ist keine Krankheit, sondern ein erwartungsgemässer biographietypischer Zustand in einem biologisch nicht vorgesehenen Alter).
        Entscheidend ist, dass aus der Bevölkerungspyramide eine Blumenvasenform geworden ist und weiter wird. Immer mehr Alte stehen immer weniger Junge gegenüber.

        • sabine dit :

          « ein erwartungsgemässer biographietypischer Zustand in einem biologisch nicht vorgesehenen Alter » – da bin ich nur teilweise einverstanden. In der Familie meiner Mutter wurden (und sind) fast alle über 90. Diese Familie hat zwar alle möglichen körperlichen Beschwerden, aber dement ist niemand – und es ist eine grosse Familie! Sie haben insofern Recht, als offenbar ein gewisser Teil der Menschen von ihrer geistigen Kapazität her früher sterben müsste. Ich bin fast sicher, dass man in den nächsten Jahrzehnten herausfinden wird, wieso einige geistig fit bleiben und andere nicht.

        • Marcus Lang dit :

          Danke für die Klärung. In der Altersdiskussion geht dies leider gerne « vergessen ». Wer genug alt wird, wird irgendwann einfach Dement. Dass es das früher viel weniger gegeben hat liegt eben genau daran, dass die Leute viel früher starben und das Gehirn daher noch nicht in diesem Stadium angekommen war.

  • will williamson dit :

    Dass die Alten abgeschoben werden, ist in Europa eine jahrzehntealte Praxis. Früher haben drei Generationen unter dem gleichen Dach gelebt. Dann kam die Industrialisierung und der Bau von Dreieinhalbzimmerwohnungen. Da wurde es dann für zwei Generationen schon etwas eng. Also schob man die dritte Generation zuerst ins « Bürgerheim », dann ins Altersheim mit teilweise mangelhafter Betreuung ab. Da ist eine halb so teure 24-Stunden-Betreuung in Thailand bei weitem vorzuziehen.

  • Kurt H.Frei dit :

    Ideen-Gaggi des  »Speckgürtels », der nicht in der Lage war, trotz ISO-Bescheinigung und Reklamationen unser armes Muttchen teilweise gar nicht zu pflegen gegen Volltarif, bis sie klammheimlich ein offenes Fudi hatte trotz unserer Anmahnung einer (Minimal-)Pflege vor Ort, wo ein Wattestäbchen mit 1.15 verrechnet wird. Damals wurden wir zum Sterben eingeladen, nur darum ist es ruchbar geworden. Dann hat sie es doch ueberlebt, im Wachkoma gings nochmals vier Jahre weiter. Als ich die Zustände einklagte, folgte die nächste Ueberraschung: Von was reden Sie, Herr Frei? Nichts als Skandal!

    • charlotte dit :

      Wie immer Herr Frei – bei den Behörden ist niemand zur Verantwortung zu ziehen – es wird vertuscht und gelogen, so lange wie es geht – wenn das nichts mehr nützt sorgen die Gerichte schon dafür, dass Sie im Unrecht sind. Die Schweiz verkommt immer mehr – wie sagte doch Frisch – zu einem « verluäderetem » Staat.

  • Joe Amberg dit :

    Das ist doch alles nur konsequent! Pauschalsteuer (= praktisch keine Steuer) für reiche Ausländer, Dumpingsteuern für ausländische Unternehmen und Abzocker, und die armen (alten) Schweizer möglichst gleich ausschaffen. « Wir » wollen ja das neue Monaco Europas werden (« wir » = der Filz in « Bern » + die Abzockerelite), also blödes Volk: jammer nicht über die unausweichlichen Konsequenzen! Du hast ja allen entsprechenden Gesetzesvorlagen zugestimmt!!

  • Mauro dit :

    Unsere Eltern haben eine Gesellschaft aufgebaut, in welcher die Familie als soziales Sicherungssystem zunehmend demontiert und an den Wohlfahrtsstaat ausgelagert worden ist. Dies mit der Folge, dass wir uns zu einer zunehmend kinderlosen Gerontokratie entwickeln. Nachhaltigkeit wo? Und nur so von wegen Moral: Als Vater von zwei Kindern ist es mir bedeutend wichtiger, dass meine Nachkommen selber eine Perspektive und die Mittel haben z.B. eine Familie zu gründen(!!!), als dass sie sich allein als Lohnsklaven eines Rentnerstaates mit exorbitant teuren Versorgungsansprüchen abstrampeln müssen.

  • Eine Gesellschaft, die ein « selbstbestimmtes Leben » als hohes Gut hält, will dieses hohe Gut ausgerechnet Menschen mit Demenz absprechen? Soll die Selbstbestimmung nur noch in der Wahl zwischen „Ausland“ und „Exit“ bestehen?
    Menschen mit Demenz leben mitten unter uns und mit uns, das ist eine Tatsache. Es ist daher unsere Aufgabe als Gesellschaft, diese Menschen zu begleiten, sie zu unterstützen und den Angehörigen helfend beizustehen wie bei anderen Krankheiten auch. Alles andere ist unsolidarisch gegenüber den Betroffenen und ihren Familien. Dafür setzt sich die Schweizerische Alzheimervereinigung mit ihren Sektionen ein.
    Daniela Berger, Alzheimervereinigung beider Basel

  • Lorenz Häfeli dit :

    Man lässt die verantwortlichen Stellen wie damals bei den Zwangsadoptionen, Verdingkinder usw. wieder mal schalten und walten. Opfer dieser sachlichen, geldausgerichteten Sichtweise sind die Betroffenen selbst. Der Sachbearbeiter verheizt die alten Leute nur um gute Zahlen vorweisen zu können. Hoffentlich erwischt es ihn selber dann auch im Alter. In einigen Jahrzehnten kommt das heuchlerische Schuldeingeständnis und Brustklopfen « me culpa ». Der BR hüllt sich wieder mal feige in Schweigen. Widerlicher 7-Zwergerat. Nur wenn es um die Belange der Wirtschaft geht, mischt er sich überall ein.

  • Hans Immer dit :

    Das sit doch nur eine logische erweiterung des Altersheim- und Pflegeheimsystems: Man will sich der Alten und Sterbenden entledigen und Kosten sparen. Wo ist der unterschied zwischen Pflegeheim um die ecke oder um die Welt? Das ist doch die Globalisierung, die Ihr alle haben wolltet, um für immer leben zu können wie die Maden im Speck auf kosten der armen, schwachen, kindern und alten? Zuerst kommt das Fressen, dann die Moral.

  • Blanche Wu dit :

    Problematisch ist doch auch, dass die « Grossfamilie » nicht mehr existiert. Die Schweizer Gesellschaft würde das Mami nicht bei sich leben lassen. Bei uns im Haus lebt eine Familie aus dem Balkan und dort lebt die Grossmutter noch bei den Kindern. Sie wird nicht einfach ins Altersheim geschoben. Der Schweizer würde aber sich in seiner Freiheit eingeschränkt sehen, wenn die datterige Grossmutter noch daheim wäre. Früher war das wohl auch bei uns anders. Man muss sich die Frage stellen, was für eine Gesellschaft es ist, welche die Alten überhaupt einfach ins Altersheim gibt.

  • Elisabeth Brunner dit :

    Jetzt bin ich « erst » 74, aber langsam kommt das Grausen.Was, wenn die Gemeinden einfach verfügen die dementen Alten in den fernen Osten abzuschieben?Was ich mir bis anhin nicht leisten konnte oder wollte:Ferien in Thailand, Vietnam usw. darf ich dann im Alter hohen « geniessen »,nur weil diese Abschiebung kostengünstiger ist. Pfui, über Politiker,welche solche Altenativen überhaupt nur in Betracht ziehen.Denn die Gemeinden würden sicher keine Besucherprogramme für Angehörige finanzieren, damit die Alten wenigstens einmal jährlich ihre Lieben sehen dürfen oder die Lieben ihre abgeschobenen Alten.

    • Hans Peter Graf dit :

      Die Gemeinden können das nicht « einfach verfügen ». Dazu fehlen die Rechtsgrundlagen. Zudem: Aus der Differenz eines Pflegemonats hier in Thailand (wo ich zZ als Rentner lebe und auch Kenntnisse von solchen Pflegeheimen habe) mit 7x24h Betreuung durch zwei dedizierte Pflegerinnen für rund CHF 2’000.00 und den Kosten von CHF 10’000 – 15’000 in einem von der öffentlichen Hand betriebenen Heim in der Schweiz mit 15-20 Minuten « Individualservice » pro Tag lassen sich wohl ausreichende Besuchsflüge für Demenzkranke in Südostasien pro Jahr finanzieren?

  • Nina dit :

    Ich würde unterscheiden zwischen denen, die ihren Lebensabend im Ausland verbringen WOLLEN (weil es da wärmer/freundlicher ist und sie erst noch mehr für Service für ihr Geld erhalten) und denen die SOLLEN (und vermutlich gar nicht mehr selber entscheiden können). Ich für meinen Teil werde meine Eltern entscheiden lassen und mein bestmögliches an finanziellen Mitteln und persönlicher Unterstützung einbringen. Ich hoffe, das reicht dann aus, damit ich nicht auf die Barrikaden steigen muss gegen Behördeneinflussnahme – aber gute Familienbeziehungen sind immer noch das A und O!

  • Eine solche Moral können wir billiger verteidigen, sie ist knapp eine Helebarde wert und sicher kein Grippen! Und anstelle den jungen Herren und Damen das Töten beizubringen, wäre es an der Zeit sie zu lehren, wie man mit Menschen umgeht.
    Im übrigen sind wir wahrscheinlich für Thais und Vietnamesen die reinsten Barbaren, denn für sie wäre der Elternexport ein Kapitalverbrechen. Herr Maurer es ist an Ihnen aus der schweizer Armee die beste der Welt zu machen, die Heilsarmee ist schon mal kein schlechtes Vorbild. Aus Kasernen und Flugplätzen und Zeughäusern werden Pflegeheime. Schwerter zu …

  • Reto B dit :

    Blabla… ganz ehrlich. Wieviele Leute habe denn wirklich Ahnung von Demenz? Ich habe gesehen, was die alternative ist, habe gesehen wie meine Mutter meine Grossmutter bis in den Tod gepflegt hat, sie hatte die letzten zwei Jahre stark unter Alzheimer und Demenz gelitten. Die Pflegekosten betragen wohl geschätzt 8000 Franken im Monat mindestens, wenn man den Verwandten ein Heim gibt. Meine Mutter ist daran fast zerbrochen. Ging sowieso nur, da sie selbst schon Rentnerin war. Sie hat 2 Jahre lang keinen Urlaub gemacht und nie Freizeot gehabt, denn Demente zu pflegen ist 24h Arbeit…

    • Reto B dit :

      Und es gibt mittlerweile unglaublich viele Demente. In meinem Bekanntenkreis kennt jeder jemanden, meist ein Grosselternteil oder jemanden von den Eltern. Ich könnte kotzen, wenn ich höre, dass ihr die Angehörigen verteufelt, weil sie nicht die Pflege übernehmen oder bezahlen können und nun alternativen suchen. Es geht nicht darum einen etwas schusseligen Angehörigen dreimal die Woche zu besuchen, es geht darum eine beissende, kratzende, keifende um sich schlagende Unbekannte in der Hülle eines geliebten Menschen vor sich selbst zu schützen. 24 h lang, 7 Tage die Woche…

      • H.U. Siegenthaler dit :

        Ob Sie es glauben oder nicht, ich kann mir vorstellen von was Sie sprechen und niemand verteufelt Angehörige, die das nicht leisten können. Wenn die beissende und kratzende Unbekannte noch Vermögen hat, muss dieses daran glauben, das ist schmerzhaft für die Erben. Wenn man sie nun billig auslagert, bleibt je nach dem mehr übrig und was ausgelagert wird ist ja, wenn ich Sie richtig verstehe nur die Hülle eines geliebten Menschen? Wenn Sie also nicht um ein Erbe fürchten sind sie nciht betroffen. Geht es ums Erbe, dann übergebe ich mich. Auslagerunszwang durch die Behörden ist Faschismus!

        • Reto B. dit :

          Nun, mir persönlich geht es nicht darum, wieviel Geld ich bekomme.

          Allerdings ist bei einer bekannten Familie das alte Berner Bauernhaus nur deshalb nicht zum Opfer gefallen, weil es nach dem Tod des Vaters von der Mutter an den Sohn überschrieben worden ist. Ich konnte nicht umhin, das Glück darin zu erkennen. In diesem speziellen Fall hat der Sohn durch die Belastung mit der gesamten Situation kurz vor Pensionierung die Stelle verloren, er findet nichts mehr. Wäre das gemeinsame Wohnhaus noch im Erbe gewesen, wäre es der Demenz zum Opfer gefallen und nicht zu halten gewesen.

          • Reto B. dit :

            Eine gemeinsame Leistung über 3-4 Generationen wäre durch eine Krankheit unwiderruflich weg gewesen. Der Sohn wäre mit 60 ohne Job und Dach über dem Kopf dagestanden, nebst dem Fakt, dass er nach langer Pflege seine Mutter zu Grabe tragen darf… Ja, in einem ähnlichen Fall ohne vorzeitiges Überschreiben des Hauses ginge es um das Erbe, letztendlich um Geld und Besitz. Wer ohne Fehler ist, der werfe den ersten Stein…

    • mit anderen Worten, sie selber wollen nicht zerbrechen, wir haben sie verstanden. Es wäre mir neu, dass die Kinder für das Heim aufkommen müssen. Das Erbe geht halt drauf sofern vorhanden, aber das gehört wennschon doch noch gerade den Eltern oder? Ansonsten gebe ich Ihnen Recht, Hut ab vor Leuten die ihre Angehörigen selber pflegen. Ratsam ist es eher nicht, dies aus verschiedenen Gründen. In Heimen wird die Belastung auf mehrere Personen aufgeteilt.

      • Katharina F. dit :

        Kinder müssen für die Eltern nicht aufkommen. Doch ich als Ehefrau für meinen jungen dementen Mann MUSS bezahlen. Juristisch müssten klare Entscheide getroffen und nicht mehr die Versicherungen geschützt werden. Ohne Renten aus der 2. Säule meines Mannes heisst es für uns: Auswandern! Ich fühle mich – mit meinem kranken Mann – in der Schweiz nicht mehr willkommen und nur zweirangig. Finanzielle Sorgen und zusehen, wie der Partner hilfsbedürftiger wird.

        • Reto B. dit :

          Mein aufrichtiges Beileid. Ich hoffe, dass sie die Kraft und Hilfe finden, die sie sicher verdienen.

  • W.Grämer dit :

    In der Schweiz kann man sich solche Pflege gar nicht mehr leisten.Ein Ausweg wäre die EXIT.Für Asylwesen gibt die Schweiz Millionen aus aber für alte Leute haben sie kein Geld.Gunther Sachs hat seine Krankheit früh bemerkt +einen Schlussstrich gezogen.

    • Walter Jens hat sich für die Sterbehilfe eingesetzt, als ihn selber die Demenz heimsuchte war es zu spät und er hat gesagt: Nicht totmachen! Passen Sie auf, dass sie nicht im Hafen Himmlers landen mit ihrer Denke.

      • Reto B. dit :

        Das ist eine meiner grössten Sorgen, dass ich es nicht mehr schaffe, meinen eigenen Willen durchzusetzen. Ich kann es anderen nicht vorschreiben, ich will es nicht im Gesetz stehen haben, es ist jedes einzelnen Entscheidung. Ich habe sie für mich gefällt. Ich will meinen Liebsten dies nicht antun. Wenn die Zeit unwiderruflich gekommen ist, will ich meine Schlüsse ziehen, solange ich noch kann.

        Ich habe den Aufschrei gehört, der nach Gunter Sachs kam. Ich habe mir gedacht, ich werde es auch so machen. Allerdings wohl etwas sauberer, mich werden nicht die Angehörigen finden müssen.

    • Tin Schob dit :

      Soweit sind wir also schon – tolle « Gesellschaft » das – Alte zur Entsorgung abspritzen wie Unkraut.

  • Alex dit :

    Das Problem wird langfristig ohnehin nicht das Geld sein, sondern wer die Pflegeleistung schlussendlich erbringt. Die Kinder selber? Wenn sie das überhaupt zeitlich oder geographisch können. Fehlen dann aber nicht anderswo Arbeitskräfte, die man dann ersetzen müsste? Einwanderer wollen wir nicht. Werden es am Schluss sans Papier aus der ganzen Welt erledigen, so wie in vielen anderen Staaten? So als kleiner Denkanstoss – Berlusconi hat vor einigen Jahren über 500’000 (!) Sans Papiers legalisiert. Sie waren grösstenteils in der Alten- und Krankenpflege tätig.

  • Sergio Loprieno dit :

    Die Linken fordern uns auf, beim Staat Gratisdienstleistungen einzufordern; das nennt sich dann « Service Publique ». Permanent rufen uns die RotGrünen auf, uns möglichst hoch zu verschulden; wer spart oder Besitz hat, wird über Steuern enteignet. Schulden muss man nicht zurückzahlen – Griechenland ist da bestes Beispiel, denn Bösewichte sind die Geldgeber. Und wenn man arbeitsünfähig oder Rentner ist, oder Pflege benötigt, dann bitte auch Erstklass-Service mit Schweizer Personal und Schweizer Standard! Denn dafür habe ich ja ein Leben lang die Linken gewählt. Und die versprachen: alles gratis

    • iskra dit :

      Schon einmal gesagt: Hört doch endlich auf, jedes Problem in der heutigen Gesellschaft auf « Links » abzuschieben. Es gibt Abertausende in der Schweiz, die ihr Leben lang ehrlich schuften, aber im Alter den von Loprieno erwähnten « Erstklass-Service » einfach nicht bezahlen können. Die sog. Sparer oder Besitzenden sollten mal nachdenken, woher ihr Besitz kommt, vielleicht aus irgendwelcher « Erbschaft ». Von wegen 1.Klasseservice: wir haben schon längst verschiedene « Klassen » in der Altersfürsorge.

      • Walter Bossert dit :

        iskra,Sie kritisieren eigentlich zu Recht das hin und her schieben von Links nach Rechts oder umgekehrt! Nur was tun Sie gleich anschliessend? Es ist höchst unfair, so zu tun als hätten alle welche nicht mehr Mausarm sind, das Geld dazu erben können oder unlauter erworben. Wie viele um mich herum, habe ich mit 0 angefangen und mit viel Arbeit und ständiger Ausbildung (auch nach der Arbeit) meinen Lebensstandart enorm verbessert. Das war hart und gerade deswegen dulde ich keinerlei Unterstellungen, das müssen jüngere erst mal nachmachen, falls sie fähig sind!

  • lucius mayer dit :

    Arbeitende über 50 werden zu Lasten der Sozialhilfe entsorgt, später im ordentlichen Rentenalter nochmals entsorgt, wenn sie pflegebedürftig werden. Beides sind Vorstufen zur konsequenten Umsetzung des nationalsozialistischen Begriffs des «lebensunwerten Lebens».

    • Katharina F. dit :

      Wenn diejenige Pensionskasse Renten bezahlen müsste, in welcher der Arbeitnehmer zuletzt versichert war, dann würde das vielleicht ändern.
      So würden die Arbeitgeber die älteren Leute nicht mehr entlassen, welche dann zwar Arbeitslosengelder beziehen, doch irgendwann krank werden und ganz ausfallen. So hätten sie wenigstens statt Freizügigkeitsgelder eine IV- resp. AHV-Rente und man könnte viele Sozialfälle verhüten.

  • Dani Kobler dit :

    Quizfrage an die Empörten hier im Forum:
    Schon mal daran gedacht (oder gar in die Tat umgesetzt) mit den eigenen Eltern das Thema Altersheim zu diskutieren, über die Kosten, dass es besser wäre das Geld den Kindern zu schenken und dann die Gemeinde die Pflegekosten tragen zu lassen (man hat ja schliesslich Steuern bezahlt).
    Und sich jetzt an dieser Stelle aufregen wenn die Gemeinde ebenfalls Gedanken rund ums Thema Geld macht.
    Irgenwie scheinheilig, nicht wahr?

    • Martina Siegenthaler dit :

      Herr Kobler, bitte informieren Sie sich, bevor Sie solche Sachen in die Welt setzen. Meines Wissens sind Kinder mit Erbvorbezug mindestens 10 Jahre dazu verpflichtet, sich an den Pflegekosten ihrer Eltern zu beteiligen, was ich auch i.O. finde.

      • Reto B. dit :

        Deshalb macht man es eben so, dass das Haus 10 Jahre vorher schon überschrieben ist…

  • Daniel Z. dit :

    Müsste es mal soweit kommen und ich wäre pflegebedürftig, ich würde auch gerne in einem Land meiner Träume versorgt werden. Als in einem Schweizer Alters- und Pflegeheim in einem Zimmerchen dahinsiechen! Erst noch von den Kosten her gesehen bin ich besser situiert im Ausland!

    • Martina Siegenthaler dit :

      Wenn das Ihr freier Wille ist, ok. Am besten sorgen Sie gleich jetzt schon vor. Sollten Sie aber nicht mehr selber bestimmen können (Demenz), bestünde die Möglichkeit, dass Sie an einen Ort abgeschoben würden (z.B. Polen), welcher Ihren Träumen nicht so ganz entsprechen dürfte und haben Sie sich auch schon überlegt, dass z.B. das ungewohnte Klima (Hitze u. Feuchtigkeit, Beispiel Thailand) älteren Menschen zu schaffen machen könnte? A propos: in einem hiesigen Altersheim siecht niemand vor sich hin, solange die Angehörigen die Situation kontrollieren!

      • Daniel Z. dit :

        Ich bin seid jahren Mitglied bei EXIT und sollte es mal ganz extrem kommen schalte ich die ein!

  • daniel schoch dit :

    eine « elegantere » Art und Weise, sich der Alten (verzeihen Sie mir: unsere ältere Generation von wertvollen Menschen) zu « entledigen. . .; da kann man sich als Angehörige die regelmässigen « mühsamen » Besuche ersparen und gleichzeitig spart unsere Gesellschaft noch Geld, anscheinend recht viel !
    Was für eine äusserst bedenkliche, gefährlliche und vor allem EGOISTISCHE Haltung unserer Gesellschaft. Mir graust davor, speziell, wenn man bedenkt, dass man früher oder später unweigerlich auch zu den « Alten » gehören wird.

    • Liselotte Weber dit :

      Das grosse Problem ist; ältere, alte Menschen sind schon lang nur noch , speziell wenn sie nicht mehr gesund und vermögend sind,ein Kostenpunkt auf der Minusseite der Buchhaltung. Solange sie noch genügend Einkünfte oder gar Vermögen haben sind sie geduldet. Anders sieht es aus wenn die Einküfte für aAters- und Pflegeheim nicht mehr vorhanden sind, die Gesundheit zu wünschen lässt, dann sind sie vielen nur noch eine Last. Wertschätzung ist nicht mehrs elbstverständlich – leider!

  • Beatrice Inderbitzin dit :

    Tolle Idee! Da könnte man ja locker noch etwas mehr sparen, wenn man es nur geschickt organisiert. Denkbar wäre beispielsweise, mit den sog. Ausschaffungs-Flügen den Transport von unwillkommenen Einwanderern mit dem Transport der Pflegebedürftigen zu koordinieren. Diese Lösung liesse sich eventuell gewinnbringend ausweiten, indem die nicht ganz Pflegebedürftigen mit Bewachungsaufgaben während des Fluges betraut werden könnten.
    Mit meinen 70 Jahren werden meine Zukunfts-Aussichten immer rosiger und damit meine Sorgen immer kleiner…

  • Joe M. dit :

    Das ist eine Schimpftirade, aber kein Artikel. Von einem em. Professor würde ich mehr Argumente und weniger Hasspropaganda erwarten. Was genau sind diese « moralischen Bedenken » die eine bessere Pflege im Ausland verhindern sollen, die für manche Betroffnenen ja auch vorteilhaft und gewünscht sein kann? Und gegen was genau richtet sich der Artikel? Dagegen, dass ältere Menschen sich im Ausland niederlassen dürfen, wenn sie wollen?

    • Martina Siegenthaler dit :

      @Joe M., lesen Sie den Artikel noch einmal richtig und Ihre Fragen werden sich erübrigen.

  • C. Egli dit :

    Das Problem hier in der Schweiz ist, dass wenn man seine Eltern selber pflegt, man noch dafür bestraft wird. Eine demente Person braucht rund um die Uhr Betreuung, was von einer Person alleine nicht bewältigt werden kann. Wie von Reto B. gesagt, man zerbricht selber beinahe daran und wird, wenn man Pech hat, noch von den eigenen Verwandten, die keinen Finger gekrümmt haben, vor Gericht gezerrt, weil man 3 Franken mehr erbt. Auch die Gemeinden, die ja entlastet werden, haben nicht einmal einen feuchten Händedruck übrig. Da müsste man endlich mal ansetzen, statt abzuschieben.

  • Martina Siegenthaler dit :

    Demenz und Alzheimer fällt man schleichend anheim. Lesen Sie den Artikel über den Tübinger Professor Walter Jens. « Bitte nicht totmachen! ». Eine Aussage eines Menschen, welcher sich mit diesem Problem befasste, ein Buch darüber veröffentlicht hatte und dann eben den Zeitpunkt für sich selber verpasste.

  • Liselotte Weber dit :

    Es mag Menschen geben, und dazu gehöre ich auch die es sich sehr gut vorstellen können ihren Lebensabend im fernen Ausland verbringen zu können,Wenn man keine Angeörigen habe die sich um einen kümmern, wenn ich hier im Alters- und Pflegeheim leben würde, finde ich das eine gute Idee. Von liebenswürdigen und herzlichen Menschen betreut zu werden, das sind erfreulcîche Aspekte diese « Auslagerung ». Das sollte aber jede und jeder für sich selbst entscheiden dürfen, finanzielle Aspekte dürfen da nicht ausschlaggebend sein. Ich für mich werde die auf jeden Fall in meiner Patientenverfügung genau so

  • Liselotte Weber dit :

    ………genau so festhalten. Denn wenn ich einmal Dement bin kann ich ja meinen Willen nicht mehr ausdrücken, geschweige den durchsetzen und andere entscheiden dann für mich. Die Erstellung einer genauen Patientverfügung ist immer wichtiger und sollte für alle ein absolutes Muss sein. Nur so kann ich sicher sein das in meinem Willen agiert wird. Das neue Erwachsenschutzrecht gibt uns allen die notwenidge Mittel dazu

  • Martina Siegenthaler dit :

    Ich will aber nicht nach Thailand und nach Vietnam schon gar nicht.
    Welche Versicherung garantiert mir Heimat und zu welchem Preis?

    • Fredi Hintz dit :

      Das haben sie dann vergessen wenn sie erstmal dement sind, Frau Siegenthaler, keine Sorge! Übrigens wären doch unsere Behinderten und Invaliden dort auch günstiger aufgehoben, oder? Die Asylbewerber auch. Also hinfort mit all den Menschen. Der Druck der Krankenkassen macht uns schlussendlich noch zu Monstern – Vorsicht!

    • Liselotte Weber dit :

      Ja, wie gesagt es liegt ganz bei ihnen das genau und richtig in ihrer Patientenverfügung, und oder bei ihren Angehörigen/Vertrauenspersonen festzu halten. Gegen ihren ausdrücklichen Willen kann und wird sie niemand in’s Ausland abschieben können! Sie haben es in ihrer Hand,- tun sie etwas dagegen!

  • Liselotte Weber dit :

    Ausschlaggeben für solche entscheidngen dürfen in k e i n e m F a l l aber finanzielle Erwägungen sein. Das ist/wäre kran, ja sogar pervers und menschenverachtend!!

    • Roland K. Mloser dit :

      Um in der Schweiz bleiben zu können, brauchen Sie einen ausländischen Pass oder müssen eingebürgert sein. Trifft eines von beidem zu?

  • Simon Schenker dit :

    Dass in den Kommentaren dann gleich wieder die Asylanten und Flüchtlinge als Schuldige hergezogen werden finde ich für unser Land erbärmlich. Es geht hier nicht um das Ausspielen der einen gegen die andere Seite. Nehmen wir es pragmatisch. Es sollte möglich sein, beide « Systeme » anbieten zu können. Das soll nicht heissen, dass es sich nur die reichen Rentner leisten können, in der Schweiz alt zu werden. Aber es gibt durchaus auch Menschen, welche nichts dagegen hätten, Ihren Lebensabend ausserhalb der Schweiz verbringen zu wollen. Zerren wir nicht alles ins schlechte. Es hat Platz für beides.

  • Simon Schenker dit :

    Zudem könnte man noch den Aspekt anschauen wie ein solcher Alters »export » in diesem Land ankommen könnte. Schweizer Rentner bringen eine andere Kultursicht, anderes Wissen, andere Umgangsformen in dieses Land. Die Schweiz, bis letzthin noch geprägt durch den Gedanken der grossen Solidarität, könnte diese Weltsicht ohne grossen Aufwand anderen Nationen näher bringen. Die Rentner als unsere Botschafter im Ausland. Und zudem den Mitarbeitern dort anständie Löhne bezahlen damit diese gar nicht erst auf Idee kommen, sich woanders z.B. in der Schweiz, als Flüchtling durchschlagen zu müssen.

  • Hans-Ulrich Lenherr dit :

    moralische Bedenken mal ausgeblendet. Jemand macht hier richtig gut Kohle. Die Lebenshaltungskosten sind in Südostasien sehr deutlich geringer als 50%. Ich kenne Indonesien ein wenig. Dort sind sie etwa 15% von hier.

  • Leo Nauber dit :

    Oder eben, viele rufen, sobald sich gewisse Symptome zeigen Dignitas oder Exit. Bevor sie sagen « ….will nun in ein Pflegeheim nach Vietnam. Das kann er sich leisten, und seine Kinder unterstützen den Plan, weil sie dergestalt entlastet sind. » und wohl dann noch was zum erben bleibt?

  • andreas furrer dit :

    gerne wird vergessen, dass in den letzten ca. hundertfünfzig jahren extreme ungleichgewichte in kauf genommen wurden. man hatte noch vor zehn jahren kein problem mit hungerbäuchen und zuckerwatte (auch in bestinformierten kreisen). mit menschenverachtung hat das weniger zu tun als mit bequemlichkeit (und einem guten schuss dummheit und dünkel).

  • Marcel Senn dit :

    Lieber die Demenzkranken in Asien ein würdevolles Lebensende verbringen lassen, als sie hier unter hohem Kostendruck & unterbezahlten, überforderten Pflegern in relativer Unwürde sterben zu lassen. Der Skandal vor einiger Zeit, als Pflegerinnen sich einen Spass daraus machten, die Dementen mit dem Handy zu fotografieren und diese Bilde ins Internet zu stellen, dürfte ja nur die Spitze des Eisberges gewesen sein.
    .
    Die asiatischen meist Pflegerinnen machen einen sehr guten Job und sind erschwinglich – es wird noch viel mehr Demente geben!
    .
    PS Meine Mutter starb an Demenz in der CH

  • Fritz Brandt dit :

    Vielleicht werden die Alten nicht abgeschoben, sondern SIE WOLLEN weg! Ich habe bei meinem Vater erlebt, was es heisst hier in einer angesehnen Klinik zu sterben. So etwas unpersönliches, kaltes habe ich noch nier erlebt. Alte Menschen werden wie Abfall behandelt, kein Mensch spricht mit ihnen, oftmals kommt stundenlang niemand rein und fragt ob man etwas braucht oder ob man überhaupt noch lebt. Klingeln? Wie denn, wenn man im Rollstuhl 5 Meter von der Glocke entfernt sitzt? Dann lieber nach Asien, wo das Personal noch freundlich ist, selbst wenn es dafür bezahlt wird.

  • sabine zeltner dit :

    Unsere Alten werden zum Spielball verschiedenster Interessen. In unserer Gegend war es bis vor 15-20 Jahren üblich, alte Menschen bis fast vor dem Tod zuhause zu pflegen. In der Folge wurde ein gutes halbes Dutzend neue Heime gebaut, die man füllen musste. Der CEO der Heimgruppe liess die örtliche Spitex-Chefin wissen, dass sie nicht zu viel herumerzählen solle, dass Familienpflegende Anrecht auf ein – wenn auch bescheidenes – Pflegegeld haben. Viele ältere Leute haben Angst, dass ihr ganzer Besitz im Pflegeheim landet und den Kindern nichts bleibt. Nicht selten zu Recht.

  • Marc Steffen dit :

    Bedenklich ist nicht der Medizinaltourismus, bedenklich ist vielmehr, dass in der Schweiz die Kommerzialisierung der Gesundheit und des Todes bereits so drastische Profitmaximierungs-Auswüchse angenommen hat, dass solche Lösungen wie die Pflege von älteren Menschen im Ausland überhaupt in Erwägung gezogen werden muss. Abgesehen davon, ist Thailand eines der besten Länder für ältere Menschen, daher je mehr solche Optionen angeboten werden, desto besser für die betroffenen Menschen, das sind echte Alternativen.

  • Hans Jakob dit :

    Die « zivilisierten » Nationen im Westen schieben ihre « Kostenfaktoren » in Entwicklungsländer ab. Alles beschleunigt und gefördert von profitorientierten Rentenbetreuungs-Anbieter. Und wer mit 80 immer noch nicht Dement sein will, kommt womöglicherweichse gegen sein Willen ins Exit.

  • La Moustachue dit :

    So abwegig finde ich diese Idee nicht. Als alternde Person sich in Thaïland aufhalten bei guter Pflege, und ganzjährlicher Möglichkeit sich im Freien zu befinden da es keine winterlichen Beschränkungen gibt? Was kann daran so schlimm sein? Warum Thaïland? Vietnam kenne ich nicht. In Thaïland ist das Pflegepersonal gegenüber den Senioren sicher respektvoller als in unsern Altersheimen; Asiaten begegnen den Senioren mit Respekt. Bei guter Pflege, und komfortablen Einrichtungen könnte auch ich mich entscheiden für einen Aufenthalt in Thaïland, Vietnam oder China (Insel von Haïnan).

  • Matti Hoch dit :

    In unserem Land läuft das schief,dass die Krankenkassen diese 12 Pflegestufen bewilligt kriegten.Das müsste sofort rückgängig gemacht werden, und das Pflegepersonal muss gemäss seinem Einsatz u. Lohn in der Arbeitszeit (Pause inbegriffen) einfach für die Pensionäre da sein, ohne noch jede noch so selbstverständliche Handreichung aufschreiben zu müssen, um sie dann am Nachmittag in den PC zu bringen. Eine Arbeit, die sämtliche Anwesenheit bei Pensionären verunmöglicht!`Das ist einafch krank, kränker als Demenz-Kranke! unser sog. Gesundheitswesen muss wieder gesund werden, aber schnell!!!

    • Daniel Kummer dit :

      Gott sei Dank gibt es da draussen noch andere Menschen die das Problem ebenfalls bemerkt haben – Danke Herr Hoch!

      Solange wir uns von den KK alles diktieren lassen, wird das Personal immer mehr Zeit für Administration verbrauchen und den Menschen hinten anstellen müssen. Dies wird über kurz oder lang zur Zweiklassengesellschaft führen. Leute mit Geld leisten sich viel Betreuung, die anderen bekommen einfach soviel wie es die Zeit neben dem dokumentieren noch erlaubt.

      Soweit sind wir schon gekommen.

  • Lucia w. dit :

    Ist doch gar kein grosser Unterschied ob in ein Altersheim im Ausland oder in der Schweiz « abschieben »; An beiden Orten werden Fremdsprachen gesprochen (hier vorwiegend Jugoslavisch oder so – im Ausland können sie wenigstens Englisch) und an beiden Orten werden die Alten Leute wohl gleich selten besucht. Der Unterschied ist wohl höchstens der : im Ausland ist es billiger und die Pflege eher liebevoller. Meine Schwiegereltern – sie leiden nicht an Demenz – wollen FREIWILLIG ihren Lebensabend in Thailand verbringen. Sie arbeitet im Pflegesektor und kennt den dortigen zunehmenden Druck und Stress

    • Fredi Hintz dit :

      « ..die Pflege eher liebevoller.  »

      Übrigens sind die Italiener alle klein und faul, die Deutschen pingelig und zackig, Juden alle geizig und Zigeuner stehlen wie die Raben. Bitte Frau W., verschonen Sie uns mit solchen dümmlichen Vermutungen. Danke.

  • Landolt Thomas dit :

    Durch meine Mutter hab ich mich mit Demenz befasst, meine Mutter ist hier in der Schweiz aber was ist das für ein Leben.
    Deshalb habe ich für mich entschieden das wenn ich Dement werde, in ein wärmeres Land gebracht werde, ganz getreu nach dem Moto « lieber mehr Leben in den Tag als mehr Tage ins Leben »

  • Martin dit :

    Leute es geht nicht um die Alten – sondern um das Geldverdienen. Laut diesem Bericht kostet es die Haelfte einen Demenzkrranken in Asien zu pflegen. Da kan man viel Geld verdienen. Pfleger, Infrastruktur in Asien sind nicht nur die Haelfte billiger.

    • Martina Siegenthaler dit :

      Ja, um das Geld verdienen geht es. « Man » hat einen neuen Markt gefunden.

  • Domenico Mariani dit :

    Die meisten hier und vor allem Herr Hollstein versteht ueberhaupt nicht worum es geht. Statt von Abschieben zu reden sollte man sagen wir goennen Die noch was, naehmlich Ferien machen ohne ende in einer Umgebung welche perfekt auf die Beduerfnisse der Betroffenen angepasst werden kann. Ich habe testamentarisch festgelegt, dass meine Nachkommen nichts bekommen wenn sie mich in ein entwuerdigendes Altengefaengnis sprich Pflegeheim stecken. Gut bin ich bereits in Thailand und geniesse so lange ich kann meine Pension. Nomen est Omen: Gnadental, Alpenruh, gerontopsychiatrische Wohngruppe………..

  • Markus Gmeiner dit :

    Finde die Analyse und Darstellung sehr gut. Mir ist selber noch nicht klar ob ich später in Vietnam in Pflege sein möchte oder vielleicht doch lieber in der Heimat. Nicht zutreffend finde ich den Abschluss: « die Grundsatzfrage ». Denn die Grosseltern haben keine schöne Welt hinterlassen. Sie ist zwar hoch technologisch, dafür haben wir aber Atomkraftwerke, Ozonloch, Ressourcenknappheit und eine kaputte Weltwirtschaft. Ich glaube nicht das die Leute ab Jahrgang 1970 das hätten abwenden oder beeinflussen können. Somit hält sich meine persönliche Dankbarkeit in ganz engen Grenzen.

  • Walter Kunz dit :

    Ein noch grösserer Schlager wäre/ist die exakte Ergründung dieser Menschlichen Geisel.

  • Susanne Reich dit :

    Welch Armutszeugnis für unser Land resp. die Verantwortlichen. Da haben diese Menschen ihr Leben hier verbracht, die meisten lange gearbeitet und jetzt, wo gerade Demenzkranke eine Vertraute Umgebung benötigen und eine liebevolle Betreuung, schiebt man sie ab. Ich will nicht sagen, dass dort nicht gut für sie gesorgt wird, doch wird dadurch der alte Mensch immer mehr zur Ware resp. zum Kostenfaktor. Wenn dies so weitergeht, wird man ab einem gewissen Alter noch aufgefordert, doch bitte das Land zu verlassen. Auch diese Verantwortlichen werden mal älter…

  • Thomas dit :

    Für mich wird immer klarer das ich im Falle einer beginnenden Demenz gezwungen bin freiwillig aus dem Leben zu scheiden.
    Auch wenn ich es nicht mehr mitbekomme und niemanden mehr kenne würden mir persönlich die klimatischen Verhältnisse niemals passen. Drum bleibe ich hier und vertraue wenn es dann mal so weit ist auf mich selber oder ev. auf EXIT

    • Martina Siegenthaler dit :

      @Thomas, wann beginnt die Demenz und wann will ich sie mir zugeben und ist ein Leben als Demenzpatient nicht mehr lebenswert?
      Meine Mutter hat den hundertsten Geburtstag hinter sich. Sie weiss zwar nicht mehr wer sie wann besucht hat, was es zu essen gab etc., doch sollten sie das Leuchten in Ihren Augen sehen, wenn wir mit Blumen und etwas zum Naschen bei ihr auftauchen und ein Fährtli mit dem Auto über Land mit Sicht auf die Berge scheint sie immer wieder sehr zu geniessen. Als Älteste im Pflegeheim scheint sich das Personal mehr als liebevoll um sie zu kümmern. Alternative Tailand?

  • yannis bussy dit :

    article court ou raccourci, on dirait qu’il manque plusieurs paragraphes. Car l’auteur s’insurge contre cette nouvelle pratique, mais ne nous dit rien des raisons « sociologiques » qui fondent son raisonnement. c’est à peine s’il évoque la notion d’héritage et que l’on peut distinguer une réaction affective de sa part. juste une chose: en exportant nos aînés, nous nions la réalité de la relation qui demeure avec eux. nous nous arrêtons si vite au constat qu’une personne démente sans souvenir est incapable de relation avec autrui. une relation changée, faite de souffrance oui, mais une relation..

  • Mit Interesse verfolgen wir natürlich die Diskussionen über dieses Thema. Wir als Betreiber einer Residenz in Thailand, sehen das natürlich mit ganz anderen Augen! Solange das ganze auf freiwilliger Basis besteht, ist doch nichts dagegen zu sagen. Das heisst aber auch ganz klar, mit den Eltern sprechen, wie Sie sich das Altwerden und Leben verbringen vorstellen. Meine Mutter hat mal ganz klar gesagt, Sie möchte hier in Thailand leben, aber nicht alleine, sondern in Gesellschaft. War der Auslöser für unser Tun hier. Deswegen Abschieben? Nein auf keinen Fall!

    • Martina Siegenthaler dit :

      Herr Jäger, dagegen ist nichts einzuwenden, wenn es wirklich auf freiwilliger Basis geschieht; hingegen kann und darf es nicht sein, dass irgend jemand, sei es die Gemeinde, oder noch schlimmer die Familie aus Geldgier, sich hier einmischt.
      A props Thailand: Es gibt auch Ehepaare, die freiwillig ausgereist waren und bereits wieder hier sind.

  • B. Habegger dit :

    Selten einen solch guten Artikel gelesen. In diesem Kontext kann man auch fragen: Zeichen einer « Wegwerfgesellschaft, Alte(r) du hast deine Wenigkeit getan, du kannst gehen »? Mit dem derzeitigen « Managergehabe » solches menschenverachtendes Verhalten jedoch wenig verwunderlich. Die Verantwortlichen sollten sich einfach mal Gedanken machen, dass es sie eines Tages selber treffen wird. Bumerangeffekt.

  • marianne dit :

    les anciennes génération dont je suis ont eut une chance extraordinaire vivre leur quotidien entourées de ces personnes dîtes Agées mais qui par l’ expériene des deux guerres ont su très vite affranchir les plus jeunes afin qu’ils sauvent leur identité en refusant de se plier à tout ce qui peut de loin ou de près ressembler à une dictature..Nous les chérissions vraiment et vivions vraiment en osmose avec.Un pays qui refuse la vieillesse est un pays perdu.La gauche ne supporte pas la vieillesse dommage car eux aussi auront la leur ,que cela plaise ou pas

  • Hermann dit :

    Ein Geschäftsmodell, das die EU retten wird: Im Norden krampfen die Jungen (denn im ewigen Sauwetter können sie ja nichts anderes tun), und im Süden sterben ihre Alten mit geringen Kosten und viel Sonnenschein. Die CH kann das ja mit China probieren, wir habe ja nun ein Freihandelsabkommen (aber, aber…).

    • Hermann G. dit :

      Mit China würde das nicht gut funktionieren. Denn dank der chinesischen Kost würden sie mindestens zweimal solang leben als mit der fetten und zucker reichen Kost in einem Schweizer Pflegheim. Somit wären die Gesamtkosten wieder gleich.(aber, aber).

  • Vincenzo S. dit :

    Seit vierzig Jahren in SUE-O Asien sesshaft, fuehle ich mich veranlasst hier meinen Senf beizusteuern. Abgesehen von humanitaeren Aspekten, ist es auesserst kurzsichtig in einer Angelegenheit fuer die ueber Jahrzehnte geplant werden muss, mit dem Ist-zustand zu rechnen. Die Laender hier entwickeln sich rasant und so die Lebenskosten. Die traditionelle Grossfamilie als Auffangnetz fuer Alte und Schwache ist ein Auslaufmodell, die Ueberalterung kommt unweigerlich und mit ihr die gleichen Probleme wie in Industrienationen. Dann werden, trotz CHF, fremde Alte und Kranke weniger willkommen sein.

  • Seraina Messmer dit :

    …und Exit wird wohl auch bald zum offiziellen Programm dazugehören. Es würde mich nicht wundern. Wer von denen, die das jetzt mitkriegen wird wohl gerne damit rechnen, einmal ins Ausland abgeschoben zu werden? (Das hat wirklich nichts mit « christlich » (CDU) zu tun!!) Da liegt der Griff zum Gift wohl nahe. Nicht, dass ich das gutheissen würde. Das ist NIEMALS die Lösung!
    Wie wär’s mit « Ehre deine Eltern »? Gott hätte ein super Konzept vorbereitet, das funktioniert. Aber niemand will es. Warum? Weil Gott mit dem Prädikat « verstaubt » ausgezeichnet wurde. Das werden wir mal verantworten müssen.

  • Johann Siebel dit :

    Wer seine Eltern, die im das Leben geschenkt haben, ihn großgezogen haben und dafür nicht unerhebliche Mühen auf sich genommen haben, leichtfertig in ein völlig Fremdes Land verschifft, wenn sie gerade am hilflosesten sind, hat moralisch seine eigene Bankrotterklärung unterzeichnet. Meine Meinung.

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