Quand les socio-démocrates se battent pour les intérêts des grands actionnaires

Le soutien à l’initiative contre les rémunérations abusives s’émiette: c’est du moins ce que montre un sondage publié le 13 janvier dans le SonntagsBlick. Alors que les trois quarts des personnes interrogées s’étaient montrées favorables au texte il y a encore six mois, plus que la moitié compte désormais mettre un «oui» dans l’urne. Les plus ardents partisans de l’initiative se trouvent parmi les électeurs des partis de gauche: 69% des sympathisants du PS seraient ainsi favorables à l’initiative de Thomas Minder. On se demande d’ailleurs pourquoi, puisque ceux qui ne se seront pas laissés éblouir par le titre de l’initiative savent qu’il ne s’agit pas d’une revendication sociale, bien au contraire: l’initiative contre les rémunérations abusives s’inscrit dans une stratégie agressive de création de valeur pour l’actionnaire et présente de nombreux dangers.

L’initiative Minder souhaite éviter les rémunérations excessives des cadres supérieurs en déléguant la question aux actionnaires – alors qu’il existe maintes preuves contre l’efficacité d’un tel modèle. Depuis 2002, la Grande Bretagne impose aux entreprises cotées en bourse de procéder à des votes sur les rémunérations des directions respectives, même si la décision consécutive n’engage personne: une régulation qui n’a pas empêché les plus hauts salaires d’augmenter moins qu’ailleurs. En Suisse également, près de 100 grandes entreprises procèdent à des votes consultatifs sur les rémunérations des cadres supérieurs. Résultat: les salaires proposés sont acceptés sans broncher.

Mais sont-ce réellement les actionnaires qui se retrouvent arnaqués par les managers? Ne seraient-ce pas plutôt les simples employés, l’Etat, et donc la totalité de la population?

Les partisans les plus véhéments se trouvent au sein des partis de gauche: ici Christian Levrat, président du PS et Susanne Oberholzer. (Image: Keystone / Alessandro della Valle)

Même si les votes des assemblées d’actionnaires pouvaient réellement limiter les excès salariaux – ne serait-ce qu’un petit peu – ce seraient les bénéfices des actionnaires qui augmenteraient à la place des rémunérations des cadres supérieurs. Mais sont-ce réellement les actionnaires qui se retrouvent arnaqués par les managers? Ne seraient-ce pas plutôt les simples employés, l’Etat, et donc la totalité de la population? Les employés continueraient de vivre avec des salaires stagnants voire inférieurs, dans la peur constante de perdre leur travail. L’Etat quant à lui devrait continuer de diminuer les impôts sur les sociétés pour éviter que les entreprises ne s’expatrient. Enfin, les assurances sociales se verraient contraintes d’accepter de nouvelles limitations.

Mais l’initiative contre les rémunérations abusives est bien plus que simplement inefficace: elle est potentiellement dangereuse. Certains critiques de gauche tels que Daniel Lampart, économiste en chef à l’Union syndicale suisse, ou encore l’ancien conseiller national socialiste Rudolf Strahm mettent en garde: l’initiative Minder risque de faire le jeu d’agressifs investisseurs. Nombreuses sont les sociétés de capital investissement et hedgefonds qui achètent des entreprises afin de placer leurs hommes de paille au sein de comités d’entreprise, pour ensuite maximiser les bénéfices (ce qui sous-entend souvent des licenciements) et revendre les actions en enregistrant de nouveaux profits.

Deux éléments de l’initiative viendraient justement consolider cette pratique. D’une part, le texte prévoit de réélire chaque année la totalité du conseil d’entreprise, ce qui permettrait aux investisseurs de remplacer facilement les membres devenus impopulaires. D’autre part, il abrogerait le régime de la représentation par la banque dépositaire et par un membre d’un organe de la société, d’où l’impossibilité pour les actionnaires de transmettre leur droit de vote au comité directeur ou à une banque. Ces mesures entraîneraient la perte de près d’un quart des votes. De plus, les investisseurs pourraient s’imposer avec une participation moindre qu’aujourd’hui. Rodulf Strahm estime ainsi qu’il suffirait à un groupe d’actionnaires bien organisé de réunir entre 10 et 20% des votes pour s’emparer du contrôle d’une société.

Il semble surprenant de voir qu’un parti qui continue d’évoquer la «victoire sur le capitalisme» dans son programme se prononce avec une telle clarté pour un texte destiné à renforcer le pouvoir et les profits des grands actionnaires – soit des capitalistes par excellence – oubliant par la même les réelles victimes des excès salariaux. On serait presque amené à croire que de nombreux camarades acquiescent uniquement parce que la fédération des entreprises Economiesuisse et Christoph Blocher sont contre. Une chose est claire: si l’initiative est rejetée par les urnes, le lobby écomomique ne tardera pas à revendiquer la victoire – ce qui ne devrait pas empêcher les citoyens méfiants à l’égard du capitalisme de prendre en compte les arguments des critiques socialistes: le succès de l’initiative Minder reviendrait à une victoire à la Pyrhhus pour les partis de gauche.

107 commentaires sur «Quand les socio-démocrates se battent pour les intérêts des grands actionnaires»

  • Philipp Rittermann dit :

    ich finde, mann muss die richtige minder-initiative nun mal von den politischen interessen abkoppeln und sie im sozialen kontext betrachten. sie trägt nämlich generell dazu bei, die soziale gerechtigkeit zu wahren und deshalb findet sie bei den bürgern so grossen anklang. beinahe alle parteien haben das mittlerweile gemerkt und können gar nicht anders als die ja-parole zu empfehlen. es liegt schlicht und einfach nicht im interess des volkes, die gekauften windhunde von economiesuisse und konsorten weiter zu unterstützen.

    • Hans Meier dit :

      Herr Rittermann, und wie genau traegt die Initiative dazu bei, den sozialen Frieden zu wahren? Herr Haemmerle hat mit seinem Blog-Eintrag schlicht und ergreifend recht: Heuschrecken profitieren, sonst niemand.

      • Philipp Rittermann dit :

        der soziale frieden, herr meier, manifestiert sich u.a. im gauss des gesellschaftlichen gerechtigkeitsempfindens; ich denke, sie verkennen diesen einfluss.

        • Andreas Grolimund dit :

          Sofern ich Sie richtig verstehe, denken Sie es reicht dem Bürger zu denken er hat dem « Abzoker » ans Bein gep…. um sozialen Frieden zu bewahren? Was wenn dem Bürger klar wird das die Initiative nicht hält was sie verspricht?

          • Philipp Rittermann dit :

            auch – da gebe ich ihnen recht. es geht aber auch darum der unlauteren « obersten spitze des eisberges » die mauscheleien nicht mehr ganz so einfach zu gestalten -> http://www.abzockerinitiativeja.ch/eidgenossische-volksinitiative-gegen-die-abzockerei/
            die wirkung bzw. die praxis bleibt in der tat abzuwarten; es reicht aber schon vollauf, dass hier endlich ein zeichen-, bzw. eine signalwirkung gesetzt wird. und darunter wird die wirtschaft auch nicht leiden, (ausser diejenigen damen und herren die bisher kräftig in den eigenen sack abgezockt haben). so sieht das aus.

          • Yves Namel dit :

            Gell, Herr Rittermann, so Symbolpolitik ist schon schön. Man kann einfach ein bisschen schwatzen und gutmeinen und dann sind alle happy. Das ist leider in Mode gekommen in der Schweiz in den vergangenen 20 Jahren durch SVP und SP. Wann kehrt die Schweiz zu ihrer so erfolgreichen wirkungsvollen Politik zurück, die den Bürgern Freiheit und Verantwortung belässt und nicht versucht, die Staatsallmacht zu stärken? Minder will den Aktionär durch den Staat ersetzen. Aber: Investoren haben von alleine begriffen, dass Abzocker in der Chefetage mit fehlendem Leistungsausweis abzuwählen sind.

    • Jean-Philippe Ducrey dit :

      Die Minder-Initiative hat nichts mit Sozialer Gerechtigkeit zu tun (diese ist eh nur in den Träumen der Sozis vorhanden), sondern es geht um den Schutz der Interessen der Unternehmen selbst.
      Die hauptsächliche Frage zur Minder-Initiative ist diejenige, ob sie nicht realitätsfremd ist. Fakt ist nämlich, dass Firmen auf Netzwerke angewiesen sind und solche Netzwerke halt was kosten, in Form von Salären für Leute, die diese Netzwerke mitbringen.

      • Kurt Stierli dit :

        Bei dieser Initiative kommt das links rechts Schema sicher nicht zum tragen. Es ist unten gegen oben und geht durch alle Parteien. Ueberspitzt gesagt Abzocker gegen Neider. Wie jetzt bei der SVP Kt. Zürich muss das Parteivolk die Parteileitungen und Parlamentarier zur Räson bringen. Ich glaube die Gegner der Abzockerinitiative machen es sich zu einfach alle Befürter einfach als Neider abzutun. Das Volk hat erkannt dass viele Manager sich jeder Kontrolle entzogen und nur Ihre Taschen gefüllt haben, unabhängig davon wie es der Firma ging. Unten stagnierten die Löhne oben wachsen sie exorbitant.

      • Philipp Rittermann dit :

        ach kommen sie, herr ducrey – keine augenwischereien, bitte. sie wissen so gut wie ich, dass es nicht um die kosten der netzwerke geht, sondern um deren missbrauch. und schlussendlich ist immer der bürger der depp – oder wie erklären sie sich dann den rückgang des pk-umwandlungssatzes von 4 auf lausige 2.4%?!

        • Yves Namel dit :

          Okay, Sie scheinen Einiges nicht verstanden zu haben, z.B. was der Umwandlungssatz und wie hoch er ist. Mitschwatzen darf natürlich jeder. Wer das auf informierter Basis tut, kann etwas zur Problemlösung beitragen. Die anderen schwatzen einfach wirkungslos weiter.

          • Philipp Rittermann dit :

            schön, dass sie alles zu verstanden haben meinen, werter herr namel. machen sie weiter so…ihre glaubwürdigkeit wird sicherlich dadurch grösser, oder so….

      • Roman Jakob dit :

        Genau diese von Ihnen verklärten Netzwerke sind eines der grössten Probleme aller Volkswirtschaften. Sie wirken als Katalysator für Veternwirtschaft, das Zuschanzen von Aufträgen (sei es im öffentlichen oder privaten Sektor) oder als Massnahme, um kartellartig Lohnforderungen durchsetzen zu können. Letztlich bedrohen diese Netzwerke die freie Marktwirtschaft und Firmen aller Grössen.
        Ein hervorragendes Beispiel ist der Niedergang Nokias, deren CEO, ein ehem. Microsoft-Topmanager, das Unternehmen auf Gedeih und Verderben an Microsoft gekoppelt hat.

    • R. Merten dit :

      Sie reden am Problem vorbei, Hr. Rittermann, Silberring und Konsorten- die Abzocker sind die Genossen und Cüplisozialisten. Die unterstützen die abgewiesenen und kriminellen Asylbewerber und Asylanten, indem sie regelmässig und vehement gegen eine Lösung des Problems sind und mit ihren Anwälten und der Sozialindustrie Ausschaffungen verhindern. Die Kosten werden immer höher. Jetzt schon 1.4 Milliarden CHF pro Jahr!!! Es muss jezt endlich durchgegriffen werden und zuerst die echten Probleme angepackt werden!

    • CB dit :

      Ich sehe zwei « Gründe », um für diese Initiative zu sein – und beiden habe ich selber schon eine Weile angehangen wie ich zugeben muss:

      1. Das Wort « Abzocker » steht im Titel – und impliziert dass da ein Missstand behoben wird

      2. Economiesuisse ist dagegen – da muss es ja gut sein!

      (Und wenn das noch immer nicht reicht: 3. Auch Blocher ist dagegen!)

      Tatsächlich brauchte ich ein wenig mehr Lektüre um zu kapieren dass beide Gründe (und auch der dritte) Kurzschlüsse sind: Ich werde also definitiv nein stimmen – und auch den Gegenvorschlag würde ich ablehnen!

      Dank also für den Blogeintrag!

    • Kurt B. dit :

      Das mit der sozialen Gerechtigkeit dürfte ein Illusion sein. Auch wenn diese Initiative doch angenommen werden sollte, kriegt kein Angestellter dafür mehr Lohn. Das ganze dient eigentlich am meisten der Psycho-Hygiene des Volkes – genau solange, bis andere Wege und Mittel für das Ausrichten von Boni und Abgangszahlungen gefunden sind. Initiativen wie diese, welche nicht wirklich wohlstandserhaltend oder -ausbauend sind und zwar für eine Mehrheit, sollten abgelehnt werden.

  • Karl Linder dit :

    Die Kernaussage ist nicht korrekt. Das Verhältnis leistungsabhängiger Boni und Gewinn der Gesellschaft sei hiermit konkretisiert:
    Die UBS hatte 2010 Gewinne von 7,1 mia ausgewiesen. 4,3 mia wurden aber als Boni ausgezahlt (davon hat ein normaler Bankangestellter nichts mitbekommen..). Man sollte sich aus lösen von der Vorstellung, dass die Aktionäre nur aus den oberen 10’000 bestehen: Durch Pensionskassen sind alle Menschen Inhaber der Grossfirmen mit Interessen, dass Boni reduziert werden.
    http://www.tagesschau.sf.tv/Nachrichten/Archiv/2011/02/08/Wirtschaft/UBS-mit-ueber-7-Milliarden-Gewinn

    • A. Künzler dit :

      So denn diese Pensionsk. ihre Rechte auch wahrnehmen und im Interesse der Versicherten stimmen würden…..Leider zeigen Nachforschungen, dass dies immer noch zu wenig der Fall ist.
      Echte Lösung der Abzockerei bietet hingegen die 1:12 Initiative der Jusos. Wieso soll der Lohn eines Ceos oder Chefs mehr als 12 x so hoch sein wie die des niedrigsten Angestellten? Mit ca. 40000 im Monat kann man sich immer noch sehr viel leisten!

      • Sven Zimmermann dit :

        Sie liegen gar nicht so falsch. Obwohl ich denke dass es nicht 1:12, sonder ca. 1:20 sein sollte. Doch leider ist das alles nur Wunschdenken. Die « 1:12 Initiative » kann nur erfolgreich sein, wenn alle Länder auf der Welt, oder mindestens Europa, das gleiche machen würden. Andernfalls werden wir wahrscheinlich Abgänge aus der Schweiz erleben.

      • Christian Weiss dit :

        Die 1:12-Initiative der Jusos ist noch weit gefährlicher als die Minder-Initiative. Denn diese wird noch nachhaltiger Arbeitsplätze vernichten. Zudem steht sie in krassem Gegensatz zum verfassungsmässigen Grundrecht der Wirtschaftsfreiheit. Für anspruchsvolle und arbeitsintensive Führungsposten in grösseren Unternehmen finden sie nun mal keine Topleute, die für 500’000 Franken im Jahr in die Schweiz kommen. Stattdessen werden ganze Firmensitze mit ihren hunderten von Stellen ins Ausland abwandern. Aber einige finden es besser, wenn alle arm sind, statt viele wohlhabend und einige sehr reich.

    • Marco Bättiger dit :

      Ich glaube, ein Bundesrat mit weitsichtigen Persönlichkeiten wie Hr. Blocher (SVP) oder Hr. Strahm (SP) wäre weitaus besser für die Schweiz statt unseres heutigen BR. Ich teile die Meinung dieser Persönlichkeiten und diejenige des Journalisten. Ich sehe auch massive Gefahren durch das Verbot der Stimmrechtsstellvertretung. Ich sehe auch nicht, warum gewisse Zahlungsformen verboten sein sollten – die Zulässigkeit sollte Sache der Eigentümer (Aktionäre) sein. Negativ auch die jährliche Vergütungsabstimmung – das fördert den Druck auf kurzfristige Erfolge zulasten einer langfristigen Strategie.

  • Roland K. Moser dit :

    Wenn die Initiative so gut ist für die Grossaktionäre, möchte ich gerne wissen, wieso man sie dann die letzten 5 Jahre verhinder wollte. Um die Firmen vor der Kontrolle von Grossaktionären zu schützen? Hi hi hi.
    Mein Ja ist sicher.
    Und die Initiative geht noch viel zu wenig weit.

    • Marco Bättiger dit :

      Weil die Wirtschaft nicht nur aus Grossaktionären besteht. Gleichwohl nimmt die Initiative alle börsenkotierten Unternehmen in Geiselhaft – vom Kleinunternehmen, das an der regionalen Börse kotiert ist, bis zu einem Weltkonzern wie Nestlé. Für alle soll dasselbe gelten und die Minder-Initaitive regelt weit mehr als einfach nur « Löhne von Abzocker ». Es regelt eben auch z.B. das Stimmrecht (wie Sie im Artikel sehen), verbietet Vertretungen, zementiert kurzfristiges Denken und kurzfristige Erfolge (jährliche Lohnabstimmungen), verbietet Vergütungsformen (warum soll nicht der Eigentümer dies tun?)

      • Kurt Stierli dit :

        Die Höhe der Vergütungen werden künftig von den Aktionären festgelegt. Haben sie ein Problem damit dass es keine Bezüge im Voraus mehr gibt und keine goldenen Fallschirme? Herr Weber hat bei UBS eine Antrittprämie von 5 Mio. Fr. erhalten, notabene dass was ein gut bezahlter Angesteller während seines ganzen Berufslebens verdient, in 50 Jahren.
        Vermutlich wird er auch noch eine Abgangsentschädigung in der gleichen Höhe bekommen. Es kann theoretisch sein er wird nach einem halben Jahr gefeuert und hat ausser Kosten nichts gebracht. Die Abzocker-Initiative sorgt hier für Abhilfe.

      • Gianin May dit :

        Warum sollte nicht der Eigentümer entscheiden, ob in seinem Restaurant geraucht wird oder nicht?
        Weil es noch andere berechtigte Interessen(Ten) gibt….

        • Andreas Grolimund dit :

          Im Falle der Initiative geht es nicht um die Frage rauchen oder nichtrauchen (Boni oder keine Boni) sondern der Aktionär entscheidet wie viel geraucht werden darf :-)… Also von « Abzocker » Stopp kann keine Rede sein…

    • Marie V.Roth dit :

      Aber Moser: Herr H. hat sich einfach bemüht, die Sensibilitäten der « Gutmenschen » von Mittelinks irgendwie zu treffen – zumindest die Cliches – und mit einer Milchbüchleinrechnung dieses Wählersegment gegen die Inititative zu mobilisieren. Fast ahnt man dahinter einen « Auftrag » 🙂
      Unsinnig und nutzlos. Denn: Keiner ist so naiv zu glauben, dass Gegenvorschlag oder Initative alle « Unverschämtheiten » verhindern können. Mit der I. lassen sich aber Expempel statuieren. Wens trifft, der ist erledigt. Diese « Kraft » hat nur die Initiative. Sie ist ein Symbol und wirkt disziplinierend.

      • William W.Wunderli dit :

        M.V.R voll ins Schwarze getroffen! Eine klarere Antwort kanns nicht geben. Dabei bin ich mir voll bewusst, dass bereits nach einem Jahr die ersten Korrekturen diskuttiert werden. Mal sehen:

  • Albert Schwarzenbacher dit :

    Worte der Vernunft, merci. Wenn man aber hier in den entsprechenden Foren liest, wie viele der (oft rechts aussen stehenden) Befürworter sich lediglich auf den schicken Titel der Initiative beziehen und letztlich gar keine Ahnung haben von den möglichen Implikationen – ja, sich der Information gar aktiv verweigern! -, dann wird einem gschmuech. Demokratie setzt den mündigen, informierten Bürger voraus – und diese Voraussetzung wird schon lange nicht mehr erfüllt.

    • Kurt Stierli dit :

      Sind sie vorsichtig mit Ihren Formulierung wie « oft rechtaussen stehend » und « keine Ahnung von den möglichen Implikationen », sie sprechen von 75% der Bevölkerung. Gesterm Abend hat Nationalrat Rutz (ein mündiger, informierter Bürger) versucht seine SVP Frauen und Mannen von der Abzocker-Initiative abzubringen, ohne Erfolg. Es hat sich dabei herausgestellt das Nationalrat Rutz keine Ahnung hatte. Seine Aussage  » er wolle nicht dass der Staat in seine kleine Firma hineinschwatze ». KMU sind von der Abstimmung gar nicht betroffen, nur börsenkotierte Unternehmen. Der informierte Bürger weiss mehr.

    • Bruno Baertschi dit :

      Bei Ihnen als informierten Bürger setze ich eigentlich voraus, dass Sie wissen, dass unmündige Bürger in der Regel kein Stimmrecht haben! Sehen Sie somit der Abstimmung genauso wie die Ahnungslosen gelassen entgegen. Merci

    • Marianne Stocker dit :

      Schwarzenbacher, die dunkelrosa Brille ist wohl beschlagen.
      Rechts Mitte bis Jusos……nur Neid-Füdlibürger stehen zu Minder, des guten Schwarzenbacher -Spektrum der « Rechts-aussen » schliesst anscheinend je nach Tagesform gar Jusos mit ein.
      Da bekommt sein Sätzchen doch so richtig viel Gewicht.
      ….Demokratie setzt den mündigen, informierten Bürger voraus – und diese Voraussetzung wird schon lange nicht mehr erfüllt….
      Sein linker Geifer hat den auch nicht erkennen lassen, dass der Graben durch die Mitte aller Parteien verläuft.
      Wurde wohl in den DDR-Kursen so nicht vermittelt

    • Joe Amberg dit :

      Ohje, zum 1111.Mal wird die Schweiz wegen einer Initiative zugrunde gehen, die den ganz grossen Chefs nicht in den Kram passt… Von wegen Information: wer den angeblich so tollen Gegenvorschlag liest wird schnell feststellen dass keinerlei (!) Strafen vorgesehen sind für alle die die neuen Vorschriften nicht einhalten. Das ist etwa so absurd wie ein Strassenverkehrsgesetz ohne Bussen…

      • Albert Schwarzenbacher dit :

        Stierli: Ich habe mit keiner Silbe impliziert, dass alle Initiativgegner besser informiert seien. Dass aber gewichtige Stimmen wie Lampart und Strahm dagegen sind, sollte zu denken geben.

        Baertschi: « Mündig » im kantschen Sinne. Lesen Sie nach, merci.

        Stocker: Ich geifere nicht – Sie allerdings … hui! -, und meine Brille hat eine 18-kt-Gold-Fassung, sie ist ein Erbstück. « Oft (!) rechtsaussen » erwähnte ich, weil der Artikel nur von den Linken spricht. Lesen Sie die entsprechenden Forumseinträge, und Sie kommen zum selben Schluss. « DDR-Kurse » habe ich nie besucht; begründen Sie den Anwurf.

      • Rolf Rothacher dit :

        Die Minder-Initiative wird die Saläre und Boni in keinster Weise senken, sondern zementieren. Und alle, die ihr zustimmen, werden hinterher von den Nicht-Folgen enttäuscht sein und wiederum ein Stück Demokratie in ihren Herzen begraben. Freuen werden sich Grossaktionäre, die mittels Justiz noch grösseren Druck auf den Verwaltungsrat ausüben können und in Zukunft mittels Prozessandrohungen die Unternehmen zu Abschlagszahlungen zwingen werden, um langjährige und teure Gerichtsfälle zu vermeiden. Wer die Minder-Initiative wirklich gelesen hat, weiss, dass sie nichts bringt, ausser Ärger.

      • Marco Bättiger dit :

        Was Sie hier schreiben ist nonsens. Die Strafvorschrift der Minder-Initiative will « unvermögen » bestrafen – strafrechtlich!!!! Mit « Vorschriften » nicht einhalten, hat das rein gar nichts zu tun. « Unvermögen » ist aber für mich kein Straftatbestand und für alles andere – vom Diebstahl bis zur ungetreuen Geschäftsführung oder der ungerechtfertigten Bereicherung – haben wir bereits strafrechtliche Bestimmungen.
        Wenn ein Manager falsch managt, droht im Gefängnis – ein Unding!!!! Schon daher ist die Minder-Initiative abzulehnen.

      • Hanspeter Niederer dit :

        Meine Worte. Darum ist der Gegenvorschlag auch so beliebt bei Blocher und all den andern Geldsäcken, die den Hals nie voll kriegen. Ein glasklares JA für die Abzocker-Initiative.

      • Andreas Grolimund dit :

        Es sind nicht keinerlei Strafen vorgesehen nur wird im Gegensatz zur Initiative kein Strafmass vorgeschrieben. Das ist dann doch noch ein Unterschied…

  • Pawel Silberring dit :

    Wenn es nicht von einem Journalisten wäre, würde ich meinen, der Beitrag stammt von der Economiesuisse, so offensichtlich wie er in deren Argumentation und Strategie passt. Man kann in jeder Massnahme ein Haar in der Suppe finden, hier etwa die jährliche Wahl des Verwaltungsrates. Aber z.B. das Verbot von Anwerbezahlungen und Abgangsentschädigungen ist sicher ein Fortschritt gegenüber dem Gegenvorschlag.
    Was mich am meisten stört Herr Hämmerle, sind Sätze wie « …reflexartig zustimmen… ». Eine kleine Information an Sie: Wir sind nicht einfach blöd.

    • Ike Conix dit :

      Aber auch!

    • Jürg Wachter dit :

      Sehr einverstanden mit Ihrem Kommentar, Herr Silberring.
      Was übrigens bei der Economiesuisse-gefälligen Schreibe des Tagi-Journalisten ebenfalls interessiert, ist der Satz: « Der Staat sieht sich weiterhin gezwungen, die Unternehmenssteuern zu senken, weil die Unternehmen mit dem Wegzug drohen ».
      Toll. Der Staat, der Bürger als Geisel einiger Unternehmen. Da reichen ein paar Drohungen, und der Staat senkt die Unternehmenssteuern, kompensier die Ausfälle mit direkten oder versteckten Steuererhöhungen oder reduziert Dienstleistungen. Selbst Economiesuisse hätte dies nicht besser erklären könne

      • Albert Schwarzenbacher dit :

        Herr Wachter, es ist so. Das hat nichts mit « Economiesuisse-gefälliger Schreibe » zu tun – oder haben Sie das Vorgehen von Novartis in Nyon schon vergessen?

  • Roland Steiner dit :

    Vergessen wir aber nicht, dass auch jeder Arbeitnehmer über die Pensionskassen selber Aktionär ist. Die Pensionskassen sollen endlich auch ihre Verantwortung wahrnehmen und bei den Generalversammlungen aktiv mitbestimmen. Dann würde sich das positiv für die wirtschaftliche Entwicklung unseres Landes auswirken.

    • Philipp Rittermann dit :

      guter punkt und absolut richtig. leider haben viele pk’s in der vergangenheit ihre verantwortung mit der casino-mentalität verwechselt. meines erachtens müssten die klar(er) reglementiert werden. die senkung des zinssatzes spricht bände, wenn man das ein wenig verfolgt.

    • Christian Weiss dit :

      Was sollen den Pensionskassen bei den Firmen mitbestimmen? Möglichst hohe Gewinne und entsprechende Dividendenausschüttungen zu Lasten der langfristigen Firmenentwicklung, damit die Pensionskassenverwalter gegenüber den Mitgliedern jeweils gute Jahresabschlüsse ausweisen können?

  • Martin Lauber dit :

    Die Zustimmung ist nun nicht mehr « reflexartig », sondern sie ist ein wohlüberlegtes Zeichen der Unmut. Unmut über den Prozess und Unmut über die politische Kaste, die diesem Vorstoss durch Verschleppung und Zerzausung zu lange Gewalt angetan hat. Als Stimmbürger habe ich nun keine Lust mehr hat, mir nun -endlich- noch wohlgesetzte politische Ueberlegungen anzuhören. Das hätte früher kommen müssen.

  • Kurt Stierli dit :

    Erstaunlich an Ihrem Artikel ist dass nur Sie eine Umfrage zitieren, nämlich jene des SonntagsBlick. Die Abstimmung auf Ihrer Webseite hat eine Zustimmung zur Initiative von 75% JA ergeben, nur 15% NEIN. Als Journalist des Tagi ignorieren sie dies komplett. Die Abzocker sprich VR, GL und Beirat sind tatsächlich die einzigen Angestellten die Ihre Bezüge selber festlegen. Dieses System hat uns doch in die Situation geführt dass Firmen Risiken eingegangen sind die zur Katastrophe bzw. Schuldenkrise geführt haben. Auch die « Linken » der SVP Kt. Zürich haben JA zur Initiative gesagt, reflexartig.

  • Armin Müller dit :

    Schön dass sich jetzt auch einmal die Neider für die Aktioäre einsetzen! Endlich mal interessantere Dividenden in Aussicht ?? Oder: Warum die ganze Wirtschaft knebeln, wenn die Abzocker eine verschwindend kleine Zahl aller « bösern » Manager sind ? Die Regelung der Bezüge gehört in die Hände von verantwortungsbewussten Verwaltungsräten und der betroffenen Aktionäre !! Schwarze Schafe können so weggewählt werden.

  • Maruius Möller dit :

    Wie immer wieder in meinen Kommentaren erklärt, unterstütze ich als Liberaler die von den Linken heraussgegebenen Parolen. Jedesmal kann ich damit mehr Geld verdienen (wie z.B. die Miete der Wohung und Ferienwohnung erhöhen = Zweitwohungsinitiative, Formularpflicht für Vormiete = weniger wird gebaut, weil zuviele Vorschriften, Parkplatzabbau in der Stadt Zürich = mehr Miete für den PP, Mehr Gewinn als Aktionär = Abzockerinitiative etc. etc. ) die Linken scheinen es umsverrecken nicht begreifen zu wollen, dass ein rares Gut teuerer wird!

  • Kurt Stierli dit :

    Herr Hämmerle Sie schreiben richtig dass in Grossbritannien über die Bezüge des Managments abgestimmt wird, aber die Abstimmung nicht bindend sei. Wie der Gegenvorschlag von Economiesuisse, da ist auch nichts bindend. Alles schwammig formuliert.
    Ausserdem gehen die Bestimmungen in der Initiative noch weiter. Es gibt keine Abgangs- und Antrittsentschädigungen, keine Prämie für Firmenkäufe und -verkäufe. Dass ist doch griffig formuliert. Bei 90% aller Firmen Uebernahmen waren die Firmen nachher weniger wert als vor der Uebernahme.

    • Albert Schwarzenbacher dit :

      Äh, der Gegenvorschlag wurde vom Parlament erarbeitet. Moubotz, Sie sind tatsächlich ein mündiger, informierter Stimmbürger. Ein wahrer Musterdemokrat.

  • Martina Siegenthaler dit :

    Dass die Schlaumeier immer wieder einen Schlupfwinkel finden werden, Herr Hämmerle, darauf müssen Sie uns gar nicht zuerst bringen, das wissen wir selber. Eines haben Sie aber in Ihrem Artikel unterschlagen, nämlich, dass Abzockern nach allfälliger Annahme der Initiative bei Zuwiderhandlungen u.U. gesiebte Luft droht. Das Volk hat die Nase voll von Swissair, UBS & Co. und wie Pawel Silberring richtig bemerkt, ist Ihr Ausdruck « reflexartig zustimmen » schlicht und einfach eine Beleidigung. Bei diesem Artikel fragt man sich unweigerlich, aus welcher Ecke er stammt.

  • Thomas Meier dit :

    Ich verstehe auch nicht, warum Linke für die Initiative sind, aber angesichts dessen, dass die restliche Argumentation der Linken auch keinen Sinn ergibt, wundert mich das nicht. Hier wird immer noch der religiöse Glaube an sozialistische Prinzipen zelebriert. Hämmerle argumentiert hier mit Klassenkampf, ein Teil der marxistischen Theorie, welcher sich als völlig falsch erwiesen hat. Ausserdem respektiert er Eigentumsrechte, eine Menschenrecht, nicht: Aktionär kann jeder werden, man trägt aber auch ein Risiko, Angestellte hingegen verlieren kein Kapital, nur ihre Stelle.

    • Markus Eisenring dit :

      Bekanntlich fragen sich neuerdings sogar marktorientierte Publizisten, ob Marx doch recht hatte? Gemeint ist seine scharfsinnige Analyse, nicht das, was später im « Realsozialismus » abgelaufen ist. Angesichts des gegenwärtigen « Realkapitalismus » mit seinem völlig aufgeblähten Finanzsektor und der immer einseitigeren Verteilung von Einkommen und Vermögen ist die Argumentation der Linken möglicherweise doch nicht so abwegig!

    • iskra dit :

      Ja, ja, Thomas Meier, Angestellte verlieren ja nur ihre Stelle, das ist anscheinend viel bedeutungsloser als Kapital verlieren, hm ! Macht jas nichts, Thomas Meier, wir haben ja schliersslich ein Recht auf Arbeit ?

  • Markus Eisenring dit :

    Ich (SP-Mitglied) sehe es genauso wie Herr Hämmerle. Es ist doch Jacke wie Hose, ob das Top-Management oder die Aktionäre abzocken. Hier geht es einzig um eine Auseinandersetzung unter Kapitalisten. Und da die Minder-Initiative aggressiven Investoren das Ausschlachten von Unternehmungen sogar erleichtert, ist es für mich nicht nachvollziehbar, warum so viele GenossInnen diese unterstützen. Weit zielführender zur Begrenzung der Einkünfte des Topmanagement wäre die Annahme der 1:12-Initiative der Jusos. Aber die wird bei den vielen Möchtegern-Kapitalisten in der Schweiz schlecht ankommen.

    • Kurt Stierli dit :

      Genosse Eisenring es ist eben nicht Jacke wie Hose, auch sie sind Kapitalist, wenn sie partout alle Aktionäre als Kapitalisten bezeichnen wollen. Nur Manager können abzocken, Geld abzweigen für Leistungen die sie nie erbracht haben, Aktionäre nicht. Aktionäre sind wir alle durch unsere AHV und Pensionskassen. Alleine die Pensionkassenvermögen aller Schweizer PKs sind bei ca. 700 Milliarden, das Vermögen der AHV dass ebenfalls teilweise in Aktien angelegt nicht eingerechnet. Es kann Ihnen doch nicht gleichgültig sein dass VR, GL und Beirat sich unsere Dividenden in die eigene Tasche stecken

    • bernhrad moser dit :

      @Eisenring es ist sehr wohl ein Unterschied, ob die Aktionäre abzocken oder die Geschäftsleitung! Denn die grössten Vermögen sind in den Pensionskassen, und ich denke es ist schon ein Unterschied für die Rente ist, ob die Aktionäre mehr Dividende erhalten oder einige wenige CEO’s.
      Bei 1:12 da können wir auch mal diskutieren, ob es z. B. i.O. ist, wenn Roger Federer bei einem Tennisturnier 500’000 Fr für eine Sieg erhält. Evt können sie ja Federer überzeugen, dass er den besiegten Teilnehmern ein Teil seines Preisgeldes abgeben soll?

  • alfred frei dit :

    Die Initiative geht von der Annahme aus, dass den Aktionären als ‘Besitzer’ der Firma, auch das Schicksal der Firma am Herzen liegt. Das ist perfekte kapitalistische Traumwelt. In Wirklichkeit sind die Aktionäre Investoren, die nur an der Rendite ihrer Aktien interessiert sind. Es darf ruhig auch kurzfristig sein, wenn’s dafür ein bisschen mehr ist. Von daher : nein zur Initiative. Aber wenn man die Kampagne von economysuisse sieht, die dann den Sieg für sich beanspruchen würde: doch ja ? eine richtige Zwickmühle.

  • Nembrini dit :

    Vasella u. Konsortn haben bestimmt mehr Lohn als die meisten von uns. Aber sie bezahlen für uns alle einen grossen Batzen
    Steuern und viel AHV-Beiträge, obwohl ihre Maximal-AHV-Rente beschränkt ist. Danke den Grossverdienern (auch Herrn Minder
    obwohl für weniger) für diese AHV-Beiträge.Nach der Annahme der Abzockerinitiative werden wir wohl nach neuen Einnahmequellen Ausschau halten müssen.Unser Neid frisst uns am Ende selbst auf. Es gibt auch ökonomische Einwände gegen die Initiative. Was kümmert es mich, dass Grösstverdiener mit ihrem Geld grössere Sorgen haben, ich bekomme deren
    AHV-Batzen

  • Ehrenbolger Vitus dit :

    Was hier Herr Hämmerle hier schreibt, glaubt er wohl selber nicht! Ich lese regelmässig und sehr intensiv alle Medien, aber ich habe noch nie einen solchen Unsinn gelesen! Dass den Gegnern der Abzocker-Initiative – neben einem Riesenhaufen Geld – jedes Mittel recht ist, um das extrem populäre Volksbegehren in Misskredit zu bringen, beweisen die gekauften Leserbriefe. Glaubt Herr Hämmerle wirklich im Ernst, dass Economiesuisse, Blocher und Konsorten sich für die kleinen Leute einsetzen?

  • Nicole Wermelinger dit :

    Von den ca. 600 Mia Franken Gesamtanlagevermögen der Schweizer Pensionskassen sind ca. 30% in Aktien angelegt, vorwiegen in inländischen Aktien. Diese 200 Mia. Aktienvermögen der PK’s stimmen mit ihren Depotstimmen zumeist automatisch im Sinne des Verwaltungsrates ab, da nur eine Minderheit der PK’s ihr Stimmrecht aktiv wahrnimmt. Eine PK investiert ihr Geld in Obligationen wegen dem garantierten Zinsertrag, aber in Aktien wegen den nicht garantierten Dividenden. Jeder Franken aus dem Gewinn einer AG der via Boni an die Manager fliesst, fehlt als Dividende bei den Aktionären = unsern PK’s.

    • Kurt Stierli dit :

      Nicole Wermelinger ihr Beitrag gefällt mir sehr, so ist es. Darum am 3. März ein überzeugendes Ja für die Abzocker-Initiative!

  • Staehelin Theres dit :

    Gutemnschenfilz und Mainstream versuchen, die Minder-Gegner auf Blocher /Econnomiesuisse/Lakaien der Abzockerlobby zu reduzieren, diffamieren.
    Gute Nette und Linke schwadronieren immer, dass mit Abstimmungsplakaten vor allem dumme Wähler manipuliert werden, gleichzeitig verweisen sie, dass SVP ler im Kadavergehorsam stimmen was der pöse Manitu diktiert. Ein mathematisches Wunder, mit 27% SVP werden Vorlagen gewonnen. Oder plumpsen gar Intelligente auf Abstimmungspropaganda rein?
    Umfragen sind längst Mittel zum Zweck, dienen der Mobilisierung- es wird knapp- wir brauchen jeden Minderfan

  • Beat Geyer dit :

    « Reflexartig zustimmen » – Wahrscheinlich sollte mal viel öfter reflexartige Entscheidungen aus dem Bauch treffen vielleicht wäre dann vieles anders. Selbst die Schulmedizin weiss heute das im Gastrointestinaltrakt mehr Neuronen sitzen als im Gehirn – Na dämmerts?

    • Albert Schwarzenbacher dit :

      « dass im Gastrointestinaltrakt mehr Neuronen sitzen als im Gehirn » — Nö, als im Rückenmark. Sollte es bei Ihnen aber tatsächlich so sein, dass Sie mehr Neuronen im Bauch haben als im Kopf, erstaunt mich Ihre « Argumentation » natürlich nicht. Ich hingegen ziehe Kompetenz und Nachdenken immer vor – aber meine Neuronen sitzen zum grössten Teil auch im Kopf.

  • Gion Saram dit :

    « Dann steigen statt der Managerlöhne die Aktionärsgewinne. » JA, genau das will ich! Als Arbeitnehmervertreter im Stiftungsrat unserer PK will ich das die Aktionärsgewinne und nicht die Boni der angestellten Manager steigen. Ich möchte das unser Aktienanteil von zurzeit 28% eine höhere Rendite erzielt wenn die Zinsen auf den Oblis bereits gegen Null driften. Ich will mehr Aktionärsgewinnne nicht auf dem Rücken der normalen Angestellten sonder zulasten der Abzocker in der Teppichetage. Unsere PK’s sind die wahren Grossaktionäre der Schweiz! Wehren wir uns für unsere Altersvorsorge, Stimmt JA!

  • Bernie Graezer dit :

    Hr Hämmerle weist zurecht darauf hin, dass den SPlern der Durchblick fehlt. Der Titel der Initiative ist irreführend, denn die Frage ist, wer wen abzockt. Kapitalgesellschaften sind eben keine Aktionärsdemokratien. Auf « Boni » und Managementvergütungen sind Sozialabgaben fällig, auf Dividenden nicht. Dass das BVG-Obligatorium an diesem Spiel mitmachen muss ist eine andere Frage und ohnehin skandalös. Ein Investor wird dagegen nicht gezwungen sich an einem Unternehmen zu beteiligen, Immerhin haben einige Gewerkschafter noch den Durchblick,

  • Lennart Kirill dit :

    Das Gesamtvolumen aller handelbaren Aktien des SMI betrug per Ende 2011 722.73 Milliarden. Wenn nun plötzlich die PK’s verpflichtet würden an GV’s aktiv ihr Stimmrecht im Sinne und zum Nutzen ihrer Versicherten wahrzunehmen für die ca. 200 Mia. die unsere PK’s in Aktien investiert haben, dann würde dies die Interessen des Wirtschaftsfilzes aus Vermögensverwaltern, Abzockermanagern und Grossbanken empfindlich stören. Den dieser Filz ist der Ansicht, dass die Firmengewinne nicht den unter den Aktionären sondern unter ihnen selber aufgeteilt werden muss und deshalb stecken sie 8 Mio in Kampagnen.

  • Karin Gut dit :

    Wenn man nach dem Ausschlussverfahren geht, dann bleibt eigentlich nur ein Ja zur Volksinitiative:
    Variante Nein Nein: Dann bleibt aber alles beim alten – und das kann nun wirklich nicht die beste Lösung sein.
    Variante Ja zum Gegenvorschlag: Dann folgt man Econiomiesuisse und einem ganzen Dunstkreis der Wirtschaftselite, welche bisher das Füllen der eigenen Tasche mit hoher Priorität verfolgte, kann man da dem Gegenvorschlag wirklich vertrauen?
    Variante Ja zur Volksinitiative bleibt schliesslich übrig, keine optimale Lösung, aber das geringste Übel.

    • Albert Schwarzenbacher dit :

      Variante « Nein Nein » gibt es nicht. Es handelt sich um einen indirekten Gegenvorschlag, der bei einer Ablehnung der Initiative automatisch in Kraft tritt. Über ihn wird nicht abgestimmt.
      Ach, mündiger, informierter Stimmbürger – quo vadis?

  • G. Meier dit :

    Geht es nicht vor allem darum, ein wichtiges Zeichen zu setzen? Ein Zeichen gegen die Lohnschere, welche die Teppichetage in unanständiger Weise derart geöffnet hat? Ein Zeichen gegen die enorme Verschleppung der Initiative durch das Parlament? Meines Wissens können die Aktionäre elektronisch abstimmen, womit sich die Stimmen nicht derart konzentrieren, wie im Artikel geschrieben. Diese horrenden Vergütungen haben die ’Manager’ und VR-Mitglieder vor allem dazu verleitet, kurzfristigen statt nachhaltigen Erfolg anzustreben. Das gilt es in erster Linie zu unterbinden. Darum: Ja zur Initiative!

  • Karl Häsler dit :

    Sehr schön. Wie wärs mit einem Artikel über den Inhalt der Initiative? Hier besteht nämlich grosser Aufklärungsbedarf. Dadurch würde auch endlich klar, dass die Abzocker-Initiative ihren Titel auf keine Weise verdient, was endlich mal klar festgehalten werden muss. Minder ist SVP und nicht gegen hohe Managerlöhne, die ganze Intitiative ist eine heuchlerische Täuschung. Ein Kollege, der Geschichtsstudent ist, meinte letzten Sonntag die Abzockerintiative sei die 1:12 Initiative, soviel dazu wie gut die Täuschung funktioniert. Schreiben sie die Wahrheit: Abzockerintiative verhindert Abzocke nicht

  • Reto Zürcher dit :

    Wenn alle PK’s der Schweiz in einer einzigen PK zusammengefasst würden, wäre diese Mega der grösste Aktionär der Schweiz. Ein solche MegaPK würde die herrschende Machtstruktur auf den Kopf stellen, wenn sie plötzlich anfiinge an Aktionärsverammlungen im Sinne ihrer Klienten abzustimmen. Schon die alten Römer wussten, Macht beruht darauf die Gegner zu teilen um sie zu beherrschen. Deshalb sind unsere Abzocker froh das es 100e von einzelnen PK’s gibt und diese ihr Stimmrecht nicht ausüben müssen. Das erlaubt es ihnen die unsere PK Vermögen besser zu melken, weil die Kuh so gut stillhält.

    • Andreas Grolimund dit :

      Und wie stellen Sie sich das vor? Wollen Sie dann die kompletten PK Einzahler permanentüber jeden Aktientitel im Portfolio abstimmen lassen?

  • Andreas Herren dit :

    Falsche Emotionen, hier Neid und Missgunst, wird dieses Land über kurz oder lang in den Isolationsimus und Sozialismus führen! Wird die Initiative umgesetzt, wird der zus. Aufwand für Corporate Governance und Bürokratie ein Mehrfaches kosten, wie die paar Ausreisser bei den Löhnen! Zulasten der Aktionäre! 85% der Schweizer besitzen keine Aktien, wollen aber in der PRIVATWIRTSCHAFT mitreden! 18 von 20 CEO’s der SMI Ges. sind Ausländer und die kriegen wir nur wenn wir auf dem int. Arbeitsmarkt konkurrenzfähig sind. Aber Minder wird dann für 350T p.a. alle diese Weltunternehmen führen???!!!

    • Gion Saram dit :

      @A. Herren, richtig 85% aller CHler besitzen nicht Aktien, aber ihre Pensionskassen investieren 25%-30% ihrer PK Gelder in SMI Aktien. Zu erwarten das diese PK-Anlagen eine anständige Dividende erzielen und nicht von den Abzockern eingesackt werden hat nicht mit Neid sondern viel mit gesundem Menschenverstand zu tun. Wenn diese 18 von 20 ausländischen CEO’s nur bei uns sind weil sie hierzulande schamloser abzocken können als zuhause, dann können wir auf diese Leute gerne verzichten. Die Schweiz ist keine Milchkuh die froh sein muss die gierigsten Melkknechte anzulocken!

    • Marc Lenzlinger dit :

      Auch hier, die Economiesuisse Vorlage ist leicht erkennbar: die Top Shots können nur Ausländersein. Schon mal was gehört von Swatch, Stadler Rail, Lindt & Sprüngli, Sonova u.v.a.m.? Was uns die unglaublich fähigen Nicht-Schweizer Banker täglich einbrocken, halten uns fremde Gericht permanent vor Augen. Und 85% der Schweizer haben ihr Pensionskassengeld in Aktien – in der PRIVATWIRTSCHAFT.

  • Heinz Müller dit :

    Wenn die Initiative angenommen wird, passiert erst mal ein paar Jahre gar nichts, da die Umsetzung ganz viel Zeit braucht. Und es ist weiter nicht schlimm, da es genug Ausweichmöglichkeiten gibt, den Managern Geld anderweitig zukommen zu lassen. Ich hätte da bereits einige Ideen. Das Ganze ist ein Schuss in den Ofen.

  • Hans Willi dit :

    Selten so gelacht. Wer sind denn die Grossaktionäre? Die Pensionskassen doch wohl. War da eine Economisuisse-Vorlage? Dann Vorsicht, copy/paste ist vielfach problembehaftet, besonders in Doktorarbeiten……

  • Bruno Bänninger dit :

    Minder hatte die richtige Idee zum richtigen Zeitpunkt. Alle sind gegen die Abzockerei durch Schurken-Manager. Das hat weder mit Links noch mit Rechts zu tun. Eigentlich verrückt: alle sind sich einig aber sie bekämpfen sich.
    Was jetzt abläuft, gefährdet die Einführung der wirkungsvollsten und richtigen Massnahmen und Gesetze. Leider löst weder die Initiative noch der Gegenvorschlag das Problem wirklich. Die Vor- und Nachteile beider Vorlagen können nicht mehr sachlich diskutiert werden. Es sind nur noch Emotionen im Spiel. Deshalb sollte man sich keine falschen Hoffnungen machen.

  • Peter Kaegi dit :

    Es gibt zwei Parteien, die ihr Bewirtschaftungsthema seit Jahren gefunden haben: die SP die Finanzwirtschaft und die SVP die Ueberfremdung. Beide Themen werden von beiden Parteien mit Absicht nur als Wahlhelfer eingesetzt und der Wähler hat es immer noch nicht bemerkt und lässt sich das seit Jahren bieten.

    • Marianne Stocker dit :

      Ja Kaegi,
      da haben wir dann doch lieber die Wischiwaschi-Mitte-Stilparteien, die einmal für die Finanzwirtschaft einmal dagegen, einmal für die Überfremdung einmal dagegen sind, je nach Windeinfluss- gell.
      Und ……da für Abstimmungen immer, selbst in Seldwyla 51% der Wähler zum Wahlsieg benötigt werden
      ….ist selbst mit 27% SVP und 19% SP ….nicht einmal als gutmenschlich bezeichnete unheilige Allianz ein Abstimmungssieg möglich.
      Da stimmen/ wählen gute Wähler die es wie Sie bemerkt haben, wohl lieber einfach ein bisschen wischiwaschi, wie es gerade nett im Mainstream rumgurkt

  • Marco Bless dit :

    Worte der Vernunft. Danke. Pyrrhussieg trifft den Nagel auf den Kopf und ist fast zu harmlos ausgedrückt.

  • Eddie Weiss dit :

    In diesem Artikel hat es gleich mehrere Denkfehler oder falsche Vergleiche. Die konsultativen Abstimmungen wurden mitunter von den PK’s durchgewunken, nicht in jedem Fall im Interesse der Versicherten. Nach Initiative würde dies nicht mehr möglich sein.
    Eine GV kann ausserordentlich zu jedem Zeitpunkt einberufen werden und der VR neu besstimmt werden, dass heisst würde die These stimmen das Strohmänner eingeschleust werden sollen gäbe es auch heute schon die Möglichkeit dazu.

    • Eddie Weiss dit :

      Auch wenn die These stimmen würde, dass der Arbeitnehmer von der Initiative nichts hat, so muss man bedenken, dass er als Versicherter durch die PK eben auch ein Aktionär ist. Die Umwandlungssätze haben in letzter Zeit zu reden gegeben und sollten deshalb auch mit bedacht auf die Minder Initiative berücksichtigt werden.
      Die Frage nach der Motivation der SP Exponenten sich gegen die Minder Initiative auszusprechen, könnte auch in der Spendenbereitschaft der Reichen zu suchen sein. Diese Spenden könnten gefährdet sein, je nach Ausgang der Abstimmung.

  • Karl Knacks dit :

    Den sozial denkenden Menschen kann es völlig egal sein ob Ja oder Nein. Wie sie richtig schreiben, habe die Arbeiter (Grossteil der Bevölkerung) sowieo nichts davon. Alle Kapitalisten wollen den Profit maximieren, die Ausschweifung richtung unfreundlicher Übernahmen (womöglich noch durch Ausländer!) ist absolut argumentlos und typisch für einen bürgerlichen Nationalisten, nicht Kapitalismuskritiker.

  • Marc Lenzlinger dit :

    Economiesuisse kämpft mit verschiedensten Waffen und Stossrichtungen. Das ist eine davon, mit dem Dämon der « aggresiven Investoren » die nichts als Gewinnmaximierung wollen. Als ob es jemanden gäbe der genau das nicht will.

  • Peter Steiner dit :

    Ich gebe zu, ich habe den Artikel nicht zu Ende gelesen.
    Zu dem Zeitpunkt als argumentiert wurde, dass Abstimmungen über Manager-Saläre Exzesse nicht verhindern würde und das mit Hinweis auf explizit rechtlich nicht bindende konsultative Abstimmungen in England – war für mich die Geschichte gegessen. Was kann noch kommen.

    Das rechtlich nicht bindende Abstimmungen die Abzocker kalt lassen ist keine Überraschung.
    Deshalb bin ich gegen den Gegenvorschlag – sämtliche « Muss »-Vorschriften sind dort durch « Kann »-Optionen ersetzt worden.

    • Herbert Takfor dit :

      @Peter Steiner : Bravo. Mit « Kann »- Formulierungen kann effektiv nichts erzwungen werden. Daher erachte ich den Gegenvorschlag als unnütz. Ehrlicher wäre gewesen, der Initiative gar keinen Gegenvorschag gegenüberzustellen.

    • Andreas Grolimund dit :

      Hätten Sie vielleicht tun sollen…. Die Aktionäre bestimmen über die Gesamtvergütung (Minder: VR + GL, Gegenvorschlag: VR, GL kann auch konsultativ sein) es gibt keine Obergrenze für Boni. Initiative und Gegenvorschlag folgen beide dem Grundsatz, dass die Aktionäre als Besitzer eines Unternehmens selber entscheiden sollen, wie viel ihnen die Leistungen der Führungskräfte wert sind. Der Gegenvorschlag überlässt im Gegensatz zur Initiative dem Eigentümer (nicht Manager/Abzocker) gewisse Wahlmöglichkeiten.

  • Markus Eberle dit :

    Netter Artikel mit etwas kruder Logik. Hedge-Funds haben heute schon grossen Einfluss, da wird sich durch die Minder-Initiative nicht viel ändern. Ändern wird sich aber insofern was, als die PK endlich ihr Stimmrecht wahrnehmen müssen und da liegt seit Jahren das Problem. Da müssen sich dann die Vertreter der PK nämlich rechtfertigen, wenn Sie Löhne à la Ospel und Vasella durchwinken. Was in dem Artikel betrieben wird, ist Schwarzmalerei im Stile der Economiesuisse. Vielleicht wurde der Artikel ja auch von einem « Gekauften » geschrieben, wer weiss das schon?

  • Oli K. dit :

    Abzockerei gibt es übrigens nicht nur bei den Gehältern: Für seine im aktuellsten Ktipp-Test gerade mal knapp genügende Trybol-Zahnpasta kassiert Thomas Minder, der hinter der gleichnamigen Initiative steht, das Zehnfache (CHF 5.50) von dem, was die sehr gute Dentofit (CHF -.55) kostet…

    • Chronos Kairos dit :

      ach Gottchen, was für ein Vergleich! Bei der Zahnpasta haben wir die Wahl: Dentofit von Aldi produziert in Österreich oder Trybol aus der Schweiz. Wer die Qualität nicht schätzt, muss sie nicht kaufen. Aber als Angestellter kann ich nicht mitbestimmen, ob meine Pensionskasse ihre Aktionärsrechte wahrnimmt und gegen horrende Boni stimmt. Unterschied?

  • Nicole Wermelinger dit :

    « Zweitens soll das Depot- und Organstimmrecht verboten werden. Aktionäre können demnach ihr Stimmrecht nicht mehr der Bank oder dem Verwaltungsrat übertragen. So fällt rund ein Viertel aller Stimmen weg, und aggressive Investoren können sich bereits mit wesentlich geringeren Beteiligungen als heute durchsetzen. » Aus genau diesem Grund werden mit der Initiative die PK’s verpflichtet aktiv an den GV abzustimmen und ihre Interessen wahrzunehmen. Meine Firma wurden gerade WEGEN den Depotstimmen der ZKB an einen ausländischen Konkurrenten verschachert, ohne das die Aktieninhaber darüber wussten.

  • Patrick dit :

    Ich möchte eigentlich auch nicht, dass meine PK für mich stimmen geht. Das ideale BVG-System wäre für mich so gestaltet, dass jeder Schweizer bei der SNB ein PK-Konto erhält, über das er selbständig innerhalb der BVG-Richtlinien sein Geld anlegen kann und in dem er dadurch auch direkt Aktionär der Unternehmen wird, sein Stimmrecht also selbst ausüben kann. Wer möchte kann ein Verwaltungsvollmacht abgeben, das muss aber keiner tun. Das ganze BVG-System würde so massiv von Verwaltungskosten entlastet und maximale Transparenz geschaffen. Allerdings verletzt dieses Modell derart viele Partikularin

  • Patrick dit :

    ff. Partikularinteressen, dass es eine Utopie bleibt, leider. Die Abzocker-Initiative wird nach meiner Einschätzung ohne die gewünschte Wirkung bleiben. Allerdings könnte ich mir Nebenwirkungen vorstellen.

  • Nicole Wermelinger dit :

    « Rudolf Strahm schätzt, dass eine gut organisierte Aktionärsgruppe bereits mit einem Stimmenanteil von 10 bis 20 Prozent eine Firma unter ihre Kontrolle bringen könnte. » Bei einer Stimmbeteiligung von 30% bei Volksabstimmungen oder Wahlen reicht auch eine ähnlich gut organisierte « Wählergruppe » um eine Abstimmung oder eine Wahl nach ihren Wünschen zu entscheiden. Schliessen wir nun daraus, das es klüger wäre Wahlen und Abstimmungen ganz abzuschaffen oder das demokratischer wäre alles daran zu setzen die Stimmbeteiligung zu erhöhen? Die PK’s müssen endlich aktiv mitbestimmen bei den GV’s!

  • Suter dit :

    Die Mär vom bösen Aktionär. Aktionäre sind nicht an Gewinnausschüttungen (sprich Dividenden), sondern am Gewinn interessiert, damit Investitionen in nachhaltiges Wachstum finanziert werden können. So profitieren die Aktionäre vom steigenden Börsenkurs. Überzogene Gehälter und Fehlentscheide des Managements gefährden das Unternehmen und die Arbeitsplätze.

  • Hans Käslin dit :

    Die Abzocker-Initiative ist in Ordnung wie sie ist. Das Parlament wird forciert von Schmiegeld und Wirtschaftslobbyisten sowieso noch nach Kräften daran herumzuschrauben versuchen. Man konnte ja schon durch die jahrelange Verzögerung merken in welche Richtung der Hase laufen soll. Die gekauften Gegner erkennt man ganz einfach daran dass sie die Abzocker-Initiative in Minder-Initiative umzubenennen versuchen. Nun werden von den Schmiergeldempfängern schnell noch alle Register gezogen um Mängel hervorzubeschwören und es wird gelogen dass sich die Balken biegen. Es gibt ja Geld dafür….

  • Peter Kuhn dit :

    Es ist ja (hoffentlich) allen bekannt, dass in der SP heutzutage sehr viele höchst vermögende Mitglieder gibt. Dies ebenso in den Führungsgremien. Was das noch mit den Interessen der Büezer und der Verteidigung der Interessen der Armen, der Randständigen und der « Verschupften » zu tun haben soll, ist völlig schleierhaft. Da sind ja selbst viele verschwiegene Grossaktionäre darunter, die sich sehr gerne ganz kapitalistisch bedienen. Eine doch sehr eigenartige von Ideologen beherrschte Partei der grossen Gegensätze. Da kann man sich ruhig seine Meinung machen.

    • Chronos Kairos dit :

      Ja, ich mache mir eine Meinung, während Sie Herr Kunz bloss auf ein Paradoxon aufmerksam, aber sonst keine Aussage machen. Nur weil die SP eher vom Mittelstand gewählt wird, heisst das doch nicht, dass die SP nicht doch am besten den einfachen Mann vertritt. Das sind halt Leute vom Mittelstand, die sich um den sozialen Frieden sorgen, vielleicht auch nur aus Eigeninteresse. Die einfachen Leute wählen lieber Blocher und die anderen SVP-Konsorten und wettern gegen EU und Asylanten – Nebenschauplätze. Dass sie aber vom Grosskapital verarscht werden, merken sie leider seit 20 Jahren nicht. Schade.

  • Sabine Kälin dit :

    Kompliment zum Artikel! Es ist in der Tat bedenklich, wie sich einzelne Parteien (v.a. SP) und auch Personen von der Minder-Initiative blenden lassen. Ärger und Wut gegenüber den Abzocker, economiesuisse etc. bringt uns hier nicht weiter. Stattdessen sollten wir die Initiative sachlich anschauen. Wer dies tut, stellt denn auch fest: Die Minder-Initiative ist eine Gefahr für den Wirtschaftsstandort Schweiz. Gegen Abzocker nützt sie aber nichts. Für mich ist daher klar: ich sage Nein zu Minder!

  • Peter Kuhn dit :

    Darf man da einmal fragen, weshalb der beiliegend nochmals zugestellte, anständig geschriebene Kommentar nicht aufgeschaltet wird? Weil er berechtigte Kritik an der SP übt? Das kann doch nicht sein! Deshalb nochmals: Es ist ja (hoffentlich) bekannt, dass in der SP heutzutage viele höchst vermögende Mitglieder gibt. Auch in den Führungsgremien. Was das noch mit den Interessen der Büezer und der Verteidigung der Interessen der Armen, der Randständigen und der « Verschupften » zu tun haben soll, ist völlig schleierhaft. Scheinbar sind kapitalistisches System und Reichtum doch nicht so schlecht!

  • Marcel dit :

    Steigende Zuwanderung, Lohndruck, Bankensterben, Wirtschaftszweige werden in der CH verschwinden. Am Ende ist das von der Finanzelite geplante Machtstreben perfekt. Armut nimmt zu, Reiche werden reicher (inkl. Politiker, siehe Beispiel SPD Deutschland). Nun, warum sollte es (vor allem linke Politiker), die modernen Marionetten der multinationalen Unternehmen sind, interessieren, einen Mindestlohn einzuführen. Mit sinkenden Löhnen können Personalkosten runtergefahren werden, Tantiemen und Dividenden ausgeschüttet werden (von Lobbyisten und Politikern in VR-Funktionären dann einkassiert). SUPER!

  • Walter Kunz dit :

    Ein direkterer Kampf z. B.gegen Avenir Suisse scheint der SP wohl von Beginn weg schon Aussichtslos.

  • r.meier dit :

    abgezockt werden wir doch täglich,sei es durch ärzte,apotheken,migros,coop,chemie,staatsfernsehen,krankenkassen,abgaben an den staat,steuern,die liste hört nie auf,wenn herr minder meint,dass herr vassella nur noch 2 millionen gehalt bekommen soll,und dafür die medikamentenpreise billiger werden,dann irrt er sich einfach wird alles bein alten bleiben,ich persönlich verurteile die grossen abzocker,würde sie am liebsten auf den mond schiessen,aber es wird sich in der schweiz nichts ändern,denn wer arm ist,wird arm bleiben und die reichen immer reicher

  • Chronos Kairos dit :

    Blödsinn. Auch der kleine Mann ist über die Pensionskassen Aktionär. Und das « Heuschrecken »-Argument von Strahm wird auch nicht besser, nur weil es ständig von Journalisten zitiert wird. Weil Depotstimmen verboten werden, müssen die institutionellen und privaten Anleger die Aktionärsrechte wahrnehmen, so werden Raiders am besten abgewehrt.
    Schlimmer als die seltenen Heuschrecken-Raiders sind die sehr häufigen korrupten Netzwerke von VR (welche über die Depotstimmen verfügen) und Manager, die sich nicht wehtun und sich gegenseitig Pfründe zuschanzen, zum Schaden der Aktionäre. JA stimmen!

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