De l’importance économique et sociale de l’éducation des jeunes enfants
Une éducation complète est une condition sine qua non pour réussir dans la vie. Et pourtant, en la matière, nombre de questions sont encore sans réponse. L’une d’entre elles, peut-être l’une des plus importantes, concerne le bon moment pour commencer l’éducation. Est-il judicieux de commencer à stimuler les enfants dès avant leur entrée à l’école ? Et, si oui, quelle forme donner à cette éducation pour qu’elle atteigne des résultats tangibles ?
Le succès de l’éducation est le plus souvent mesuré à l’aune des facultés cognitives, à savoir la capacité des enfants à lire, écrire et compter. Ces facultés sont généralement enseignées à l’école et, comme l’a montré une étude de l’OCDE en 2010, influencent non seulement la réussite de la vie de la personne, mais aussi le développement du bien-être économique global.
L’importance de ce dernier peut être mise en évidence par un calcul, déduit à titre d’exemple pour la Suisse à partir des données de l’OCDE : Si l’on parvenait à améliorer les résultats des élèves les plus faibles aux tests PISA – chez nous, environ 13 % des élèves n’atteignent pas la barre des 400 points PISA – , le PIB pourrait augmenter de plus de 800 millions de francs au cours des prochaines années.
Il ne s’agit pas ici de calculs purement théoriques, comme l’a montré une célèbre étude américaine réalisée sur le long terme : le « Perry Preschool Program », auquel ont participé 123 enfants afro-américains âgés de 3 à 5 ans dans les années 1960. Ces enfants étaient considérés comme à risque : leur QI était inférieur à 85 et ils venaient de milieux défavorisés.

Les enfants issus de milieux défavorisés doivent être soutenus. (Image: Keystone)
La moitié des enfants ont reçu chaque jour, pendant cinq jours, deux heures et demie de soutien de spécialistes de la pédagogie, suivies de visites régulières à domicile. Le groupe de contrôle n’a reçu aucun soutien. Les chercheurs ont ensuite étudié le parcours de ces enfants pendant plus de 40 ans.
Les résultats sont sans appel : dans le groupe soutenu, bien plus d’enfants ont terminé leurs études secondaires que dans le groupe de contrôle (71 % contre 54 %). Chaque dollar investi dans le Perry Preschool Program a ainsi rapporté sept dollars à la société, selon des estimations prudentes, soit une criminalité inférieure, moins de dépenses d’aide sociale ainsi que des revenus personnels plus élevés.
Pourtant, à elles seules, les facultés cognitives ne sauraient stimuler la croissance et le bien-être. De nombreux constats empiriques montrent que les « facultés » de motivation telles que l’attention, la patience, la détermination et la courtoisie peuvent avoir une incidence considérable sur les résultats mesurés des tests cognitifs. À l’école, ces facultés sont enseignées de façon indirecte et non dans des matières à part, mais elles ont une influence positive immédiate sur de nombreux aspects importants pour le bien-être individuel à l’âge adulte.
Par exemple, on sait que de bonnes facultés de motivation inculquées dès la petite enfance incitent à réaliser des études plus longues et, partant, à obtenir des salaires plus élevés. Elles poussent également à faire plus de sport, à moins fumer et à adopter une meilleure alimentation.
Il est judicieux, pour la société toute entière, d’investir davantage dans des établissements d’éducation de la petite enfance, de façon à ce qu’ils soient également ouverts aux couches les plus défavorisées et les moins éduquées de notre pays.
Toutefois, elles aident avant tout à briser le cercle vicieux de l’hérédité sociale des faibles revenus et d’une éducation limitée, comme le montre également le Perry Preschool Program. Le QI mesuré des enfants aidés est passé à 95 pendant le programme, mais est ensuite revenu au niveau du groupe de contrôle. Ces enfants ont toutefois obtenu nettement plus de succès plus tard dans leur vie. On a ainsi apparemment réussi à améliorer de façon durable et significative les facultés de motivation grâce à un soutien psychologique.
Comme plusieurs études, dont quelques-unes réalisées par l’institut d’économie politique de l’université de Zurich, nous l’ont appris, l’activité de certaines régions du cerveau a une influence contributive sur certaines facultés de motivation. Lorsque l’activité cérébrale dans ces régions est plus faible, les sujets étudiés ont un comportement nettement plus impatient, impulsif, hasardeux et égoïste.
On peut ainsi supposer que l’enseignement des facultés de motivation va de pair avec la stimulation de certains réseaux de neurones. Cela pourrait également expliquer pourquoi ces facultés sont surtout inculquées dans la petite enfance, et peuvent difficilement être modifiées par la suite. Chez l’enfant, la malléabilité du cerveau est, en effet, encore très marquée.
Même s’il subsiste de nombreuses zones d’ombre dans ce domaine, on peut dès maintenant en tirer une conclusion provisoire : une éducation adaptée dès la petite enfance est très importante pour la formation de facultés cognitives et de motivation.
Afin que ce potentiel soit réalisé, il est judicieux, pour la société toute entière, d’investir davantage dans des établissements d’éducation de la petite enfance, de façon à ce qu’ils soient également ouverts aux couches les plus défavorisées et les moins éduquées de notre pays. Dans le même temps, il convient de procéder avec soin et circonspection, et d’identifier au préalable les meilleures mesures par l’intermédiaire d’études scientifiques de terrain, afin de ne pas connaître de déceptions par la suite.
Toutes les mesures prises aux États-Unis ne sont pas transposables telles quelles en Suisse. C’est pourquoi il est nécessaire de réaliser davantage d’études de ce type dans notre pays, afin d’établir des bases empiriques solides sur l’éducation précoce de nos enfants. Qu’y a-t-il en effet de plus important pour une société que l’avenir de ses enfants ?
49 commentaires sur «De l’importance économique et sociale de l’éducation des jeunes enfants»
bin hier absolut bei herrn fehr. es ist letzten endes eine symbiose aus empathie und unternehmergeist, welche nachhaltig und glaubwürdig zum erfolg führt; dies beginnt bereits bei der erziehung, geht über die bildung und endet bei handlungsfähigen und verantwortungsbewussten individuen.
Das stimmt allgemein für die Erziehung im Schulalter, aber einen Unterhemergeist bei 4-jährigen zu fördern ist « overkill ». Wenn sie es anders sagen, z.B. Motivation, Initiative, Selbstwertgefühl, dann sind wir der Sache schon näher. Aber auch das soll die Aufgabe der Eltern sein.
Denn kein Mensch kännt die Kinder besser als ihre Eltern, jedenfalls sollte das auch in der neoliberalen Welt so sein.
bezüglich haupt-verantwortung der eltern hierfür, stimme ich mit ihnen absolut überein, herr matejic. hier liegt aber auch eine crux – denn – aufgrund unseres « modernen » zeitgeistes des persönlichen stelbstverwirklichung und egozentrischen handelns der eltern, wird eben diese verantwortung vielfach nicht mehr in adäquatem masse, sprich zum wohle der kinder, wahrgenommen.
…zahl sich immer aus… wohl im wahrsten Sinne des Wortes. Mir hingegen, so ich mich erinnere an meine Kindheit, war immer dann gut wenn sich die Erwachsenen nicht eingemsicht haben… schon früh ist eigentlich ejder autonom genug um die für sich wichtigen Entscheidungen selber treffen zu können. Natürlich nicht immer Oekonomisch maximal verwertbar… aber dann, wen interessiert das in jungen Jahren wirklich, ausser die Erwachsenen. Warum blos rauben die Erwachsenen uns unsere Zeit indem jeder entstandene Freiraum für Fremdbestimmte und Oekonomisch sinnvolle Tätigkeiten verwendet werden muss
Ökonomisch ist nun ein böses Wort oder wie? Hier geht es nicht um den Gewinn von irgendwelchen Investmentbanken oder so, sondern um die Wohlfahrt der Gesellschaft. Wenn Eltern ihr Kind einfach nur vor den Fernseher setzten, ist das faktisch Kindsmisshandlung. Ein Kind wird traumatisiert, kommt auf die falsche Bahn und mit 20 sticht es Sie bei einen Raubüberfall nieder. Sie landen im Spital, das Kind im Gefängnis usw. ein Ökonome würde das « ökonomisch nicht optimal » nennen. Verstehen Sie nun einfach das Wort nicht oder finden Sie das ernsthaft etwas gutes?
…Die Durchdringung praktisch aller Gesellschaftsbereiche und auch immer mehr Lebensbereichen der Menschen mit Rein Profitorientierten Aspekten ist in der Tat für mich ein Böses Wort…. Allerdings stimme ich ihren Argumenten zu. Das aber, ist offensichtlich nicht das was ich gemeint habe… Kinder können mit viel Freiheit und Selber Entscheiden gut umgehen und entwickeln sich in der Regel zu normalen Mensvhen ohne das Erwachsene die Zeit für sie ausfüllen… Schon gar nicht mit irgendwelchen Ökonomischen Optimierungsfantasien….
Wer Studienresultate mit 123 afroamerikanische Kindern in den USA auf die Schweiz überträgt, war nie in einem Ghetto, Viele Akademiker sind mindestens ebenso weit von der Realität entfernt wie Immigranten von der Bildung. Wobei die Akademia definiert, was Bildung ist – meistens kopflastige Schulung. Ich möchte immerhin zu bedenken geben, dass Immigranten erfolgreich eine rechten Teil des Kleingewerbes bei uns übernommen haben.
Danke für Ihren Beitrag, der klar von einem Menschen mit Denkschema aus dem letzten Jahrtausend stammen muss. Aussagen wie: « Wenn es gelänge, die Leistungen der schwächsten Schüler im PISA-Test anzuheben – hierzulande liegen rund 13 Prozent der Schülerinnen und Schüler unter dem Grenzwert von 400 PISA-Punkten – könnte das Bruttoinlandsprodukt in den nächsten Jahren um über 800 Milliarden Franken wachsen. » Natürlich. Während gleichzeitig Suizid-, Depressions- und Burnout-Raten in die Höhe schnellen. Zählt natürlich nicht, ich verstehe. Man kann keinen direkten Zusammenhang nachweisen.
Erinnert mich irgendwie an die Sowiets mit ihrem « Neuen Menschen ». Gibt es auch Messungen, ob frühkindliche Förderung zu mehr kritischem Geist und mehr freiheitlichem politischem Engagement führen ? Oder nur zur noch besseren Anpassung an das neoliberale Wirtschaftssystem ?
Es liegt auf der Hand: Wer eine grössere Aufmerksamkeitsspanne hat, wird eher lesen und Sachverhalte durchdenken als eine impulsive Person. Somit dürfte eine gezielte Förderung – und nicht: Überforderung, wie einige Kommentatoren hier nachlegen – durchaus auch das kritische Denken fördern.
Mir gefällt der Artikel von Norbert Blüm, ehemaliger Deutscher Arbeitsminister, zu dem Thema ausserordentlich gut. Nachzulesen in der Die Zeit vom 19.3.21012 …
http://www.zeit.de/2012/12/C-Bluem
FREIHEIT! Über die Enteignung der Kindheit und die Verstaatlichung der Familie. Eine Streitschrift von Norbert Blüm.
Zwei Feststellungen:
1) Die Stichprobe ist mit Sicherheit nicht unabhängig: Eltern die ihre Kinder für ein solches Programm hergeben sind am Fortkommen ihres Kindes interessiert. Wir wissen demnach nicht, ob Öpfel mit Birnen verwechselt wurden.
2) Confounding of factors: Eltern, die am Fortkommen ihres Kindes interessiert sind, werden es auch zuhause fördern, auf ihre Weise, kindgerecht, als aufmerksame Eltern. Wir wissen nicht, ob es der Effekt des Förderungsprogrammes oder die Handlungsweise der Eltern war.
Schlussfolgerung: Schlechte Wissenschaft, aber ein politischer Renner.
Beide Argumente sind nicht valid, wenn die Kinder zufällig auf Treatment- und Kontrollgruppe zugeteilt wurde. Dann stammen die Kinder aus derselben Population und unterscheiden sich im Durchschnitt nicht.
@Marc Hubacher
Damit wären die Testkandidaten zwar randomisiert.
Die Stichprobe aus der Gesamtpopulation ist immer noch nicht unabhängig. Es nehmen nur die Kinder teil, deren Eltern ein genug grosses Interesse am Fortkommen des Kindes haben und dieses darum anmelden.
Lieber Max
Dafür macht man eben Kontrollgruppen: Die Kinder, welche teilnehmen, werden per Los in zwei Gruppen geteilt. Eine Gruppe wird tatsächlich gefördert, die andere Gruppe dient als Kontrollgruppe. Somit kann der Einfluss der Eltern von den Ergebnissen getrennt werden.
Natürlich gibt es auch dann noch Effekte, die das Ergebnis beeinflussen (z.B. den Pygmalion-Effekt, siehe Wikipedia). Aber ganz so doof sind die Wissenschaftler auch nicht.
@Marc
@Marc Hubacher
@Thomas Meier
So einen Schmarren habe ich selten gelesen. Dafür muss man wohl Sozialwissenschafter, Psychologe oder Pädagogikwissenschafter sein.
Wie genau wollen Sie eine Kontrollgruppe frühkindlich nicht födern aber diese Nichtförderung so durchführen, dass die Eltern dennoch meinen, ihre Kinder seien gefördert?
Das wäre ein richtige Kontrolle, dann nämlich wenn sämtliche übrigen Faktoren dieselben bleiben!
Ich bleibe dabei: Informierte und motivierte Eltern können es genausogut und die zitierte Studie vermag das Gegenteil nicht zu beweisen.
Der einzige Zweck von solchen Vorhaben ist das Projekt der SP, die Kinder zu verstaatlichen, die Eltern zu infantilisieren und für unfähig, untauglich.
Ihre zwei Feststellungen sind eigentlich nur eine und wenn Sie den Artikel gelesen hätten, wüssten Sie, dass es eine Kontrollgruppe gab. Nirgendwo steht, dass die Eltern sich anmelden mussten und selbst wenn es so war, sind ja schlussendlich 50% davon in der Kontrollgruppe gelandet.
Schlussfolgerung: Schlechte Logik, aber am Stammtisch ein Renner.
@Thomas Meier
Man kann sehr wohl zufällige Stichproben nehmen und immer noch die Faktoren vermischen. Man kann auch abhängige Stichproben nehmen und die Faktoren dennoch auseinanderhalten. Für beides sind einfache Beispiele denkbar. Das erste ist ein Anzeichen auf mangelhaftes Design der Untersuchung. Das zweite bedarf spezieller statistischer Techniken zur Berechnung von Autokorrelationen. Manteltests sind in den heutigen Statistikpaketen frei verfügbar.
Nur eine Feststellung: Da Sie wahrscheinlich die Studienanlage nicht kennen – sowenig wie ich – ist Ihre Schlussfolgerung nicht zulässig.
@Mark Keller
Sie treffen einen wichtigen Punkt. Und ich bin sicher Ernst Fehr wird uns das korrekte Zitat des peer-reviewed journals mitsamt Titel, Autor, Jahrgang, Fachzeitung nachreichen, wo er diese ganzen Schlussfolgerungen her hat.
Kinder sind sehr unterschiedlich, manche brauchen etwas mehr Freiraum weil sie schon von sich aus bereits viel Motivation und Ehrgeiz zeigen, andere brauchen die gezielte Unterstützung in den Bereichen in welchen sie Defizite zeigen. Aber zuerst muss ein Kind ein Kind sein können, wenigstens bevor es in die Schule kommt. Ich bin, aus eigener Erfahrung, der Überzeugung, dass die Sorglosigkeit und Freiheit in der Zeit bis zum 5. Lebensjahr, genau so wichtig sind für die Entwicklung der Psyche wie eine aktive Förderung durch Pädagogen.
Es ist mir schon etwas suspekt, wenn ein Ökonom über frühkindliche Förderung schreibt, und es dabei weitgehend auf den gesellschaftlichen Ertrag reduziert.
Auch bei der Förderung sollten die sozialen Fähigkeiten, die Sprache und die Gesundheit im Vordergrund stehen, und weniger der zukünftige „Marktwert“.
Wenn den Kindern eine positive Einstellung zum Leben und seinen Mitmenschen beigebracht wird, ist es schon sehr gut für die Zukunft vorbereitet.
Es geht hier mitunter auch um soziale Fähigkeiten. Wenn Hirnregionen trainiert werden, die mitunter für Impulskontrolle (-> weniger Gewalt), Fairnesss (-> soziales Verhalten) und Motivation (-> Einsatz, auf für andere) verantwortlich sind, trainiert das gerade die sozialen, weichen Fähigkeiten. Die Wirtschaftlichkeit ist ein willkommener Nebeneffekt, um auch die Damen und Herren aus dem bürgerlichen Lager zu überzeugen.
@srdjan matejic. Herzlichen Dank, Sie treffen den Nagel auf den Kopf!!!!! Kinder sollen Kinder sein dürfen und nicht als künftigen « Kapitalertrag!! Man kann Kinder auch kaputt fördern und schlicht überfordern.
Danke Herr Fehr, dass Sie dafür plädieren, dass die Kleinkinder noch früher den Eltern weggenommen werden sollen! Das Elternsein wird wieder mal auf dem Altar der Wirtschaft geopfert. Niemand fragt natürlich die Kinder. Denn es geht hier streng genommen nur um die Arbeitskraft der Eltern und um das Entsorgen oder Parkieren des « Problemes » Kind. Ermächtigen Sie bitte die Eltern, mehr Zeit und Nähe für die Kinder zu haben, sie zu fördern und zu fordern. Das gibt gesunde Menschen und eine nachhaltigere Wirtschaft als Ihr Modell. Wie viel haben denn Sie an Zeit und Nähe für Ihre Kinder geopfert?
Da bin ich zu 100% mit Ihnen einverstanden! Um meine 5 Kinder habe ich mich selbst gekümmert, obwohl das eine finanzielle Einbusse bedeutete. Aber es hat sich gelohnt….Aber wenn ich heute morgens um 6 Uhr früh im Tram regelmässig Mütter mit Kinderwagen sehe, die offenbar ihren Sprössling zur Krippe oder sonstwo zur Aufbewahrung bringen, um dann zur Arbeit gehen zu können so macht mich das traurig. Unser heutiges System zwingt ja meistens diese Mütter zum Mitverdienen, weil ein Zahltag nicht mehr ausreicht um die hohen Mieten, Krankenkassenprämien und andere Kosten zu bezahlen.
Liebe Leute, ich empfehle mal zu schauen, was frühkindliche Förderung genau mein. Es ist nicht die Verschulung der Kinder, wo Chinesisch und Englisch an 3-jährige unterrichtet wird, sondern es geht um die spielerische Förderung aller Bereiche: emotional, motorisch, sprachlich, … Aber auch um die Eltern-Kind-Beziehung, die gestärkt werden soll. Gerade Eltern mit schlechterer Bildung und armen Familien fehlt oft das Wissen, die Zeit und vor allem die Energie. Diese benötigen Unterstützung – und die lohnt sich erwiesenermassen. Gerade im Alter vor dem Kindergarten-Eintritt…
@Aloha Und wie bitte soll die Eltern – Kind beziehung gestärkt werden, wenn die Eltern aufgrund der hohen Steuerlast beide gezwungen werden arbeiten zu gehen um die Löhne von staatlich ausgebildeten Frühförderern in Krippen und Kindergärten zu finanzieren? Warum trauen wir den Menschen nicht mehr zu selber ihre Kinder zu erziehen? Ist der Staat als Kollektiv wirklich soviel klüger und umsichtiger als seine einzelnen Bürger? Ich bin immer wieder beindruckt von diesem naiven Glauben an die Allmacht des Staates, der unserer laizistischen Zeit den Glauben an die Allmacht Gottes ersetzt hat.
Danke, Aloha! Du rückst die Sache ins richtige Verhältnis. Habe schon oft beobachtet, dass sich Eltern vom Begriff « frühkindliche Förderung » bedroht fühlen, als würde man ihre elterliche Autonomie, sogar ihre elterliche Autorität damit angreifen. Dabei scheint es ja oft auch darum zu gehen, durch momentane Lebensumstände geschwächte Eltern zu stärken, damit sie ihre Aufgabe wieder besser wahrnehmen können. Z.B. auch, indem ihnen einen Weg aus der sprachlichen und sozialen Isolation geboten wird (diese kann ja im Extremfall fast schon verständlicherweise zu Gewalt gegenüber dem Kind führen)
Konsequenterweise finde ich, dass nicht nur in frühkindliche Betreuungsangebote investiert werden soll, sondern auch in andere, z.B. aufsuchende Angebote, die – bei Bedarf!!! – Eltern stärkt, ihnen Know-How über hiessige Fachstellen vermittelt etc. Da kann ja bereits schon im Spital nach der Entbindung beginnen, in dem Eltern Infomaterial (Adressen) in ihrer Sprache verteilt wird, (wird hoff. bereits gemacht)
Zahlen zum Wirschaftswachstum beeindrucken mich zwar nicht sonderlich, aber auch meine, unsere Kids werden profitieren (soz. Fri), wenn auch weniger Priviliegierte einen guten Start habe
« Eine geeignete frühkindliche Betreuung ist für die Herausbildung kognitiver und motivationaler Fähigkeiten von grosser Bedeutung. »
Nur niemand weiss was geeignet sein soll.
Das heisst wohl mehr Steuern zahlen und zum Wirtschaftswachstum Beitragen. Moderen Sklaverei und nicht anderes!
Menschliche Ressourcen Optimieren für die Zukunft!
1. Max hat das statistische schon angesprochen. Sehr guter Beitrag. 2. Unser privater Mittagstisch wird total überrant: Eltern machen Karriere, Kinder sollen von 0730 bis 18 Uhr einfach nicht stören. 3. Aufruf an alle HR-Chefs: Schon mal einen Kandidaten gefragt, was die Eltern machen? Unser Amtsdirektor hat Rochester MBA, HSG MBL, ist Fürsprech und Doktor und und und. Aber charakterlich und emotional völlig unbrauchbar. Eine Katastrophe! Und als ich neulich in seiner Heimatstadt seinen Namen erwähne. Der XY? Ohje: sein Vater war auch rechtsextrem und übel…war schon im Kindergarten so…
Falscher Parameter!
Es ist kennzeichnend, dass selbst Professoren mit dem nicht ausgeschöpften Potenzial für das BIP argumentieren. Letztlich ist die zunehmende Ökonomisierung ein zu lösendes Hauptproblem. Die « Investition » für Kinder lässt sich überhaupt nicht messen. IQ & Verhalten sind keine Garanten für Erfolg. Es werden willkürliche Behauptungen aufgestell, welche im Einzelfall wiederlegbar sind.
Entscheiden ist die Lebensqualität, unabhängig eines kaptialistischen, dogmatischen Denkens. Sozialer Friede!?
Lebensglück, Anerkennung sind die Haupttriebfedern eines Einzelnen=
Ausbeutung lässt grüssen! Solches Denken muss und wird aussterben, sonst tun wir es!
Möglich das diese Früförderung etwas bringt. Nur wie erkennen wir diese « Risikokinder? Nach welchen Kriterien finden wir sie ohne dabei als Rassisten oder als Diskriminierer verunglimpft zu werden? Die andere Lösung einfach alle Kinder von allen Familien in diese Programme zu zwingen ist auch nicht appetitlich. Brasilien war mit einer 3. Lösung, der Bolsa Familia erfolgreich, aber die Auszahlung von Sozialhilfe an den regelmässigen Schulbesuch der Kinder zu koppeln, gilt bei uns als hartherzig. Für eine konditionale Sozialhilfe sind wir noch zu verwöhnt hierzulande.
Dies ist ja wohl totaler Quatsch. Schweizer Sozialhilfebezüger/innen schicken ihre Kinder normalerweise in die Schule. Sie vergleichen Äpfel mit Birnen.
@Mark Keller, Sprechen sie mal mit einem Oberstufenlehrer das Thema « Schulabsentismus » an, früher noch als Schulschwänzen bekannt. Dabei werden sie erfahren das dies auch in der Schweiz kein unbekanntes Thema ist und einer der grössten Gründe für schulisches Versagen bei Oberstufenschülern. Und sonst hilft Google mit dem Suchbegriff « schulabsentismus in der schweiz » gerne weiter.
@Gion Saram Ich ging auch in die Oberstufe.. und auch ich habe oft gefehlt ich war ein Spitzenreiter im fehlen. Durchschnittlich fehlte ich 1 mal die Woche. Und nicht jedesmal war ein kurzer Termin sondern es war « Bauchschmerzen » oder « Kopfschmerzen ». Die Zeit nutzte ich entweder zum Fernseh schauen oder zum Gamen.
Dennoch bin ich jetzt in der BMS als KV Schüler und meistere diese mit einem Schnitt von Aktuell 4.8
Soeben habe ich an mir persönlich das System mit der Koppelung des Geldes am Schulbesuch wiederlegt. 😉
Bei uns im Quartier gibt es ein interessantes Projekt (aufsuchende Elter-Kind-Arbeit Manesse)
http://wwv.gz-zh.ch/gz-heuried/projekte/?tx_zgz%5Buid%5D=5
die schwächsten 13% sollen in den nächsten Jahren für mehr als eine verdoppelung des BIP sorgen? von heute 500 Mrd auf 1300 Mrd? Humbug.
Ich habe mich auch gefragt wie diese astronomische Zahl von 800 Milliarden zustande kommt! Vielleicht hat sich der Verfasser der Carte Blanche beim Schreiben um ein paar Zehnerpotenzen vertan und Millionen gemeint. Wie auch immer, wenn ein Oekonom solche Zahlen in die Welt setzt, wäre es hilfreich, wenn er sich auch dazu äussern würde wie diese Zahlen berechnet wurden. Dass es billiger wäre bei diesen 13% in die schulische Förderung zu investieren, als dann die Folgekosten tragen zu müssen, mag noch einigermassen einleuchtend sein. Über die Zahlen lässt es sich dann aber immer noch streiten.
Wie kommt ein Ökonom auf die Idee, Baby oeconomicus würde gänzlich ohne monetäre Anreize etwas lernen?
« …motivationale Fähigkeiten vor allem im jungen Kindesalter erworben werden und sich danach eher schwer ändern lassen… »
Nach meiner Ansicht haben alle Kinder von Geburt aus eine sehr hohe motivationale Fähigkeit. Wir müssen eher schauen, dass wir die Kinder nicht demotivieren, ihnen also möglichst wenig von dieser Fähigkeit weg nehmen.
Das Demotivier-Problem zeigen auch Studien bei Angestellten. Beim Stellenantritt sind die meisten hoch motiviert. Durch die planwirtschaftlich-bürokratisch und gleichzeitig autokratisch-hierarchischen Systeme lässt diese Motivation schnell nach.
@Alle
Zum Nachdenken!
Verantwortung von Eltern und Schule:
Zu diesem sehr wichtigen Thema habe ich in einem anderen Forum ein Beitrag geschrieben:
Da in diesem Blog leider nur 600 Zeichen zugelassen sind, ist es nicht möglich den ganzen Beitrag hier zu schreiben.
Wenn es die Redaktion erlaubt, könnt Ihr ihn unter folgendem Link ja mal kurz abrufen und lesen.
http://www.occupyforum.ch/board36-offtopic/board37-wissenswertes-und-sonstige-interessante-themen/438-eltern-und-schule/#post1077
Ihr Free Info
Der Artikel von Ernst Fehr enthält eine Reihe von Fehlschlüssen, wie sie gerne von Politikern begangen werden, solange es in ihr ideologisches Schema passt.
Die zitierte Studie aus Amerika wurde mit schwarzen Kindern aus der Unterschicht gemacht und zwar mit « Risikokindern » mit einem IQ unter 85. Das heisst, das wären die 16% dümmsten aller Kinder in einer bildungsfernen Umgebung, mit wenig Geld, schlechtem Zugang zu Büchern und Spielzeug und Spielplätzen und vermutlich Eltern, die kaum Zeit haben um mit den Kleinen Holzschiffli zu basteln.
Das ist in keiner Art und Weise ein Rechtfertigung, um Geld zu verpulvern und sämtliche Eltern eines ganzen Landes mit Frühkindsförderung zu drangsalieren.
Da hat Herr Fehr bestimmt recht, wenn es um frühkindliche Förderung geht. Aber das soll nicht heissen, dass man nicht auch noch bei über 30 oder 40jährigen genauso daran arbeiten sollte. Es ist auch dann noch möglich, massive positive Veränderungen im Leben durch Bildung beizuführen. Viele sprechen immer von der Investition in jüngste Menschen, aber man muss bedenken, dass z.B. ein 30jähriger noch länger arbeitet als er bereits im Leben steht und dann vielleicht nochmals 25 Jahre lebt. Kurz gesagt, der Fokus ist mir zu oft bei Kindern, denn Erwachsene sind auch die Zukunft.
Interessanter Artikel – erst dachte ich, der Ernst Fehr kommt zu einem ganz anderen Schluss als Reiner Eichenberger – der berechnet hat, dass die heutigen Kinder den Staat mehr Kosten, als sie ihm je zurückzahlen werden. Aber wenn wir die Gedanken von Ernst Fehr weiterspinnen, müssen wir zum Schluss kommen, dass wir in den Kindergarten und nicht in die Fast-Gratis-Uni investieren müssen – letztere ist schweinisch teuer aber das Input/Outcome-Verhältnis stimmt in keiner Weise (s. Eichenberger): Die Frühförderung ermöglicht den Kindern ihr eigenes Potential voll zu nutzen, auf welchem Weg auch
Typisch für den Wirtschaftswissenschafter, dass die Musik wieder einmal vergessen geht! Musikalische Bildung fördert ganzheitliches Denken, Sozialkompetenz sowie logische, sprachliche und emotionale Intelligenz. Auch die Feinmotorik, die durch den heutigen Umgang mit Computern geschmäht wird, kommt damit zu ihrem Recht. Deshalb JA zum Verfassungsartikel «Musikalische Bildung»!